La Presse Bisontine 268 - Octobre 2024
26 Le Grand Besançon
La Presse Bisontine n°268 - Octobre 2024
PIREY
Équipement sportif Les footballeurs
La pose du gazon synthé tique n’avait pas encore eu lieu début septembre, mais l’en thousiasme était de mise entre les élus et les clubs sportifs.
évolueront désormais sur terrain synthétique En mauvais état, l’ancien terrain enherbé de la commune de Pirey a été rem placé par un terrain de foot synthétique. Un équipement très attendu au regard de son usure avancée et de l’abandon du projet de complexe sportif du Pontot.
D ébut septembre. L’heure est à la reprise du cham pionnat de foot mais le terrain, en cours de livraison, n’est pas tout à fait
joueurs.” Le nouveau terrain de 100 x 60 m, qui bénéfice d’une homo logation en T5, permettra aux clubs une progression de plu sieurs niveaux. “Nous avons trois équipes en régional. Les seniors visent également la mon tée en R3. Jusqu’ici on avait des infrastructures très vieillissantes. C’est sûr qu’on évoluera doré navant dans de meilleures condi tions” , se réjouit Ludovic Fell mann, vice-président du F.C.G.B. Ses 460 adhérents en font le 3 ème plus grand club du territoire. Tous profiteront des travaux de 750 000 euros H.T. (subven tionné à 60 %), inclut le rem placement de l’éclairage sur les 4 mats et l’aménagement des abords du terrain, dont des gra dins visiteurs. Restera à rénover à moyen terme les vestiaires, vieillissants eux aussi mais tou consentis à Pirey. L’investissement,
du projet commun de complexe sportif envisagé avec École Valentin, mais vite refermée. L’infrastructure, à 11 millions d’euros, qui devait se situer au lieu-dit “Le Pontot”, en limite des deux communes, a finale ment été abandonnée pour des raisons financières et écolo giques. Les élus piroulets ont alors décidé de rediriger leurs efforts vers leur site actuel, en rempla çant le terrain existant par un terrain synthétique. Ce qui réglait dans le même temps la question de la consommation et de l’acquisition foncière. Le pro jet a été finalisé après consul tation du F.C.G.B. (Football club du Grand Besançon) qui évolue sur Pirey, Chemaudin, Franois, Serre-les-Sapins et École-Valen tin, et de Passion Foot Pirey. Le choix s’est porté sur des granu lats de liège pour le remplissage, “pour plus de confort pour les
jours utilisables en l’état. Le véritable changement se verra surtout balle au pied. “L’avan tage du gazon synthétique, c’est qu’il n’y a pas vraiment de limite d’usage.” Des économies d’en tretien, d’arrosage et d’éclairage sont également à la clef pour la collectivité. Et la mue se poursuit. Après École-Valentin (premier à refaire son terrain de foot) et Pirey, Serre-les-Sapins projette à son tour d’aménager un terrain d’en traînement synthétique l’an pro chain. S’il est satisfait de voir aboutir ce dossier sur sa commune, Patrick Ayache ne perd pas de vue le besoin d’infrastructures sportives sur le secteur Est de Grand Besançon Métropole. “Je continue de penser que nous avons besoin de gymnase. Je ne perds pas espoir qu’il y en ait un, un jour” , conclut l’élu. n S.G.
sur un terrain digne de ce nom. Quitte à patienter encore un peu. “Les clubs devraient y avoir accès à partir d’octobre et l’inau guration officielle est prévue le 19” , indique Laurent Bamale du bureau d’études A2C sports, chargé du pilotage des travaux. Il faut dire que ce terrain ali mente depuis plusieurs années les discussions à Pirey, au point de devenir un serpent de mer. Son état, fortement dégradé, amenait des travaux d’entretien réguliers et coûteux pour la com mune et posait, en outre, le pro blème d’une pratique acceptable pour les clubs de football locaux. “Sur notre secteur, la question des terrains de foot se faisait prégnante. Il fallait que nos col lectivités s’en emparent. Il y a encore deux ans, tous étaient en mauvais état” , rappelle Patrick Ayache, maire de Pirey. Une fenêtre d’espoir avait bien été entrouverte en 2022 autour
finalisé. Toujours en attente de la pose du gazon synthétique. Qu’importe ce timing un peu contrarié. Tous, ici, semblent se réjouir de pouvoir enfin jouer
Après la phase de travaux, l’inauguration est prévue le 19 octobre.
EN BREF
SAINT-VIT Insolite Des burgers à base de viande sauvage Dans leur food-truck, Stéphane Bresson et Sandrine Bôle ont pris le parti de ne vendre que de la viande de gibier. Un concept qui séduit les amateurs du genre mais pas que… Le “Wild” faisant désormais parler de lui bien au-delà de Saint-Vit.
Ateliers d’artistes La Ville de Besançon lance un appel à candidature
afin d’accueillir de nouveaux artistes
professionnels dans des ateliers d’artistes sur le site de l’ancienne caserne Vauban à partir de janvier 2025. Ces ateliers sont dédiés à la création contemporaine en arts plastiques. Le dossier de candidature devra être envoyé à action.culturelle @grandbesancon.fr avant le 30 octobre. Pompiers Le label “employeur partenaire des sapeurs pompiers” est destiné à valoriser les employeurs publics ou privés qui adhèrent à la démarche d’engagement citoyen des sapeurs-pompiers volontaires en s’y associant par convention. Afin de promouvoir les entreprises labellisées, le Service d’incendie et de secours du Doubs a offert à chaque entreprise un casque avec l’inscription “Label Employeur partenaire du S.D.I.S. 25”. Un diplôme signé par le préfet, la présidente et le directeur du S.D.I.S. a été remis le 12 septembre dernier aux premières entreprises labellisées.
L e mot se passe entre amis, col lègues de travail et connaissances. Devenu prétexte à une dégusta tion sur le pouce, l’arrêt “au Wild” les mardis, mercredis et jeudis midi sur le parking de la Grande Récré à Châ teaufarine alimente nombre de discus sions. “Je n’avais jamais mangé de bur ger de cerf, tu devrais essayer.” Ouvert il y a 3 ans et demi sur le secteur de Saint-Vit, ce food-truck original, tout entier dédié au gibier, connaît un attrait grandissant, au point de s’inviter jusque dans les régions limitrophes. “Nous sommes déjà allés en Haute-Marne, en Saône-et-Loire, à Paris… sur différents salons et événements privés. Il est aussi arrivé qu’on nous sollicite de Marseille ou Genève” , énumère Stéphane Bresson, son co-gérant. Un enthousiasme qui s’inscrit selon lui “dans l’air du temps” et renvoie à l’envie de “manger plus sain, sans O.G.M. et
avec une empreinte carbone 0.” Souvent associés à une belle découverte, leurs burgers de cerf, de sanglier, de daim ou de chevreuil interpellent finalement autant qu’ils séduisent. “On nous pose souvent beaucoup de questions” , recon naît Sandrine Bôle. “Les gens sont pas mal désinformés par rapport à la chasse et au gibier, mais il suffit qu’on les éclaire sur le principe de régulation des
Stéphane et Sandrine ont ouvert un deuxième food-truck fixe vers l’auto-école Baud, à Saint-Vit.
les steaks hachés traditionnels. Pour chaque steak de gibier consommé, nous savons exactement où et qui a prélevé l’animal, dans quel atelier la transfor mation a été effectuée…” Ils sont, à ce jour, les seuls en France et en Europe à le proposer et envisagent, devant l’engouement, de le développer plus largement à l’échelle nationale. Leur clientèle se montrant très diver sifiée : “On accueille aussi des familles, que des actifs ou des sportifs qui y trou vent beaucoup de protéines et pas de gras. Les chasseurs, habitués à manger du gibier, ne constituent finalement qu’une toute petite part. Plus de 80 % de nos clients ne sont pas chasseurs” , remarquent Stéphane et Sandrine. n S.G.
de parties de chasse et provenant pour environ un tiers du Doubs et du Jura. Le couple, qui travaillait avant dans la logistique, souhaitait mieux valoriser cette viande, en évitant aussi bien les pertes induites par le nombre important d’animaux prélevés, que le recours à l’importation de viande d’élevage des Pays de l’Est (souvent pour les repas de fin d’année). “On s’est dit qu’on pou vait faire le trait d’union et mieux l’uti liser, en créant un débouché moderne à la viande de chasse.” Stéphane, qui est lui-même chasseur, se charge également de lever les doutes sur la sécurité alimentaire. “Des tests vétérinaires et sanitaires sont effectués. Divers agréments sont nécessaires. La sécurité est encore plus élevée que sur
espèces et d’équilibre du biotope pour qu’ils soient rassurés.” Un partenariat avec l’ate lier de découpe Nemrod en Alsace et avec la boucherie charcuterie “La boutique du p’tiot”, à Saint-Vit (tenu par Dominique Bague) per met de les fournir en viande sauvage. Des animaux prélevés lors
“Plus de 80 % de nos clients
ne sont pas chasseurs.”
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