La Presse Bisontine 267 - Septembre 2024

Mensuel d'informations de Besançon et du Grand Besançon

3

Y QQ T 5*= TY \> =ǤQP\ 5 \> T Ǥ Q* \8Y \QT Ơ YB\T QB* T Q T Q # Y g TƉ 'ǤQY #QǤN'*P\ Y QTB>>Ǥ# T 5*= Ǥ Ǥ*88 lj 8 T *ǤT Ǥ TB * T Ơ =ǤQ*B> =BQ Ǥ\ ŕœŔŖƉ # Ǥ '* = T Y *88\T QǤY*B> \ g*T\ 8 ŕœŕŗ lj Ǥ 8* Q QB # NB*TTB> N Y = T Q N T Y Y \

SEPTEMBRE 2024

Mensuel d’information de Besançon et du Grand Besançon

www.presse-bisontine.fr

N° 267

Cancer du cerveau Une avancée majeure grâce à une équipe bisontine

Le professeur Georges Herbein et son équipe du laboratoire Épilab travaillent depuis 15 ans sur le rôle du cytomégalovirus dans l’apparition des cancers.

Lire en page 10

L’événement P. 6 ET 7 Pauvreté, aide alimentaire... La précarité franchit un nouveau seuil à Besançon

Le dossier P. 18 À 22 80 ans, l’anniversaire Besançon, l’histoire d’une Libération Archives et témoignages

3 782888 303004

2 Retour sur info - Besançon

La Presse Bisontine n°267 - Septembre 2024

Le domaine de la Banque de France est à vendre

Louis Lake sort un nouvel album, posthume

A près la sortie en juin de l’album Fly buster de son groupe Nightshift, un autre album posthume de Jérôme Beuret paraît le 6 septembre, cette fois-ci de son autre groupe Louis Lake. Cet album “Into the Lens” a été presque finalisé par le musicien bisontin peu de temps avant sa mort, lui qui a été emporté par un cancer à moins de 50 ans. C’est son ami Gaël Benyamin, compère de Nightshift qui a réalisé le mastering de l’album, ultime étape. C’est d’ailleurs à la suite de ce travail que le musicien parisien a décidé de réécrire, jouer et enregistrer les chansons de l’album Flybuster. “Quelques jours avant sa mort, Jérôme m’a confié qu’il voulait finir son album de Louis Lake” , se remémore Marie-Noëlle, sa maman pour qui Jérôme revient par ses disques. Cette dernière a souhaité que les bénéfices de la vente de l’album soient

reversés pour soutenir le projet d’un centre multidisciplinaire en santé intégrative dans le domaine de l’oncologie à Besançon. Pour lutter contre le cancer, Jérôme Beuret avait choisi une approche alternative et rejeté la médecine conventionnelle. “L’ap proche intégrative intègre la médecine conventionnelle et une médecine complé mentaire, comme la sophrologie, l’hypnose, le yoga, les approches artistiques… La per sonne est au centre du projet, et cette approche aide à supporter les traitements. Je pense que Jérôme, s’il avait eu ça, aurait accepté la médecine conventionnelle” , explique Marie-Noëlle. Par ailleurs, l’album s’accompagne d’un livret regroupant des témoignages de personnes ayant côtoyé le Bisontin. Enfin, cet album symbolise aussi le rêve de Jérôme qu’il a soufflé juste avant de mourir : “Revenir pour sauver des gens.”

Le bâtiment historique est à vendre, mais aussi son parc de plusieurs hectares.

Une rencontre est organisée le 7 septembre à 18 heures au F.J.T. de la Cassotte à Besançon pour présenter l’album et le projet. L’album est disponible à la librairie Grand Forum et sur le site Helloasso. ■ Jérôme Beuret avait presque finalisé le second album de Louis Lake “Into the Lens” avant de décéder d’un cancer en juin 2023.

A u cœur de la Boucle, un écrin de verdure de plusieurs hec tares dont beaucoup de pro meneurs qui longent la rue Lecourbe ne soupçonnent même pas l’existence. Ce havre de verdure propriété de l’État est à vendre ! “Tous les jours, ça a été un vrai bonheur de traverser ce parc au petit matin au son des oiseaux” commentait Jean-Luc Mesure, le directeur de la Banque de France de Besançon à l’occasion de son départ mi-juillet pour de nouvelles

fonctions à Marseille (son succes seur qui arrive le 2 septembre est Laurent Quinet, ex-directeur de la Banque de France du Haut Rhin). La Banque de France quittera ce bâtiment historique de la rue de la Préfecture pour rejoindre la City. “Le déménagement n’est pas prévu avant fin 2026 ou début 2027. Les services fiscaux sont en train de déterminer le prix de vente du bâti ment et du parc” indique la pré fecture du Doubs. Avis aux ama teurs ! ■

Le pont de la Pelote va être remplacé

C inq mois de travaux sont prévus pour remplacer le pont de la Pelote situé quai de Strasbourg à Besan çon. Le chantier a démarré il y a quelques jours. Grand Besançon Métropole, maître d’ouvrage de ces travaux, prévoit le rem placement de deux des trois travées de ce pont historique, construit en 1867.

“Les poutres structurelles datant de 1923 présentent des signes de corrosion et des perforations. Cet état de dégradation avancée nécessite un remplacement de l’ouvrage sans tarder” justifient les services de G.B.M. L’augmentation au fil des années du poids des véhicules circulant sur le pont rend ces travaux d’autant plus

nécessaires selon la collectivité. À l’issue du chantier, le pont de la Pelote pourra ainsi accueillir tous les types de véhicules, sans restriction de tonnage. “Le processus de remplacement implique la découpe de l’ancien tablier en blocs, qui seront ensuite retirés à l’aide d’une grue mobile. Le nouveau tablier, réalisé entièrement en béton armé pour une plus grande dura bilité et un entretien facilité, sera constitué de dalles préfabriquées en usine. Ces dalles seront livrées sur place et posées par la grue mobile, puis un bétonnage complémentaire viendra recouvrir l’en semble.” Les revêtements de la chaussée et des trottoirs seront également refaits. G.B.M. investit quelque 410 000 euros hors taxes dans l’opération. Pendant cette période, la circulation piétonne et cycliste sera maintenue. Des déviations sont mises en place pour les véhicules à moteur. ■

Le vieux pont de la Pelote a été fragilisé par les ans. Le chantier a démarré pour 5 mois de travaux.

Laurent Quinet (à gauche) succède à Jean-Luc Mesure (à droite) à la tête de l’institution bancaire.

Éditorial Élan

hostilités semblent déjà avoir repris le dessus, laissant hélas réapparaître les vieux démons de la division et l’impossi bilité de considérer qu’un compromis poli tique ne signifie pas une compromission et un abandon de ses convictions. Les Jeux paralympiques qui se déroulent actuellement donnent à nouveau à voir une France ouverte, généreuse, empa thique et inclusive. Sur le plan économique, l’I.N.S.E.E. a estimé que les J.O. permet traient de booster le P.I.B. de la France d’au moins 0,3 point. C’est désormais à nos dirigeants, alors que devait enfin accoucher en cette fin août, et dans la douleur, un nouveau gouvernement pour donner un nouveau cap à la France, de tirer la leçon de cette parenthèse enchan tée des J.O. pour donner au pays la cohé sion nécessaire à ce que ne retombe pas comme un soufflé la formidable dynamique estivale qui a uni les Français dans un même élan. ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser

enclencheront-ils cette dynamique positive qui avait été bien réelle à l’époque, avec cette idée que le vivre ensemble était pos sible en même temps que la croissance économique avait été au rendez-vous de ces années finissant le millénaire ? Ou alors, oubliant cette douce naïveté, faut il craindre que cet engouement et cette confiance retrouvés, cette fierté d’être Français, n’aient été qu’une rapide paren thèse estivale enchantée et que cette ren trée sonne comme un dur retour à la réa lité dans un pays où les actes de violence répétés, y compris à Besançon, éteignent tout espoir de rebond ? Bien sûr on préfère opter pour la première idée, espérant que la dynamique des J.O. ait infusé sur l’en semble de la société française, et que les perspectives sombres d’une rentrée dou loureuse sur les plans politique (c’est cer tain…) et économique fassent plutôt place à un relent de dynamisme. Sur le plan politique, après la trêve olympique, les

Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. Ont collaboré à ce numéro : Alexandre Arbey, Sarah George. Directeur artistique : Olivier Chevalier. Conception pubs : Éloïse Perrot. est éditée par la société “Publipresse Médias” S.I.R.E.N. : 424 896 645 Rédaction et publicité: 0381679080 E-mail: redaction@publipresse.fr Crédits photos : La Presse Bisontine, Commune de Chalezeule, G.B.M., E. Garault, C. Gaulard, Histoire des Chaprais, M.R.D., M. Moreuille, Y. Petit, S.D.I.S. 25, J. Varlet, Ville de Besançon. équipe commerciale : Virginie Girardot, Anthony Gloriod. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N.: 1623-7641 Dépôt légal : Août 2024 Commission paritaire : 0225 D 80130

E si la France n’était pas ce pays raciste et rabougri que s’échinent à présenter certains médias natio naux? Le visage que la France a montré à l’occasion des Jeux olympiques cet été à Paris est celle d’un pays auda cieux, ouvert, optimiste et visionnaire. Aux passions tristes que d’aucuns s’éver tuent à entretenir, le pays a montré une autre facette, plus lumineuse, fier de lui même, bien loin du déclinisme morbide dans lequel tentent de nous entraîner les oiseaux de mauvais augure nostalgiques d’une France fantasmée qu’ils disent dis parue. L’autodénigrement a laissé la place à la fierté. Comme il y avait eu à l’issue de la première victoire de la France en Coupe du Monde de football en 1998 - avec sa fameuse symbolique black-blanc beur -, les Jeux Olympiques de Paris

200 QU’À € 00 AU 30 SEPT R OFFERT Q R TEMBRE * TS

JUSQ ER DU 1 O J Q

25 E on 5 000 Besanç Espace Valentin SCHMIDT

www.hom

t medesign.schmid

SCHMIDT GROUPE SAS - RCS COLMAR B rt de *Offre limitée à 2000 € de remise à pa r

B 326 784 709. Crédit photo : Luc FREY et Atelier Marc BA e 20000 €TTC d’achat meubles hors pose,hors livraison,r

ARRAL BARON. remise exclusivement valabe les meubles.Détails et co sur nditions des offres sur www.homedesign.schmidt et dans le

rticipants. es points de vente pa

4 L’interview du mois

La Presse Bisontine n°267 - Septembre 2024

SAPEURS-POMPIERS

Le patron du S.D.I.S. 25

“L’organisation des pompiers est désormais plus proche des besoins de la population” Stéphane Beaudoux, le chef

L a Presse Bisontine : La réorganisation des secours a été lancée dans le Doubs, elle est officielle depuis le début de l’année. Fini les groupements territo riaux, places aux compagnies de pom piers, plus proches des bassins de vie. Pourquoi avez-vous souhaité cette nouvelle organisa tion ? Stéphane Beaudoux : Cela fait plus de deux ans qu’on y travaille. Cette réorganisation a pris effet au début de l’année, elle est toujours en cours. C’est un énorme chan gement qui a nécessité la mobilité interne de 70 officiers professionnels qui ont soit changé de lieu de travail, soit changé d’emploi par une mobilité fonctionnelle. Il a fallu bien expliquer cette réforme aux pompiers volontaires sur le terrain. L.P.B. : Quelles ont été vos motivations pour tota lement réorganiser la carte départementale des pompiers ? S.B. : Nous sommes partis de plusieurs contrats partagés par tous. D’abord, on subit depuis plusieurs années un effet ciseau entre le nombre de sollicitations opérationnelles qui sont en augmentation depuis plusieurs décennies, liées notam ment aux évolutions sociétales qui se traduisent par un certain “consumérisme” des services publics, renforcé par le vieil lissement de la population et aussi l’aug mentation de l’individualisme dans notre société. Notre activité est le reflet des mouvements de notre société. Et à l’in verse, la courbe de la disponibilité de nos sapeurs pompiers volontaires ne cesse de baisser. Le Covid par-dessus cela a également changé les mentalités. Le beau modèle de ce service public basé sur l’engagement citoyen, héritier de 1789, est de plus en plus difficile à main tenir. D’où la nécessité de mettre en place cette réforme. L.P.B. : Les solutions déjà expérimentées comme l’engagement différencié ne suffisaient donc pas ? S.B. : L’engagement différencié consiste en effet à laisser la possibilité à nos sapeurs pompiers volontaires de ne faire que les missions qu’ils souhaitent, cela afin d’alléger leur charge et cela fonc tionne bien. Mais en effet cela ne suffisait pas. Partant de ce constat et de celui que les pompiers volontaires ont toujours besoin de plus d’accompagnement et des pompiers du Doubs, explique les raisons qui l’ont poussé à réformer l’organisation territoriale du service d’incendie et de secours départemental pour plus d’efficacité et une meilleure organisation.

d’un management de proximité, notamment les chefs de centre, on a donc décidé de sup primer les trois grands groupements qui cou vraient le département pour créer des compa gnies. Les groupements étaient parfois très éloi gnés pour les chefs de centres. Les trois grou pements ont donc été dissous en janvier der nier et on a créé à la place 12 compagnies, beaucoup lus proches des bassins de popula tion. Nous avons dés ormais des unités beau coup plus proches du terrain. Le principal avantage de cette nou velle organisation est

Cette nouvelle organisation a été officiellement présentée avant l’été lors d’une journée spéciale à la Saline royale d’Arc-et-Senans.

“On subit depuis plusieurs années un effet ciseau.”

Zoom Les pompiers de Besançon fêtent leurs 500 ans d’existence !

S ébastien Freidig, le chef de groupement des services tech niques et de la logistique des pompiers du Doubs, et ancien chef du centre de secours de Besançon Centre est à ses heures perdues un passionné d’histoire. À tel point qu’il a consacré un livre sur “500 ans d’histoire des sapeurs pompiers de Besançon”. Fruit d’une vingtaine d’années de recherche et d’études. C’est donc lui qui est l’initiative de cet anniversaire qui sera célébré par des portes ouvertes le week end des 21 et 22 septembre à la caserne de Besançon-Brûlard. “Cela fait près de 20 ans que je m’intéresse à l’histoire des pompiers. J’ai passé des centaines d’heures à dépouiller les archives municipales et dépar tementales. Avec ce texte datant de 1524 qui crée officiellement un corps de sapeurs à Besançon, l’occasion était trop belle !” s’enthousiasme le professionnel bisontin. Depuis plusieurs mois, chaque jour à 17 heures pile, sur la page Face book “Pompiers Besançon 500 ans”,

de faciliter la disponibilité des sapeurs pompiers volontaires. Exemple au centre de secours de Valdahon : avant la réforme, il n’y avait plus de professionnels rat tachés à ce centre et les volontaires étaient tellement sollicités qu’ils n’ar rivaient plus à assurer toutes les inter ventions. Sur une compagnie, il y a dés ormais deux officiers professionnels, un chef et son adjoint, et ils seront assistés à terme de deux sous-officiers profes sionnels. Chaque compagnie regroupe entre 300 et 600 sapeurs pompiers volon taires. L’organisation des pompiers dans le Doubs est désormais plus équilibrée, plus homogène et plus proche des besoins de la population. Et chaque chef de centre peut désormais être accompagné par un professionnel. L.P.B. : Les premiers résultats positifs se font déjà sentir ? S.B. : Clairement oui. Au centre de secours de Maîche par exemple, nous n’avions plus que trois pompiers volontaires en astreinte. Le fait d’avoir créé une com pagnie à Maîche et placé des profession nels nous a permis de retrouver une dis ponibilité de 9 volontaires. Cette réorganisation territoriale et fonctionnelle apporte une vraie dynamique positive.

Sébastien Freidig publie une photo historique originale relatant un évé nement lié aux pompiers de Besan çon. La base de ce livre comportant plus de 500 photos. Édité aux édi tions Sekoya, ce livre signé Sébastien Freidig est réservable via une sous cription ouverte jusqu’au 15 sep tembre. Outre l’exposition de photos et les conférences prévues à l’occasion des portes ouvertes des sapeurs pompiers de Besançon les 20 et 21 septembre, le commandant Frei dig animera plusieurs conférences sur le sujet, notamment le 27 sep tembre au congrès national des sapeurs-pompiers de France à Mâcon, le 11 octobre avec l’asso ciation des médaillés de l’ordre des palmes académiques, le 22 octobre avec le Rotary club de Besançon, le 20 novembre avec le collectif des Chaprais, le 15 janvier 2025 avec l’association des amis des archives de Franche-Comté et le 12 avril 2025 avec la Société d’Émulation du Doubs. n

Le commandant Sébastien Freidig consacre un livre richement illustré et documenté à l’histoire des pompiers de Besançon.

L.P.B. : Ce mouvement n’est pas terminé ?

L’interview du mois 5

La Presse Bisontine n°267 - Septembre 2024

Le contrôleur général Stéphane Beaudoux, directeur départe mental des services d’incendie et de secours du Doubs.

La nouvelle organisation des pompiers du Doubs en 12 compagnies.

Les pompiers du Doubs en chiffres

des gardes casernées dans tous les centres de secours qui ont des gardes postées. Cette compagnie pourra aussi servir de réserve opérationnelle sur les gros évé nements. Cette 13 ème compagnie sera finalisée d’ici la fin de l’année. L.P.B. : Où en est la féminisation du corps des sapeurs pompiers ? S.B. : Elle évolue d’année en année. Les femmes représentent aujourd’hui 24 % de nos effectifs. Chez les J.S.P. (jeunes sapeurs pompiers volontaires), cette part est quasiment de 50 %. À terme, les effec tifs des pompiers du Doubs devraient donc être équilibrés entre les femmes et les hommes. n Propos recueillis par J.-F.H.

l 3044 agents au S.D.I.S. 25, dont 2938 sapeurs pompiers (et 106 personnels administratifs) l 2535 pompiers volontaires et 403 professionnels. l 195073 appels reçus par le centre opérationnel. l 534 appels par jour. l 34857 interventions par an. l 95 interventions par jour. l 1 intervention toutes les 5 minutes. l 29428 victimes secourues. l Évolution de l’activité:

+ 22 % par rapport à 2012. l Un budget de 75,2 millions d’euros. l Délai d’intervention moyen: moins de 20 minutes dans 80 % des cas (temps de traitement de l’appel compris). l Sapeurs-pompiers engageables en moins de 10 minutes: plus de 400 en journée, plus de 650 la nuit. l 27 actes d’agressions envers des sapeurs pompiers. Chiffres 2023, source S.D.I.S. 25

candidats qui souhaiteraient s’engager, c’est le cas surtout en milieu urbain où nous avons des effectifs suffisants. Et en zone rurale, on est également obligés d’en refuser car leur domicile est parfois trop éloigné de la caserne. D’où justement la création de cette 13 ème compagnie qui va nous servir, soit à prendre des profils très spécialisés, ou d’avoir à disposition des volontaires qui pourront prendre

S.B. : Non, nous sommes toujours en phase de mise en place. Nous sommes en train de créer une 13 ème compagnie de réserve et d’appui pour soutenir les compagnies qui viendraient à manquer d’effectifs. L.P.B. : Qu’en est-il du recrutement des pompiers volontaires ? S.B. : Nous sommes confrontés à un vrai paradoxe. D’un côté, nous refusons des

NOUV VELLE ENSE EIGNE

UNI TOUS NOUVE

à Besanç rue au 110 LA VI S CONTRE EAUX PROD nçon

de Dôle ! E CHÈRE DUITS

! ME SCANNANT L’APPLICATION EN RETROUVEZ

SCANNEZ-MOI

INTER 110 rue Ouvert RMARCHÉ SAINT FERJEUX e de Dole - 25 000 BESANÇON - 03 81 52 08 40 t du lundi au samedi de 8h30 à 20h et le dimanche de 8h30 à 12h30

6 L’ÉVÉNEMENT

La Presse Bisontine n°267 - Septembre 2024

Les besoins sociaux des Bisontins augmentent

l Besançon Analyse des besoins sociaux La population, notamment les seniors, se paupérise Comme chaque année, le C.C.A.S. de Besançon publie son Analyse des besoins sociaux. De ce document dense ressortent plusieurs observations : la population bisontine se paupérise et les besoins s’accroissent. Un constat qui se heurte aux problématiques financières de la structure (photo d’introduction J.-C. Sexe - Ville de Besançon).

300

Évolution de la fréquentation des distributions d’aide alimentaire entre 2021 et 2023 2 Semaines de référence du 2 au 24 novembre de chaque année 2021 2022 2023 Capacité d’accueil maximale théorique

150

135

130

130

120

110

110

70

Diaconat

Ozanam Saint-Claude

Épigrette Grette

Potages & papotages Palente

Croq’soleils Clairs-Soleils

Battant

Croix-Rouge public centre

Croix-Rouge centre divers

Croix-Rouge étudiants

Croix-Rouge Planoise

Montrapon

Saint-Ferjeux

les jours” , constatent les deux hommes. Tous les trois mois, le nombre de passages est remonté, permettant un suivi très précis. Ainsi, en 2023, l’A.B.S. relève une “évolution vers un niveau proche de 2300 ménages (soit environ 5000 personnes) servis chaque semaine. La limite du nombre de ménages en mesure d’être servis par les associations distributrices, évaluée à 2 500, est atteinte à plu sieurs reprises.” Et ce quel que soit le quartier de distribution. L’A.B.S. a notamment permis de relever une intensification des besoins et de la pauvreté des publics fragiles. “Il n’y a pas plus de monde mais il y a plus de besoins” , note Samuel Philippe. De même, l’A.B.S. permet d’ob server une paupérisation des seniors, “certains ménages, notam ment âgés et sans perspective d’évo lution positive de leurs ressources, s’inscrivent désormais à long terme

les bénéficiaires de l’aide alimen taire se sont vus proposer des entrées gratuites à la piscine. Ce dispositif a été reconduit. Et cette année, en plus des entrées à la pis cine, des entrées au musée étaient proposées. L’A.B.S. permet d’avoir des actions conjointes avec d’autres services, d’autres structures.” Alban Soucarros, le directeur géné ral du C.C.A.S. abonde : “L’A.B.S. pointe des besoins fréquents, nous mobilisons des moyens. C’est un outil vivant et un élément de com munication et de dialogue entre les collectivités, les associations, etc.” Dans cette optique, le C.C.A.S. coordonne une dizaine d’associa tions d’aide alimentaire et applique une charte de l’aide ali mentaire communale. Car dans ce domaine-là, les besoins s’ac croissent fortement. “Nous voyons des bénéficiaires, qui auparavant ne venaient qu’une fois par semaine ou par mois, venir tous

rédigée annuellement à Besançon. Un choix politique qui s’explique par une volonté de suivre au plus près les évolutions des besoins et intégrer ainsi des problématiques émergentes au projet social. Ce dernier court jusqu’en 2026 et établit la feuille de route des actions du C.C.A.S. Chaque année, l’A.B.S. traite un sujet en parti culier qu’il met en avant, en plus des domaines habituels (logement, santé, démographie, emploi, revenu, etc.). Pour la dernière édi tion, le focus a été fait sur les quar tiers prioritaires, avec l’arrivée de deux nouveaux, Battant et les Hauts de Saint-Claude. À titre d’exemple, l’A.B.S. 2022 a traité la problématique du sport. “Nous avons vu émerger la pro blématique de l’accès au sport lié à la famille, explique Samuel Phi lippe, chargé de mission au C.C.A.S. et à la tête de la rédaction de l’A.B.S. 2023. L’année suivante,

C’ est un peu la Bible du C.C.A.S. de Besan çon. L’Analyse des Besoins sociaux (A.B.S.), document à réaliser obli gatoirement tous les cinq ans, est blématiques émergent sur le long terme : la paupéri sation d’un public senior et l’intensification des besoins et de la pauvreté des publics fragiles. Réalisée chaque année par le C.C.A.S., l’Analyse des besoins sociaux permet de comparer les évolutions des besoins des habitants au fil des ans. Deux pro

Samuel Philippe, chargé de mission, et Alban Soucarros, directeur général du C.C.A.S., de Besançon,

observent une paupérisation de la population.

L’événement 7

La Presse Bisontine n°267 - Septembre 2024

les notair un écha biens im

aires vous proposent antillon de leurs mmobiliers ...

l C.C.A.S. La délicate question financière Doit-on s’inquiéter de la santé financière du C.C.A.S. ? En février dernier, le conseil municipal a voté une rallonge financière d’1 million d’euros pour le C.C.A.S. Portant le budget total à 11 millions d’euros, ce coup de pouce n’a pas manqué de faire réagir les élus de l’opposition. Car face à des besoins accrus, les finances du C.C.A.S. s’étranglent.

APP

PARTEMENT

M MAISON

8

€ 7 000

210 000

BESANÇON (BUTTE) Dans un immeuble de 1954 , ré cemment ravalé avec isolation exté rieure, isolation des combles et du sous sol, un appartement T2 loué, situé au 4 e étage sans ascenseur, en bon état, fenêtres PVC double vitrage, chauffage individuel au gaz. Il comprend entrée, salle de bain avec baignoire, wc indépendant, sé jour, cuisine simple, une chambre, dressing. En annexe une cave et un Taxe foncière environ 680 € Charges trimestrielles de 204 € onso : Ener DPE C rg. 211 DPE Emiss. CO2 : 45 Honoraires inclus : 6 576 € grenier.

THISE Dans un lotissement, au calme, ne maison mitoyenne de 1980, onstruite sur un terrain de 440 m². lle comprend entrée, salon sé our avec accès terrasse et insert RLV FXLVLQH ZF VDOOH G·HDX HW ne chambre au rez de chaussée. O·pWDJH GHX[ FKDPEUHV HW XQH alle de bain avec baignoire et wc. enêtres PVC double vitrage, vo ets battants bois, chauffage cen T D un co E jo ER un ­ salle de bain avec baignoire et wc. F lets battants bois, chauf ets battants bois, chauffage cen al au gaz. n annexe un garage, une cave. révoir rafraichissement.

C e duel est loin d’être nouveau et prouve à nouveau les dif férences de vues entre droite et gauche sur le service public et ses missions. Notamment celles du C.C.A.S. qui, à Besançon, en assure de nombreuses. Trop pour Ludovic Fagaut qui s’alarme de la situation financière de la structure dont les besoins n’ont de cesse de s’alourdir. “Dans le cadre des derniers budgets, à chaque fois, il y a eu un vote sur des rallonges finan cières. Inévitablement, cela montre qu’il y a une problématique financière au sein de la structure. Le C.C.A.S. assure des missions qui ne sont pas obligatoires comme le service d’aide à domicile. Ce service est déficitaire, avec des problèmes de recrutement car les salaires sont bien plus importants dans le privé, sans compter les arrêts maladies et le taux de remplacement. Le modèle économique du service d’aide à domicile est à ques tionner. La maison des Seniors place Pasteur, c’est facultatif, tout comme réaliser une Analyse des besoins sociaux tous les ans. Le C.C.A.S. assure tout ça en conscience mais si les difficultés

L’aide à domicile est le secteur le plus vorace des finances du C.C.A.S. (photo d’il lustration).

tr E P D D H

onso : Ener DPE C rg. 268 DPE Emiss. CO2 : 43 Honoraires inclus : 11 908 €

OMP SCP ÉTUDE ANDRÉ C PA negociation.25059 Toutes les publicités présentes sur cet o re de vente. * HN : Honor raires de négocia

AGNE - 03 81 51 42 89 9@notaires.fr tte double page ne valent pas négociation

remplissage et d’occupation de ces rési dences ne permet pas aujourd’hui d’avoir un équilibre financier. Le modèle de ces résidences autonomie n’est peut-être pas celui que les gens voudraient avoir, ils veulent rester à domicile.” Ce dernier avance notamment comme piste l’appel au secteur privé pour le service d’aide à domicile. “On le voit bien. Le service public apparaît bien plus onéreux qu’un service privé.” Cet argument entre en contradiction avec les valeurs du C.C.A.S. portées par sa vice-présidente Sylvie Wanlin, notamment celle d’offrir une tarification sociale pour une place en résidence autonomie. “Nous avons des valeurs d’innovation sociale, d’humanité, c’est notre socle, notre A.D.N., souligne Sylvie Wanlin. Si on ouvre au privé, c’est sûr que nos finances se porteraient mieux mais certains de nos bénéficiaires ne seront plus accompagnés. Les trois quarts de nos bénéficiaires vivent avec moins de 1 500 euros. L’aide à domicile intervient vers les plus précaires. Là où le privé ne va pas. Nous sommes dans une phase d’extrême vigilance, nous travaillons sur des pistes d’opti misation, sur le sauvetage du navire C.C.A.S. Mais le C.C.A.S. n’abandon nera pas les publics les plus précaires, c’est impossible.” L’élue, également présidente de l’Union départementale des C.C.A.S. constate qu’il faut revoir le modèle économique de ces structures, entièrement dépen dantes des subventions des communes, Département et État. “Il faudrait peut être que l’État décide d’une dotation, on ne peut pas être aussi dépendants des financeurs, d’autant plus que les finances publiques se tendent” , poursuit l’élue. Aujourd’hui, “la situation économique du C.C.A.S. de Besançon est encoura geante même s’il y a des clignotants.” La vente de la résidence autonomie Huot a apporté 300 000 euros d’écono mie. “Cette résidence représentait les trois quarts du déficit des résidences autonomie, reprend Sylvie Wanlin. Nous avons fait un travail important sur les résidences autonomie en les rendant conforme aux attentes, on travaille sur l’attractivité.” Plusieurs raisons expliquent la situation financière du C.C.A.S. et remontent au

financières sont trop importantes, est ce que le C.C.A.S. ne devrait pas se concentrer sur ses missions premières ?” , interroge Ludovic Fagaut. En l’espèce, les missions obligatoires d’un C.C.A.S. est d’assurer la domiciliation, réaliser une analyse des besoins sociaux tous les cinq ans et instruire les aides légales. L’élu d’opposition pointe aussi les rési dences autonomie, notamment la rési dence Huot qui a fermé. “Le taux de

toutefois que le secteur d’aide à domicile grève les finances, le C.C.A.S. a lancé une étude d’optimisation. Autre domaine, l’aide alimentaire, qui draine chaque jour de plus en plus de personnes, pèse lourdement. Enfin, ancré dans ses valeurs d’humanité et de solidarité, le C.C.A.S. a refusé de faire payer à ses bénéficiaires l’euro supplémentaire demandé par le Dépar tement aux Établissements médico sociaux. “Le C.C.A.S. se prive ainsi de 60 000 euros de recettes” , relève Sylvie Wanlin. Reste qu’en 2023, le C.C.A.S., grâce à la vente de la résidence Huot et de la subvention supplémentaire de la Ville d’1 million d’euros, dégage un bénéfice de 2,8 millions d’euros dont 1,25 million d’euros de la vente de la résidence Huot. Ce montant sera laissé en fonctionnement ou en investisse ment, selon le choix politique. “On se redresse mais il faut être vigilant” , conclut la vice-présidente. D’autant plus qu’à l’avenir, et l’Analyse des besoins sociaux réalisée annuellement le montre clairement : les besoins s’ac croissent face à une paupérisation et un vieillissement de la population. n L.P.

moment de la crise sanitaire. D’une part, le C.C.A.S. a absorbé les revalo risations salariales imposées par le Ségur de la santé, 70 % des dépenses de fonctionnement de la structure sont concernées par la masse salariale (soit près de 400 agents). D’autre part, le Covid a signé un défaut d’occupation des résidences autonomie. L’aide à domicile est également un sec teur qui accuse un déficit de près d’1 mil lion d’euros. Le recrutement de profes sionnels reste très compliqué. Sylvie Wanlin relève également un problème de tarification. “La tarification dépend du Département. Nous avons mené une négociation via un C.P.O.M. (contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens), le Département a augmenté son tarif socle d’1 euro. En 2023, pour l’aide à domicile, le prix de revient (pour 91 000 heures) est de 38,14 euros par heure quand le Département octroie 30,61 euros. Le reste à charge est financé par le C.C.A.S. Le Département fixe un tarif d’intervention auprès du bénéfi ciaire mais ne prend pas en compte le travail que nous menons pour l’attrac tivité du métier, la prise en charge des frais des professionnels…” Conscient

revient avec un meilleur taux d’occu pation. Le C.C.A.S. applique une tari fication accessible socialement. Pour un appartement en résidence autonomie, le loyer et les services proposés s'élèvent à 750 euros. “C’est un choix politique confirmé que le C.C.A.S. propose un ensemble de services: aide à domicile, portage de repas, téléassistance, reprend Alban Soucarros. Nous avons fait le choix d’avoir un spectre large d’inter vention. D’autant qu’avec le virage domi ciliaire, est-ce que l’aide à domicile aug mentera ou l’occupation des résidences autonomie ? Quel équilibre ? D’où l’im portance de l’A.B.S. qui permet d’avoir une meilleure observation.” Fort de près de 400 agents, le C.C.A.S. fait partie du réseau de C.C.A.S. des grandes villes. Non pas grâce à son nombre d’habitants mais par rapport à ses actions. Du fait de son histoire, il est également reconnu pour son inno vation sociale et demeure une référence au niveau national. Malgré cela, comme d’autres C.C.A.S., celui de Besançon est confronté à une situation financière compliquée. n L.P.

dans le dispositif.” La problématique du Grand âge s’annonce en outre comme l’un des défis majeurs qui attend le C.C.A.S. et la Ville, plus généralement. Les 60 ans et plus représentent aujourd’hui près du quart de la popu lation bisontine, soit 23,1 %, dont près de 10 000 Bisontins âgés de plus de 75 ans. “Il y a effectivement un enjeu par rapport aux personnes âgées. L’A.B.S. observe un public senior, néo-retraité sans ressources, remarque Alban Sou carros. Les antennes sociales de quartier ont remarqué une hausse importante d’activités d’accompagnement de ces publics-là. Et l’âge des usagers augmente. On s’empare complètement de cette pro blématique, d’ailleurs le vieillissement fera l’objet du focus du prochain A.B.S.” La Maison des seniors, place Pasteur, se penche notamment sur le parcours logement des seniors. Le C.C.A.S. orga nise aussi une journée en octobre sur l’habitat senior. Par ailleurs, le C.C.A.S., le premier en France à instaurer ce type de structure, gère entre autres missions les résidences autonomie qui ont connu des difficultés avec la crise sanitaire. Actuellement, la dynamique

DE BESANÇON EN 2020 RÉPARTITION DE LAPOPULATION

Sylvie Wanlin rejette l’appel au secteur privé, contraire aux valeurs d’innovation sociale et d’humanité du C.C.A.S.

Ludovic Fagaut s’alarme des finances du C.C.A.S., pour qui la structure gère trop de missions facultatives.

0-14 ans

% 28,9 15-29 ans

30-59 ans

60 ans ou +

15

% 5

% 33

% 23,1

8 Besançon

La Presse Bisontine n°267 - Septembre 2024

ANNIVERSAIRE Un quatrième terminus 75 millions de voyageurs transportés en dix ans Le tramway de Besançon célèbre ses dix ans le 30 août, avec un programme de festivités spécial. 5 nouvelles rames longues doivent être mises en service progressivement à partir de septembre 2025.

Jour de liesse le 30 août 2014. L’initiateur du tram Jean-Louis Fousseret inaugurait le tramway de Besançon (photos

D es confettis, des pail lettes, une foule immense… Nous étions le 30 août 2014, il y a tout juste dix ans. Jean-Louis Fousseret, président de G.B.M. et initiateur du projet, entamait

travaux sur de nombreux com merces touchés par le chantier, plus personne ne semble aujourd’hui remettre en cause l’existence de ce moyen de trans port. En 10 ans, le tram aura trans porté quelque 75 millions de voyageurs sur ses deux lignes T1 et T2, la première allant jusqu’à la zone des Marnières à Chalezeule, la première bifur quant jusqu’à la gare Viotte. “La fréquentation du tram a connu une hausse régulière jusqu’à la crise sanitaire. Nous retrouvons quasiment, depuis l’an dernier, les chiffres de 2019” résume Carol Ambrosini, directeur mar keting et clients de Ginko. En 2015, première année pleine de son exploitation, le tram a trans porté 7,9 millions de voyageurs, soit 31 000 voyageurs (en jours de semaine en temps scolaire). “Nous sommes aujourd’hui à 8,8 millions, nous devrions être

son dernier mandat. L’heure était à l’euphorie, après les doutes et les critiques qui ont entouré pendant des années la décision de construire un tram way à Besançon. À l’exception des conséquences fâcheuses des

archives G.B.M.).

G.B.M. La réalisation d’un quatrième terminus au niveau de Brûlard est également à étude pour pou voir augmenter la cadence des trams de Brûlard à Viotte éga lement. “La décision doit être prise l’an prochain” précise l’élue. Le budget d’investissement de ces 5 nouvelles rames allongées signées Alstom est de 18,5 mil lions d’euros hors taxes. Pour les dix ans du tram ce 30 août 2024, G.B.M. a pro grammé une journée spéciale avec un service de restauration l’intérieur du tram, “un gros gâteau” , et des animations fes tives le long du parcours. Mais contrairement au 30 août 2014, pas de gratuité à bord du tram cette fois-ci! n J.-F.H.

mi-juillet. Les premières seront livrées au printemps 2025 pour une mise en service avant la fin de cette même année” indique Yann Chauvin, directeur des transports à G.B.M. “Grâce aux

à 9,1 millions à la fin de cette année, et d’ici deux ans, atteindre les 9,5 millions.” L’objectif de départ était de 40000 voyageurs par jour. C’était sans compter sur la non réalisation de nouveau quartier des Vaîtes (toujours empêché par les mouvements contesta taires), la démolition des 408 (dans l’attente du nouveau quar tier Grette-Brûlard-Polygone), et la baisse de population à Pla noise (à cause des déconstruc tions). Ginko compte sur une hausse de la fréquentation grâce à l’ar rivée de 5 nouvelles rames dès l’automne prochain qui doivent permettre d’augmenter la fré quence des trams aux heures de pointe. “La construction de ces nouvelles rames a démarré

nouvelles rames (220 places au lieu de 130), la fréquence des trams pourrait passer de 12 à 10 minutes sur chaque ligne, et de 6 à 5 minutes sur le tronc com mun, entre les Hauts-du-Cha zal et Micaud” précise Marie Zéhaf, l’élue chargée des transports à

Coût des 5 nouvelles rames : 18,5 millions d’euros hors taxes.

Le tram était gratuit le 30 août 2014. Ce n’est pas le cas pour la journée festive du 30 août 2024.

APPARTEMENTS NEUFS VALDAHON NOUVEAU PROGRAMME IMMOBILIER A

AVANT

MAISONS INDIVIDUELLES CONSTRUCTEUR DE

APRÈS

ET EXTENSION RÉNOVATION

20/21SEPTEMBRE 2024 par GÉOTHERMIE Chau age et rafraîchissement PORTES OUVERTES EMBRE 2024

AVANT

APRÈS

0 de10h 21 SEPTE 03 81 56 20/

h à18h

23 08

-opt www.maisons - timal.com

POR U 15 DU 13 A OUVE

RTES TEMBRE 5 SEP ERTES

SS SANÇON SAN

03 8 4 Bd

n | 81 47 47 17 e d Président K

co issan-besan ennedy, 25000

r on.f çon 0 Besan

BES

* Ouverture selon autorisation préfectorale

10 Besançon

La Presse Bisontine n°267 - Septembre 2024

C.H.U

Lutte contre le cancer Avancée majeure dans la recherche grâce à un médecin bisontin Le professeur Georges Herbein et son équipe du laboratoire Épilab ont pour la première fois établi que le cytomégalovirus, un virus de la famille des herpèsvirus, est à l’origine du glioblastome. Cette découverte amène l’espoir de nouveaux traitements et d’un vaccin pour éviter le développement de ce cancer du cerveau répandu et quasiment incurable.

Le professeur Herbein et son équipe du laboratoire Épilab travaillent

depuis 15 ans sur le rôle du

cytomégalovirus dans l’apparition des cancers.

C’

l’immunothérapie pour combattre le glioblastome et les cancers associés au C.M.V. “S’il y a détection de C.M.V. dans la tumeur, on pourrait vacciner contre le C.M.V., et de cette manière booster les défenses immunitaires du malade et peut-être que la tumeur régresserait.” Le médecin s’appuie sur des études aux États-Unis dans lesquelles quelques cas de glioblastome ont régressé sous immunothérapie. “Le fait de démontrer la causalité du C.M.V. dans certains cancers ouvre de nouvelles possibilités thérapeutiques et est à n’en pas douter source d’espoir pour les malades.” Récemment, le rôle du C.M.V. a été évo qué dans l’apparition de certains cancers pédiatriques notamment du sang et du cerveau tel que le médulloblastome. Si les recherches du professeur Herbein et de son équipe représentent une avan cée majeure dans la recherche contre le cancer, le chemin reste encore long. Et coûteux. D’ailleurs, le mois de sep tembre, appelé Septembre en or (à l’image d’Octobre rose) est dédié à la recherche contre les cancers pédia triques et à la collecte de dons. n L.P.

est un virus oncogène à l’origine du glioblastome et probablement de plu sieurs autres cancers dont celui du sein triple négatif, de la prostate, et des ovaires. Que l’on se rassure, si beaucoup de personnes sont infectées par le C.M.V., toutes ne sont pas susceptibles de développer un cancer. “Ainsi on peut se référer au papillomavirus, poursuit le virologue. Beaucoup de femmes sont infectées par le papillomavirus, mais toutes ne développent pas un cancer. Il en serait de même pour le cytomégalo virus.” Cette découverte bisontine ouvre la voie à de nouveaux traitements pour combattre le glioblastome, notamment en développant un vaccin contre le C.M.V. “Un vaccin anti-C.M.V. permet trait d’une part d’éviter les malforma tions congénitales dues au virus, d’autre part une vaccination dans la petite enfance pourrait empêcher bien plus tard certains cancers dont le glioblas tome.” Dans le cas de glioblastome, la chirurgie, la chimio-et radiothérapie n’ont à ce jour que peu d’effet sur le cancer. Mais le professeur Herbein espère pouvoir proposer à l’avenir de

latent dans l’organisme et peut se réac tiver notamment chez les patients ayant un cancer, les patients greffés, et plus généralement lors d’une baisse des défenses immunitaires. Le C.M.V. est détecté quasiment dans 100 % des cas de biopsies de glioblastome, sans savoir si le virus est à l’origine de la tumeur ou s’il infecte une tumeur préexistante” explique le Docteur Herbein. Depuis quinze ans, contrairement aux autres travaux publiés, le médecin a axé ses recherches sur l’impact du C.M.V. sur la cancérisation des cellules normales. “C’est ainsi que mon équipe a isolé des souches de C.M.V. présentes dans des tumeurs de glioblastome de malades. Puis en infectant des cellules saines du cerveau avec ces souches virales, elle a réussi à rendre les cellules cancéreuses. De plus, lorsque ces cellules de cerveau humain rendues cancéreuses par le C.M.V. ont été greffées dans le cerveau de souris celles-ci ont développé la maladie.” Grâce à ce travail et à d’autres travaux publiés récemment par le laboratoire Épilab, le professeur Herbein et son équipe ont ainsi établi que le C.M.V.

est un cancer qui touche 3 500 personnes par an en France, majoritairement des hommes entre 60 et 75 ans. Le glioblastome,

EN BREF

Pique-Lip Un événement programmé au musée du Temps de Besançon le dimanche 29 septembre de 10 heures à 18 heures, dans la cour du palais Granvelle, pour fêter le dernier jour de l’exposition temporaire “Lip.ologie: Une histoire horlogère”. Cette date hautement symbolique coïncide aussi avec l’anniversaire de la Grande Marche des Lip. Au programme: pique-nique musical, visites guidées, visites théâtralisées, conférences, projections, animations et ateliers pour petits et grands, et d’autres surprises. Plus d’infos sur https://www. mdt.besancon.fr La Vèze L’E.S.M. handball organise le 15 septembre la Randonnée Gourmande du Plateau, un événement qui allie nature et gastronomie. Cette randonnée offre aux participants l’opportunité de découvrir les paysages magnifiques du Plateau de Saône tout en savourant des spécialités locales. Départs à La Vèze, avec 3 parcours de 8, 12 et 16 km, avec des étapes de dégustation de produits L’école de musique Yousg située au 67, rue Battant à Besançon, organise ses portes ouvertes samedi 7 septembre de 13h30 à 18 heures ?. les responsables y présenteront leurs formations et propositions pour la rentrée 2024. L’après-midi sera agrémentée de mini-concerts et de démonstrations en présence de leurs musiciens formateurs et de quelques élèves de l'école. locaux. Plus d’infos : Quintia Locatelli ou 06 82 01 87 76 ou sur esmanimation@esm handball.com Musique

cancer du cerveau le plus répandu, ne se guérit pas. Ou presque pas. “Le taux de survie à 5 ans après diagnostic est de 5 %. L’espérance de vie est de 14 mois malgré les traitements” , souligne le Doc teur Georges Herbein, professeur de virologie médicale au C.H.U. de Besan çon et à l’Université de Franche-Comté. Ce dernier, avec son équipe du labora toire Épilab, travaille depuis des années sur le cytomégalovirus (C.M.V.), virus de la famille des herpès, qui infecte une personne sur deux essentiellement pen dant la petite enfance. Si les symptômes sont absents ou restent bénins la plupart du temps, ce virus peut s’avérer dan gereux notamment chez les sujets immu nodéprimés et chez la femme enceinte où l'infection materno-fœtale à C.M.V. est la principale cause infectieuse de malformation congénitale en France. Le virologue bisontin est le premier à démontrer que le C.M.V. est à l’origine du glioblastome. “Le virus reste à l’état

ZOOM

À cause du C.M.V., contracté par la maman pendant la grossesse, Ayden souffre de lourdes séquelles comme la surdité

Témoignage Infectée par le C.M.V. enceinte, elle dénonce un manque de prévention Directrice de crèche, Vanessa a été infectée par le C.M.V. lors de sa grossesse. Son enfant Ayden, handicapé lourd, souffre de séquelles graves dues au virus. Vanessa reproche un manque de prévention de ce virus et une errance de diagnostic pendant deux ans. Elle témoigne.

et accuse un retard intellec tuel et moteur.

I l y a sept ans naît au sein du foyer de Vanessa et Kevin leur second enfant Ayden. Si à la naissance quelques difficultés surgissent - un test auditif peu concluant, des taux de plaquettes bas et un petit poids - les huit premiers mois d’Ayden se passent normale ment. “On voyait qu’il était lent sur le développement mais il n’y avait rien d’alarmant” , raconte Vanessa. Alors que le nourrisson contracte une bron chiolite, le médecin généraliste alerte sur des retards au niveau moteur.

Dirigé vers le C.A.M.P.S. (centre d’action sociale précoce) de Besançon, Ayden sera diagnos tiqué sourd profond à un an. “Cela a été long, on a fait plu sieurs tests de surdité. Au moment du diagnostic, on n’y croyait pas, Ayden était très souriant, il babillait…” Le gar çon est alors suivi par le Ceeda, le centre d’éducation pour les enfants déficients auditifs. S’en suivent ensuite des tests géné tiques. “Le généticien cherchait absolument l’explication dans un problème génétique. On est passé par tous les stades” ,

reprend Vanessa. Finalement, alors que son fils a deux ans et ne marche pas, ne parle pas, un médecin O.R.L. pousse pour faire passer un test C.M.V. à Ayden. Qui sera positif. “Alors que je suis directrice de crèche, personne ne m’a parlé du C.M.V. pendant ma gros sesse” , dénonce la jeune femme. Le C.M.V. se transmet en effet par les fluides des enfants lorsqu’ils sont infectés (larmes, salives, etc.). Vanessa a même constaté des refus de médecins de prescrire une prise de sang à des femmes enceintes pour

il s’automutile. Il a un retard moteur et intellectuel. Il a un comportement d’un enfant de 2 ans” , explique sa maman. S’il allait deux demi-journées à l’école traditionnelle avec une A.E.S.H. et une éducatrice spé cialisée, à partir de la rentrée, il intègre l’I.M.E. de Villeneuve d’Amont. Vanessa et Kevin ont créé une association en 2019 “Petites oreilles en veille” pour récolter des fonds. Surtout, Vanessa milite pour une meil leure prévention du C.M.V. pour les femmes enceintes. n

détecter le C.M.V. “Ça bouge quand même, avant, l’Agence régionale de santé n’obligeait pas à la prévention du C.M.V., c’est le cas maintenant.” Aujourd’hui, Ayden a 7 ans, et malgré les pronostics, il a appris à marcher. Il porte des implants cochléaires et signe un peu pour se faire comprendre. Le quoti dien reste pour autant compli qué pour toute la famille. “Il ne parle pas, il n’est pas propre, il se fatigue très vite. Il a des trou bles du comportement liés à sa surdité, il gère mal les émotions,

12 Besançon

La Presse Bisontine n°267 - Septembre 2024

FORÊTS

Bonne nouvelle pour les promeneurs Finie la chasse à Besançon les mercredis et samedis après-midi

La nouvelle convention signée pour trois ans, entre la mairie et l’association communale de chasse agréée (A.C.C.A.), réduit le nombre de jours de chasse. D’un commun accord et dans une volonté partagée d’équilibre des usages.

des sangliers (sauf en cas de grande sécheresse). “C’est déjà ce que nous faisions. Cela ne doit venir, à mon sens, qu’en substitution, et nous avons par ticipé à montrer l’exemple là dessus.” Réduits progressivement sur la précédente convention, les lâchers de faisans ont, de même, été supprimés pour les pro chaines années. Les chasseurs bisontins ont proposé dans la même finalité d’améliorer le biotope, en plantant des haies pour garantir l’installation d’une petite population de fai sans sauvages, sur le secteur des plaines en forêt de Chailluz. Ce qui a été accepté par la muni cipalité qui salue elle aussi, dans un communiqué, le travail collaboratif et “les avancées notoires.” Un peu dans la conti nuité de l’opération de ramas sage des déchets, “J’aime la nature propre”, pilotée par l’A.C.C.A. le 16 mars dernier (sur invitation de la Fédération de chasse), qui avait réuni 126 personnes dont 86 non-chas seurs. n S.G.

La pratique de la chasse, qui n’était déjà pas autorisée les dimanches après-midi et les vendredis toute la journée, se trouve ainsi un peu plus réduite dans Besançon. Mais ce chan gement, discuté en amont entre chasseurs, les impacterait fina lement assez peu. “On n’était pas nombreux ces jours-là” , avoue Julien Lamure, “et nos adhérents entendent aussi les questions de sécurité, même si toutes les mesures de précaution sont prises.” Les Bisontins pourront ainsi se balader l’esprit plus tran quille durant leur temps libre. La chasse du petit gibier se limi tant désormais aux lundis, mar dis, jeudis et aux samedis et dimanches matin. Les battues (gros gibier), qui débutent géné ralement au 15 octobre à Besan çon, continueront, elles, de se tenir en alternance les samedis ou dimanches matin. “Elles sont planifiées et communiquées en amont sur nos sites respectifs et les panneaux en forêts” , rap pelle Julien Lamure. Parmi les autres mesures prises figure aussi la fin de l’agrainage

R enégociés tous les trois ans, les droits de chasse ont été revus et validés par les deux parties en juin dernier. En un temps record. “Nous avons signé en une semaine, du jamais vu” , ironise Julien Lamure, prési dent de l’A.C.C.A. bisontine. Preuve que le dialogue est de nouveau en place dans les forêts bisontines, et que chasseurs et élus à majorité écologiste peu vent s’entendre. Bien que cer tains continuent d’en douter. “On sent qu’un climat de confiance s’est installé. Il a fallu du temps mais aujourd’hui, tout se fait en bonne intelligence. On a l’impression d’être davantage écoutés” , note Julien Lamure. Les tensions suscitées en 2019 par l’arrêté municipal, qui avait interdit temporairement l’accès des chasseurs à une grande par

tie des forêts communales pour des raisons de sécurité, sem blent faire partie du passé. Cha cun y allant aujourd’hui de ses efforts. Sur demande de la Ville qui recevait régulièrement des courriers de mécontentement, il a ainsi été décidé de faire évo luer les jours de chasse. “Plu sieurs promeneurs disaient entendre des coups de feu et s’en inquiétaient. Ce qui fait qu’on nous a demandé d’arrêter de

chasser les mer credis et samedis après-midi” , explique le pré sident de l’A.C.C.A. “On est bien sûr pour le partage du bois, même si on est également des ayants droit.”

“On est bien sûr pour le partage du bois.”

Julien Lamure est à la tête de l’A.C.C.A. Besançon depuis 5 ans.

BESANÇON Sainte-Colette-Saint-Joseph-Saint-Paul Un label “Zéro Gaspil’” 2 étoiles pour le restaurant du groupe scolaire Manger à sa faim sans avoir les yeux plus gros que le ventre. Pari gagné pour le groupe scolaire privé qui décroche le label “Zéro Gaspil’”. Le principe : réduire au minimum les déchets alimentaires à la cantine e n incitant les élèves à adapter leur quantité de nourriture à leurs besoins.

À Besançon, le groupe sco laire Sainte-Colette Saint-Joseph-Saint-Paul vient de se voir attribuer le label “Zéro Gaspil’” par Mille et Un Repas, une société spé cialisée dans la restauration col lective. Cette reconnaissance vient couronner le travail engagé par l’établissement dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Ici, du petit-déjeuner au dîner, 1 000 repas sont préparés chaque jour dans les cuisines de la cantine par le chef Marc Ragueneau entouré de sa bri gade. Limiter au maximum les

restes alimentaires est donc devenu un véritable enjeu. Dans le cadre du projet “Zéro Gaspil’”, des actions sont mises en place pour inciter les enfants

Aujourd’hui, sur un plateau, la quantité de déchets est environ de 20 grammes, c’est six fois moins que dans les établisse ments hors du cercle vertueux du “Zéro Gaspil’”. “En 2013, sur un plateau de 450 grammes, on jetait en moyenne 167 grammes. Aujourd’hui, on est tombé à 120 grammes. Mais dans les restau rants “Zéro Gaspil’”, ce chiffre descend à 20 grammes, voire à 10 grammes de déchets par pla teau selon les établissements” remarque David Chicot, direc teur général de Mille et un Repas.

Frédéric Chabod (au centre), chef d’établissement, entouré de David Barthe son adjoint, du chef Marc Ragueneau, de David Chicot (Mille et Un repas), de Françoise Presse (conseillère municipale) et de Sidonie et Manon les éco-délégués.

à mieux manger en adaptant, à leurs besoins, ce qu’ils mettent leur assiette. Il s’agit de manger à sa faim sans avoir pour autant les yeux plus gros que le ventre. Et ça marche !

“Un gage de sérieux et de qualité.”

labellisation E3D (établissement en démarche globale de dévelop pement durable N.D.L.R.), et dans notre labellisation Qualiopi pour notre unité de formation pour apprentis” se félicite Fré déric Chabod, le chef d’établis sement. “Zéro Gaspil’” c’est le bon, le sens, le bon sens. n T.C.

par le Bureau Véritas) sur les trois possibles. Pendant un an, les équipes ont travaillé main dans la main avec Mille et Un Repas afin d’obtenir ce résultat. Les élèves ont été impliqués par le biais des éco-délégués. “Ce label “Zéro Gaspil’” est pour nous un gage de sérieux et de qualité. Il s’inscrit pleinement dans notre

Cette entreprise dont 75 % de l’activité est la restauration col lective scolaire intervient en tant que prestataire dans 85 établissements du Grand Est. Sur cet ensemble, 17 sont label lisés “Zéro Gaspil’” dont le groupe scolaire Sainte-Colette-Saint Joseph-Saint-Paul qui a décro ché un label deux étoiles (certifié

Made with FlippingBook - professional solution for displaying marketing and sales documents online