La Presse Bisontine 267 - Septembre 2024

24 Retour sur info - Le Grand Besançon L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Mamirolle et Le Gratteris bientôt mariés L e projet de création d’une commune nouvelle concer nait au départ Mamirolle, la

La Presse Bisontine n°267 - Septembre 2024

Zone des Champs Chevaux : les premières acquisitions ont démarré

plus peuplée avec 1 800 habitants, et deux communes proches, de moins de 200 habitants chacune : Le Gratteris et La Chevillotte. Les trois entités partagent déjà beau coup de services en commun : école, périscolaire, cimetières, associations… Après consultation des habitants de ces trois com munes, La Chevillotte a décidé au début de l’été de poursuivre sa route seule. Mamirolle unira donc son destin juste avec Le Gratteris. “Nous avons fait un long travail préparatoire dans chacune des trois communes. Finalement, La Chevillotte a souhaité rester seule, nous respectons évidemment son

choix. Nous poursuivons donc le travail à deux avec Le Gratteris” commente Daniel Huot, le maire de Mamirolle. La prochaine étape se jouera d’ici le 30 septembre car s’ils veulent que la commune nouvelle Mami rolle-Le Gratteris soit créée au 1 er janvier prochain, les conseils municipaux doivent voter une déli bération avant le 1 er octobre. “L’ob jectif est bien celui-là, nous devrions être prêts” assure M. Huot. Si ce calendrier est respecté, un nouveau conseil municipal qui sera la somme des deux conseils sera mis en place dès janvier 2025, qui

élira le maire de la commune nou velle. Un nouveau conseil municipal de la commune nouvelle avec 30 élus sortira des urnes quant à lui à l’issue des prochaines munici pales programmées en France en mars 2026. La commune nouvelle aura plusieurs années pour har moniser les taux de fiscalité des deux actuelles communes. Sur ce point, Daniel Huot se veut ras surant : “Nos taux concernant le foncier bâti sont déjà très proches, et on peut lisser la convergence fiscale jusqu’à 12 ans au maximum. Les choses devraient bien se pas ser. ■

Sur cette grande zone de près de 20 hectares, G.B.M. rachète les terres au prix de 7 euros le mètre carré.

Daniel Huot et Cédric Lindecker (de gauche à

L a zone des Champs Che vaux à Saint-Vit, c’est, avec celle de Marchaux Chaudefontaine, un des deux grands projets d’aménagement économique lancés par Grand Besançon Métropole pour assu rer son développement. Sur près de 20 hectares, G.B.M. veut en faire une de ses nouvelles zones d’activités pour attirer de nou velles entreprises sur son ter ritoire. Après la période de fouilles qui ont permis de décou vrir d’anciennes fosses à char bonnage datant de la Protohis toire, les acquisitions foncières

ont démarré. “Nous avons déjà des accords de principe avec plusieurs propriétaires. Nous souhaiterons finaliser ces acqui sitions d’ici la fin de l’année” note Nicolas Bodin, vice-prési dent de G.B.M. chargé de l’éco nomie. Le rachat des terres se fait aux alentours de 7 euros du mètre carré. G.B.M. a également prévu d’indemniser les exploi tants actuels de ces terres agri coles. Pour cette opération, la collectivité prévoit une enve loppe globale de 70 000 euros. L’aménagement de cette zone est prévu d’ici 2027.

De leur côté, les opposants ne lâchent pas la pression. “Sur cette zone, toutes les parcelles sont cultivées, on n’est pas sur de la friche ! Certaines sont éga lement louées par le lycée agri cole de Dannemarie. Il est aber rant de vouloir artificialiser toute cette zone. Un recours au tri bunal administratif n’est pas exclu” note François Favory, un des opposants à cette future Z.A.E. Une réunion des oppo sants devait se tenir fin août pour envisager les actions pos sibles pour tenter de faire reculer G.B.M. ■

droite), les maires de

Mamirolle et du Gratteris, poursuivent le projet pour

leurs deux communes (photo archive L.P.B.).

Chalezeule passe en mode doux

L a commune riveraine du Doubs dédie aux modes doux une grande journée de sensibilisation le dimanche 22 septembre. L’ini tiative est pilotée par Nadia Gérard-Melet, l’adjointe au maire chargée de la transition écolo gique. Ce jour-là, tous les visiteurs auront accès libre au cœur du village de 10 heures à 17 heures pour une journée dédiée aux modes de transport écologiques et durables, comme le vélo et la marche, entre autres. “La com mune de Chalezeule s’est enga gée dans le dispositif intitulé “Ma commune en transition” porté par Grand Besançon Métropole. Elle a fait un appel à initiative auprès de ses habitants autour du développement de trois thé matiques dont les “Rues apai

sées”. Le projet est né au sein d’un comité volontaire d’habitants du village. Un groupe de travail a été constitué par la commune à l’automne dernier dans une démarche de co-construction avec des habitants et des élus. C’est la première manifestation de ce type à l’échelle du Grand Besançon” explique l’élue. Cette journée du 22 septembre permettra de sensibiliser le public aux modes de déplacement alter natifs (marche, vélo, trottinette, rollers…) avec mise à disposition de matériel, et “de favoriser l’échange, la réflexion, le débat autour des avantages, des freins et des solutions à mettre en œuvre pour changer ses habi tudes à l’aide d’une fresque de la mobilité” poursuit Nadia Gérard-Melet. Au programme

également : sensibilisation du public à la gestion des déchets (ateliers, stands d’information, zéro déchet…), à l’alimentation bio et locale (food-truck, vélo smoothie…), au développement de l’économie circulaire (gratiferia, stand…) et à la préservation d’un cadre de vie sain : redécouverte du village autrement et sans CO2. Des parcours en kayak, roller, vélo (différents types), joëllette, ânes, rosalies, tandem… (accom pagnés ou balisés) sont égale ment au programme, ainsi que des randonnées pédestres. ■ La commune riveraine du Doubs promeut les modes doux. Rendez-vous le 22 septembre.