La Presse Bisontine 267 - Septembre 2024

2 Retour sur info - Besançon

La Presse Bisontine n°267 - Septembre 2024

Le domaine de la Banque de France est à vendre

Louis Lake sort un nouvel album, posthume

A près la sortie en juin de l’album Fly buster de son groupe Nightshift, un autre album posthume de Jérôme Beuret paraît le 6 septembre, cette fois-ci de son autre groupe Louis Lake. Cet album “Into the Lens” a été presque finalisé par le musicien bisontin peu de temps avant sa mort, lui qui a été emporté par un cancer à moins de 50 ans. C’est son ami Gaël Benyamin, compère de Nightshift qui a réalisé le mastering de l’album, ultime étape. C’est d’ailleurs à la suite de ce travail que le musicien parisien a décidé de réécrire, jouer et enregistrer les chansons de l’album Flybuster. “Quelques jours avant sa mort, Jérôme m’a confié qu’il voulait finir son album de Louis Lake” , se remémore Marie-Noëlle, sa maman pour qui Jérôme revient par ses disques. Cette dernière a souhaité que les bénéfices de la vente de l’album soient

reversés pour soutenir le projet d’un centre multidisciplinaire en santé intégrative dans le domaine de l’oncologie à Besançon. Pour lutter contre le cancer, Jérôme Beuret avait choisi une approche alternative et rejeté la médecine conventionnelle. “L’ap proche intégrative intègre la médecine conventionnelle et une médecine complé mentaire, comme la sophrologie, l’hypnose, le yoga, les approches artistiques… La per sonne est au centre du projet, et cette approche aide à supporter les traitements. Je pense que Jérôme, s’il avait eu ça, aurait accepté la médecine conventionnelle” , explique Marie-Noëlle. Par ailleurs, l’album s’accompagne d’un livret regroupant des témoignages de personnes ayant côtoyé le Bisontin. Enfin, cet album symbolise aussi le rêve de Jérôme qu’il a soufflé juste avant de mourir : “Revenir pour sauver des gens.”

Le bâtiment historique est à vendre, mais aussi son parc de plusieurs hectares.

Une rencontre est organisée le 7 septembre à 18 heures au F.J.T. de la Cassotte à Besançon pour présenter l’album et le projet. L’album est disponible à la librairie Grand Forum et sur le site Helloasso. ■ Jérôme Beuret avait presque finalisé le second album de Louis Lake “Into the Lens” avant de décéder d’un cancer en juin 2023.

A u cœur de la Boucle, un écrin de verdure de plusieurs hec tares dont beaucoup de pro meneurs qui longent la rue Lecourbe ne soupçonnent même pas l’existence. Ce havre de verdure propriété de l’État est à vendre ! “Tous les jours, ça a été un vrai bonheur de traverser ce parc au petit matin au son des oiseaux” commentait Jean-Luc Mesure, le directeur de la Banque de France de Besançon à l’occasion de son départ mi-juillet pour de nouvelles

fonctions à Marseille (son succes seur qui arrive le 2 septembre est Laurent Quinet, ex-directeur de la Banque de France du Haut Rhin). La Banque de France quittera ce bâtiment historique de la rue de la Préfecture pour rejoindre la City. “Le déménagement n’est pas prévu avant fin 2026 ou début 2027. Les services fiscaux sont en train de déterminer le prix de vente du bâti ment et du parc” indique la pré fecture du Doubs. Avis aux ama teurs ! ■

Le pont de la Pelote va être remplacé

C inq mois de travaux sont prévus pour remplacer le pont de la Pelote situé quai de Strasbourg à Besan çon. Le chantier a démarré il y a quelques jours. Grand Besançon Métropole, maître d’ouvrage de ces travaux, prévoit le rem placement de deux des trois travées de ce pont historique, construit en 1867.

“Les poutres structurelles datant de 1923 présentent des signes de corrosion et des perforations. Cet état de dégradation avancée nécessite un remplacement de l’ouvrage sans tarder” justifient les services de G.B.M. L’augmentation au fil des années du poids des véhicules circulant sur le pont rend ces travaux d’autant plus

nécessaires selon la collectivité. À l’issue du chantier, le pont de la Pelote pourra ainsi accueillir tous les types de véhicules, sans restriction de tonnage. “Le processus de remplacement implique la découpe de l’ancien tablier en blocs, qui seront ensuite retirés à l’aide d’une grue mobile. Le nouveau tablier, réalisé entièrement en béton armé pour une plus grande dura bilité et un entretien facilité, sera constitué de dalles préfabriquées en usine. Ces dalles seront livrées sur place et posées par la grue mobile, puis un bétonnage complémentaire viendra recouvrir l’en semble.” Les revêtements de la chaussée et des trottoirs seront également refaits. G.B.M. investit quelque 410 000 euros hors taxes dans l’opération. Pendant cette période, la circulation piétonne et cycliste sera maintenue. Des déviations sont mises en place pour les véhicules à moteur. ■

Le vieux pont de la Pelote a été fragilisé par les ans. Le chantier a démarré pour 5 mois de travaux.

Laurent Quinet (à gauche) succède à Jean-Luc Mesure (à droite) à la tête de l’institution bancaire.

Éditorial Élan

hostilités semblent déjà avoir repris le dessus, laissant hélas réapparaître les vieux démons de la division et l’impossi bilité de considérer qu’un compromis poli tique ne signifie pas une compromission et un abandon de ses convictions. Les Jeux paralympiques qui se déroulent actuellement donnent à nouveau à voir une France ouverte, généreuse, empa thique et inclusive. Sur le plan économique, l’I.N.S.E.E. a estimé que les J.O. permet traient de booster le P.I.B. de la France d’au moins 0,3 point. C’est désormais à nos dirigeants, alors que devait enfin accoucher en cette fin août, et dans la douleur, un nouveau gouvernement pour donner un nouveau cap à la France, de tirer la leçon de cette parenthèse enchan tée des J.O. pour donner au pays la cohé sion nécessaire à ce que ne retombe pas comme un soufflé la formidable dynamique estivale qui a uni les Français dans un même élan. ■ Par le directeur de la rédaction Jean-François Hauser

enclencheront-ils cette dynamique positive qui avait été bien réelle à l’époque, avec cette idée que le vivre ensemble était pos sible en même temps que la croissance économique avait été au rendez-vous de ces années finissant le millénaire ? Ou alors, oubliant cette douce naïveté, faut il craindre que cet engouement et cette confiance retrouvés, cette fierté d’être Français, n’aient été qu’une rapide paren thèse estivale enchantée et que cette ren trée sonne comme un dur retour à la réa lité dans un pays où les actes de violence répétés, y compris à Besançon, éteignent tout espoir de rebond ? Bien sûr on préfère opter pour la première idée, espérant que la dynamique des J.O. ait infusé sur l’en semble de la société française, et que les perspectives sombres d’une rentrée dou loureuse sur les plans politique (c’est cer tain…) et économique fassent plutôt place à un relent de dynamisme. Sur le plan politique, après la trêve olympique, les

Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Jean-François Hauser, Laurine Personeni. Ont collaboré à ce numéro : Alexandre Arbey, Sarah George. Directeur artistique : Olivier Chevalier. Conception pubs : Éloïse Perrot. est éditée par la société “Publipresse Médias” S.I.R.E.N. : 424 896 645 Rédaction et publicité: 0381679080 E-mail: redaction@publipresse.fr Crédits photos : La Presse Bisontine, Commune de Chalezeule, G.B.M., E. Garault, C. Gaulard, Histoire des Chaprais, M.R.D., M. Moreuille, Y. Petit, S.D.I.S. 25, J. Varlet, Ville de Besançon. équipe commerciale : Virginie Girardot, Anthony Gloriod. Imprimé à Nancy Print - I.S.S.N.: 1623-7641 Dépôt légal : Août 2024 Commission paritaire : 0225 D 80130

E si la France n’était pas ce pays raciste et rabougri que s’échinent à présenter certains médias natio naux? Le visage que la France a montré à l’occasion des Jeux olympiques cet été à Paris est celle d’un pays auda cieux, ouvert, optimiste et visionnaire. Aux passions tristes que d’aucuns s’éver tuent à entretenir, le pays a montré une autre facette, plus lumineuse, fier de lui même, bien loin du déclinisme morbide dans lequel tentent de nous entraîner les oiseaux de mauvais augure nostalgiques d’une France fantasmée qu’ils disent dis parue. L’autodénigrement a laissé la place à la fierté. Comme il y avait eu à l’issue de la première victoire de la France en Coupe du Monde de football en 1998 - avec sa fameuse symbolique black-blanc beur -, les Jeux Olympiques de Paris

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