La Presse Bisontine 265 - Juillet 2024
18 LE DOSSIER
La Presse Bisontine n°265 - Juillet 2024
Besançon, autoproclamée “capitale de l’outdoor”
L’agglomération de Besançon se positionne de plus en plus sur le créneau des sports de pleine nature pour positionner son image. Grandes heures nature, ouverture imminente de la base outdoor des Prés-de-Vaux, travaux à la base nautique d’Osselle, les ambitions du Grand Besançon s’affinent. Dossier (photo d’introduction 53x11 studio). l Stratégie Parole de champions “Le Grand Besançon est un magnifique terrain de jeu” Le Grand Besançon mise sur ses atouts naturels pour appuyer une partie de sa stratégie de développement et d’attractivité. C’est dans cet environnement que s’épanouissent quelques champions des sports pleine nature, à l’image de la traileuse Manon Bohard.
Manon Bohard, la championne de trail, a fait des sentiers du Grand Besançon son terrain d’entraînement (photo Pierre Antoine).
D epuis toute petite, elle a vécu au cœur de la nature. Elle a grandi au milieu des pâturages du Haut-Doubs où ses parents tenaient déjà une auberge de montagne. Elle l’avoue aujourd’hui, à 32 ans, “depuis que je suis petite, il n’y a pas un jour où je ne fais pas de sport.” Aujourd’hui, c’est dans la région bisontine qu’elle vit, dans le secteur de Quingey. “Je viens régu lièrement au travail en courant. Pour
Manon Bohard a trouvé dans le Grand Besançon le terrain idéal pour elle. “La communauté du trail est très riche ici, il y a un vrai réseau de pratiquants, de sportifs de haut niveau, de partenaires, de sorte qu’il s’est développé depuis quelques années un maillage vraiment intéressant.” Les clubs ne sont pas en reste avec le D.S.A., l’A.S.P.T.T. ou le Grand Besançon Trail Académie (voir notre article en pages suivantes). Avec ce dernier club, Manon partage son
moi, la course à pied est autant un moyen de transport que de décompression” dit elle en toute décontraction, habituée qu’elle était enfant à se rendre à l’école à pied, à vélo ou à ski de fond. Aujourd’hui depuis son village de Liesle, il lui arrive souvent de venir travailler à Besançon en train, et de repartir à pied ! Quelle que soit la météo : “Il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que de mauvais vêtements” sourit la cham pionne.
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