La Presse Bisontine 265 - Juillet 2024

Besançon 17

La Presse Bisontine n°265 - Juillet 2024

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SPORT

Lutte

Maïté Piva nouvelle présidente du C.P.B. Maïté Piva remplace Max Tudezca à la tête du C.P.B. (Centre pugilistique bisontin). Un club historique, qui a souvent fait briller les couleurs de la ville au haut niveau.

MAISON

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210 000

260 000

Le C.P.B., un club historique à Besançon l 3 fois champion de France par équipes en 2014, 2015, 2016 l Champion de France par équipes chez les féminines en 2012 CENTRE) aison individuelle de 113 m² habitable sur 980 D VXU VRXV VRO FRPSOHW DYHF JDUDJH FDYH HW aussée surélevé : entrée salon séjour avec WHUUDVVH GH SODLQ SLHG RULHQWpH DX VXG FXL UHV :& HW VDOOH GH EDLQ O·pWDJH JUDQGHV PHQW HW XQH VDOOH GH GRXFKH DYHF :& (Q DQ HUW /HV IHQrWUHV VRQW HQ 39& GRXEOH YLWUDJH 7 QWUDO HVW SURGXLW SDU XQH FKDXGLqUH IXHO 7D[H H FKDUSHQWH HW pWDJH HQWLqUHPHQW UpQRYpV 32 • DPE Emiss. CO2 : 56 880 € COMPAGNE - 03 81 51 42 89 T 59@NOTAIRES.FR SAINT-VIT ( Dans une impasse, ma Pò GH WHUUDLQ 0DLVRQ chauff ferie. Rez-de-chaussée surélevé : entrée salon séjour avec SRrOH j JUDQXOH DFFqV VLQH pTXLSpH FKDPE FKDPEUHV DYHF UDQJHP QH[H XQ SDUNLQJ FRXYH I UpFHQW OH FKDXIIDJH FH 7 IRQFLqUH ½ 7RLWXU onso : Ener DPE C rg. 232 • DPE Emis Honoraires inclus : 14 880 € SCP ÉTUDE ANDRÉ C NEGOCIATION.2505 NEGOCIATION.25059@NOTAIRES.FR

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E lle aura consacré la moitié de sa vie à la lutte. Le 30 juin, à l’issue de l’Assemblée générale du C.P.B. (Club pugilistique bisontin), Maïté Piva, 44 ans, en sera la nouvelle présidente à la place de Max Tudezca. Un passage de témoin préparé et construit qui permet d’en visager l’avenir avec sérénité. “C’est un grand bonheur mais aussi un peu de stress car il y aura beaucoup d’en jeux” détaille celle qui a commencé la lutte à 22 ans en 2002. “J’ai découvert la lutte avec la fac de sport. J’ai tout

de suite accroché. J’ai aimé le côté affrontement mais aussi le côté familial de la discipline.” De la discipline, elle n’en manque pas et il va lui en falloir pour gérer ce club important de la capitale comtoise qui compte 350 licenciés en lutte et 150 en fitness-musculation. Pour réussir, celle qui est professeur de sport au C.R.E.P.S. de Dijon pourra s’appuyer sur sa très belle expérience de sportive. Lutteuse pour l’Italie de 2006 à 2008 à l’occasion de championnats d’Europe, du Monde et pré-sélectionnée olym

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enfin, un sport encore pas assez connu du grand public. Et qui est pourtant très spectaculaire et intéressant. “La variété fait la richesse de notre sport” enchaîne Maïté Piva. “Il faut certes des qualités physiques mais aussi de l’intelligence technique et le sens de la tactique. Au C.P.B., nous insistons sur les valeurs de nos licenciés, sur l’édu cation, le respect de l’adversaire…” Le club sait aussi se réinventer. Il a commencé à proposer depuis de nom breuses années de la musculation et du fitness en plus de la lutte. Et depuis deux ans, il propose du grappling, qui désigne l’ensemble des pratiques de lutte spécialisée au sol, et a déjà fidélisé une soixantaine d’adhérents. “Nous sentons un appel d’air sur l’intérêt sus cité par les sports de combat” termine Maïté Piva. “Il y a un lien avec les valeurs développées par la société actuelle. Je veux que le C.P.B. soit un

pique, membre de l’équipe de France féminine de 2010 à 2014, son expé rience du terrain, et des tapis, pourra faire la différence. Pour mener à bien sa mission, celle qui est aussi membre du comité régio nal Bourgogne-Franche-Comté de lutte, pourra s’appuyer sur un conseil d’administration. Une vingtaine de passionnés de lutte et du C.P.B., entou rés de bénévoles qui ne comptent pas leurs heures et qui font rimer sérieux, bonne ambiance et solidarité. Tous unis pour mener à bien de nombreux projets. Le premier est de redonner sa place de haut niveau au club. Le C.P.B. a été plusieurs fois champion de France au milieu des années 2010 (voir enca dré). Mais aussi faire progresser les jeunes au niveau sportif (de la baby lutte aux débutants adultes en passant par l’école de lutte). Démocratiser,

club de sport où règne le bien vivre ensemble. Dans notre club, la mixité est visible par notre implication au sein des quartiers : à Planoise, à Saint Claude, aux Clairs-Soleils, rue Ber sot…” La lutte comme sport de combat et de cohésion. n A.A. l En individuel : Iris Thiébaux vice championne d’Europe U 20 en 2023, Stéfan Clément battu pour la médaille de bronze des championnats du monde 2023

Maïté Piva est la nouvelle présidente du C.P.B. depuis cet été 2024 (photo Slah Bouaziz)

FORMATION Les choix de la Région contestés Vendre ou rénover : le ton monte sur le campus de l’E.N.I.L.E.A Résolu à ne pas voir leur campus amputé d’une partie de ses locaux (dédiés à l’hébergement des apprenants et de la direction), le personnel de l’E.N.I.L.E.A. de Mamirolle appelle à un vrai projet immobilier. Alors que la Région pencherait plutôt pour la vente.

Un collectif s’est mobilisé le 20 juin, soutenu par les sections locales du S.N.E.T.A.P.-F.S.U. et S.E.A.-U.N.S.A.

“N os filières recrutent et sont en demande, nos forma tions sont reconnues et nous sommes au maxi mum de nos capacités d’hébergement. Et on veut nous retirer la possibilité de continuer à nous développer. C’est complètement illogique !” Le 20 juin, plusieurs membres du personnel de l’E.N.I.L.E.A. de Mamirolle se sont mobilisés devant l’établissement pour faire part de leur mécontentement. Se relayant à tour de rôle au fil de la jour née derrière un stand et des pancartes. “On n’a pas voulu faire grève pour ne pas pénaliser les élèves en période d’exa men, mais on tenait à réagir. Car on est furax” , fait savoir Raphaël Meso nero, l’un des enseignants mobilisés. Opposés au projet de la Région concer nant certains bâtiments du campus,

des trois préfabriqués qui font office de salles de classe, qui devaient être provisoires et qui après 20 ans vont être remplacés par d’autres préfabri qués. “La Région nous propose des structures d’occasion du même type, mais adaptées aux nouvelles normes pour un coût très élevé et une durabilité limitée.” Une solution à laquelle s’op pose là aussi le personnel. “On a bien conscience que depuis la fusion des Régions, le patrimoine immobilier est lourd à porter dans les lycées, mais il y a aussi une logique à adopter au cas par cas” , conclut une partie des agents. À voir si leur demande de concertation sera enten due. Sollicité, le Conseil régional n’a pas souhaité communiquer à ce stade. n S.G.

une école qui recrute bien, malgré le creux démographique. On nous demande de former toujours plus de monde, pour répondre aux besoins des filières de la gestion de l’eau et de l’agroalimentaire. Si demain, on nous prive de ces bâtiments, on pourra encore moins le faire” , s’insurge Raphaël Mesonero. Lui voit dans le choix de la Région, le même type d’er reur qui avait failli être commise en 1994, lorsque la fermeture du site de Mamirolle était envisagée. “À la place, on a construit une fromagerie, des laboratoires, des hébergements… Ce qui a permis à l’école de devenir ce qu’elle est.” Aujourd’hui, le personnel aimerait voir la même dynamique d’investis sement plutôt que “l’application d’une règle générale comptable.” À l’image

tous réclament d’avoir voix au chapitre. “Nous avons appris récemment que le Conseil régional souhaitait mettre en vente la Maison du directeur située à l’entrée de notre site. Sachant que trois logements de fonction ont déjà été sup primés ces 20 dernières années” , remarque l’enseignant. La collectivité voudrait, en parallèle, se dessaisir de l’annexe : un bâtiment voisin de 25 chambres et 10 places de parking, qui servait d’internat pour les mineurs notamment, fermé depuis quelques années. “On croyait naïve ment que ça finirait par être rénové mais la Région préfère finalement le sortir de son patrimoine.” Une décision que comprennent encore moins ces agents. “L’offre d’hébergement dans les lycées agricoles est très importante. Elle participe de leur attractivité. On

accueille y compris, ici, des apprenants de l’étranger” , rappelle Dominique Waag, un autre enseignant. Perdre cet internat reviendrait à se tirer une balle dans le pied à leur sens, en privant le campus “de toute possi bilité de développement.” L’offre privée de location étant restreinte sur Mami rolle et l’établissement n’ayant déjà pas suffisamment d’hébergements, bien qu’il dispose de 180 chambres par ailleurs dans trois autres bâti ments. “Certains élèves essaient bien de prendre le train pour se rendre à l’école, mais y renoncent vite au second semestre. Sans parler des horaires parfois incompatibles, comme pour les ateliers qui commencent à 6 h 30.” Ce qui amène le personnel à plaider non pas pour la vente mais la réno vation de ces deux bâtiments. “On est

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