La Presse Bisontine 270 - Décembre 2024

24 Retour sur info - Le Grand Besançon L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Les élections de Châtillon sous tension

La Presse Bisontine n°270 - Décembre 2024

Pirey a inauguré son terrain de foot synthétique

L e 24 novembre (et le 1er décembre s’il faut un second tour), les électeurs de Châtillon-le-Duc sont appelés aux urnes pour élire un nouveau conseil municipal, et donc un nouveau maire après la démission de Catherine Botteron, et celle plus récente du premier adjoint et maire par intérim Fabien Pelletier. Dont certains membres du conseil, dont Agathe Henriet, candidate cette fois-ci, n’ont pas vraiment goûté les propos dans notre précédente édition et l’ont fait savoir. “Tout d’abord, aucune famille châtillonnaise n’a eu à pâtir du conflit au sein du conseil municipal. Il est vrai qu’après le retrait de toutes les délégations au maire, la réponse à une demande de concession au cime tière pour une administrée en fin de vie a nécessité une décision de conseil municipal convoqué tout exprès. Mais cette famille n’a pas dû attendre pour l’inhu mation de son défunt, contraire ment à ce qu’affirme Fabien Pel letier” note Agathe Henriet qui accuse M. Pelletier d’avoir “brillé par son absence dans la plupart des commissions.” Toujours selon ces conseillers rangés derrière M me Henriet, le retard du chantier des écoles ne serait pas dû à un fonctionnement anormal du conseil mais “au fait

que certains lots n'ont pas été attribués faute d’entreprises can didates ou par manque de per sonnel de certaines entreprises.” Pas de retard non plus pour le réseau de chaleur qui en est au stade de l’élaboration du permis de construire à en croire M me Hen riet. S’agissant de la média thèque, cette dernière estime que M. Pelletier, comme les sou tiens de M me Botteron “ont freiné des quatre fers sur ce projet dont ils ne voulaient pas.” Pour M me Henriet enfin, le départ d’agents municipaux serait dû, non pas aux dissensions au sein de la mairie, mais, à “une souf france au travail bien antérieure à octobre 2023” , date où le conseil a littéralement explosé suite à la révélation du pacte qui aurait uni M me Botteron à M me Henriet, au terme duquel la

concrètes, renforcer les liens avec les quartiers en organisant des réunions semestrielles avec les référents de quartier pour un dia logue direct et constructif.” Il revient aussi sur les couacs pré cédents, son souhait étant de “confier les dossiers à des experts compétents pour permettre de respecter rigoureusement les délais et optimiser les finance ments pour maximiser la qualité des projets, comme la réfection des écoles ou de la toiture de la mairie, évitant ainsi des pertes de subventions cruciales” ajoute t-il. Martial Devaux souhaite éga lement “instaurer un référent par quartier et établir un dispositif de communication semestrielle sur l’état d’avancement des projets.” De son côté, Agathe Henriet avec sa liste intitulée “Cap Châtillon” composée aux deux tiers d’élus sortants se donne comme priorité de “terminer les dossiers qui ont démarré” et “travailler dans un esprit constructif et démocra tique.” ■

première laissait sa place de la maire à la seconde. Ce qui n’est pas arrivé dans les faits et qui explique ce schisme au sein du conseil, que ces nouvelles élec tions auront sans doute encore du mal à cicatriser complète ment. Deux listes seront en concurrence cette fois-ci : la première conduite par Agathe Henriet, l’autre par Martial Devaux. Ce dernier, ancien dirigeant de la société Stanley puis président du groupe Mantion à Besançon, aujourd’hui consul tant en entreprise, a été égale ment président de l’Association Culturelle et Sportive de Châtillon (A.C. 2000) de 2010-2013. Il veut porter une candidature de rupture par rapport aux mandats précé dents. Il résume ses priorités: “Annoncer nos intentions avec précision et les traduire en actions

L a cérémonie a eu lieu le 16 novembre. L’ancien terrain de foot était devenu quasiment impraticable. Initialement prévu dans le cadre du complexe sportif intercommunal du Pontot, abandonné, ce nou veau terrain a été réalisé par la commune de Pirey. Il permettra d’accueillir les entraînements et les compétitions des deux clubs locaux, le F.C.G.B. (450 adhérents) et Passion Foot (vétérans). Mais il s’inscrit toujours dans une collaboration intercommunale avec la réalisation à École Valentin d’un terrain quasiment identique et celle, prochainement, d’un terrain d’entraînement à Serre-les-Sapins. ■

La mairie de Châtillon-le Duc va connaître une nouvelle équipe diri geante après ce scrutin du 24 novembre.

L’E.F.S. Besançon en route pour vaincre la leucémie ? U n espoir pour vaincre la leucémie. L’Établis sement français du sang de Bourgogne Franche-Comté, dont le siège est basé à cellules cancéreuses et les cellules saines. Une alternative thérapeutique est la greffe de moelle osseuse pour les patients éligibles, qui sont peu nombreux. Ce nouveau traitement par cellules CAR-T développé par l’E.F.S. représente donc un réel espoir pour ces patients atteints de L.A.M., “pouvant conduire potentiellement à une rémission durable, voire la guérison” indique l’E.F.S. Besançon annonce une avancée majeure avec le lancement d’un essai clinique ciblant les leucémies aiguës myéloïdes (L.A.M.), une maladie agressive de la moelle osseuse diagnostiquée chez 5 000 personnes chaque année en France. Ces patients sont traités en première intention par des chimio thérapies intensives, qui détruisent à la fois les

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C’est le résultat d’un travail de dix ans, mené par deux chercheurs de l’E.F.S. Bourgogne-Franche Comté à l’origine du projet : les D r Marina Des champs et Christophe Ferrand, à qui l’Agence européenne des médicaments vient de donner l’autorisation d’ouverture de cet essai clinique. Grâce à leurs travaux, “des maladies aujourd’hui incurables ne le seront peut-être plus demain” se réjouit l’E.F.S. bisontin. Cet essai clinique est basé sur un biomédicament CAR-T cells qui sera produit par l’E.F.S. de Besançon et redistribué vers les centres cliniques européens. L’E.F.S. deviendra ainsi le premier établissement public en France à produire des CAR-T pour un essai clinique. Une fierté bisontine. ■

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Les D r Marina Deschamps et Christophe Ferrand sont à l’origine de ce premier essai clinique (photo E.F.S.-B.F.C.).

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