La Presse Bisontine 246 - Décembre 2022

22 Le dossier

La Presse Bisontine n°246 - Décembre 2022

l Chiffres

À l’échelle du Doubs Les enseignements de l’enquête Pôle Emploi Les 5 métiers les plus recherchés par le 1 501 s employeurs dans le D C oubs Les 10 métiers présentant la proportion de recrutements jugés dif ciles dans le Doubs. Nombre total de projets Nombre de projets diffi ciles

dans le départem 3 projets de recrutem es 5 métiers repr

ent ent sur 10 ésentent

Rang régional

Rang dans le département

7

8

1 20 2 8 3 53

7

8

Autres prof. Paramédicaux (masseurs-kinés, diététiciens…)

6

4

6

4

Bouchers

892

5

7

5

7

Ouvriers non qualif. en métallurgie et matériaux de construction

741

151

4 14

15

0

Conducteurs de transports en commun sur route

66

3

5 27

5

6

546

Techniciens de production et exploitation de SI

5

4

6 7

7

1

Médecins

6

9

663

7 2 8 11 9 15 10 34

642

Aides à domiciles, aides ménagers, travailleurs familiaux

148

14

0

Maçons

Professionnels de l’animation socio-culturelle animateurs et directeur

Agents d'entretien de locaux (y compris ATSEM)

Aides-soignants (aides médico-psycho., auxil. puériculture, assistants médicaux…)

Aides à d aides mé travailleur

omicile, nagers, s familiaux

Employés de libre-service

5

2

4

9

Régleurs qualifiés d'équipements de fabrication

(

s)

7

6

7

1

T h i i ec n c ens m caux e pr para eurs édi t é t

8 sur 10 ne sont pas saisonniers 7 sur 10 sont difficiles à recruter

4 sur 10 ne sont pas saisonniers 3 sur 10 sont difficiles à recruter

8 sur 10 ne sont pas saisonniers 7 sur 10 sont difficiles à recruter

7 sur 10 ne sont pas saisonniers 5 sur 10 sont difficiles à recruter

6 sur 10 ne sont pas saisonniers 9 sur 10 sont difficiles à recruter

Les 10 métiers les plus recherchés dans la zone d’emploi de Besançon.

l Contrats de travail L’emploi intérimaire L’intérim se tend À Besançon, l’agence d’intérim Proman arrive encore à répon dre à la demande de ses clients, malgré un taux de chômage bas sur le Grand Besançon. Pour autant, la situation se tend.

C’ est globalement une bonne nouvelle. Sur le Grand Besançon, le taux de chô mage est bas, à 5,8 %. Et l’activité des industries et des entre prises ne ralentit pas, bien au contraire. Cette situation pourrait troubler l’em ploi intérimaire. Dans l’agence d’intérim de l’Urssaf sur les employeurs l 25 617 entreprises employeurs du secteur privé réparties sur la Franche Comté (en septembre 2022). l 275 150 salariés sur tout le territoire au total Une hausse de 2 640 salariés, soit + 1 % entre juin 2021 et juin2022. Zoom Les chiffres

Proman, Karim Belkhanfar, respon sable de secteur, le sent bien. “On arrive à répondre aux demandes, mais ça se tend. Nous avons beaucoup de demandes pour l’aéronautique, des sous-traitants automobiles, la connec tique, l’agroalimentaire…Les industries tournent encore très bien.” Opérateur sur presse, chef d’atelier, magasinier, polisseur, conducteur de ligne…Des dizaines d’offres d’emploi intérimaires se succèdent, rien que sur Proman. La situation des deux agences bisontines reste confortable, par rapport à d’autres régions, comme le note Christophe Robbe, directeur opérationnel pour le Grand Est. “L’his toire et la notoriété de nos agences per mettent de faire face aux difficultés de recrutement. Nous avons beaucoup de commandes de la part de nos clients. Et on peut compter sur un vivier d’in térimaires important qui permet de répondre encore à la demande. Mais nous avons un bassin de population avec un nombre de demandeurs d’em ploi qui baisse.”

Céline, Laurine et Karim Belkhanfar observent des commandes de clients qui affluent.

veut continuer à garder une bonne image. Loin d’être en intérimsur Besan çon, Proman est installé enC.D.I. depuis 1979 dans la capitale comtoise. Et compte bien y rester. n L.P.

consolider le vivier d’intérimaires en les faisant monter en compétences via des formations. Et dans un domaine où les concurrents sont pléthores, Proman, l’un des plus gros acteurs de l’intérim à Besançon,

Le directeur opérationnel anticipe tout de même une tendance qui pourrait s’inverser en 2023. “Dans le bâtiment notamment, les mises en chantier vont se ralentir, mais pas avant le deuxième trimestre 2023.” En attendant, il faut