La Presse Bisontine 245 - Novembre 2022

Besançon 17

La Presse Bisontine n°245 - Novembre 2022

F ace aux 23 attaques de loup dans le Haut-Doubs, la colère et l’inquiétude des agriculteurs se com prend parfaitement. Mais en aucun cas, on ne peut justifier, encore moins excuser l’agression subie par deux journalistes de Inexcusable L ’ h u me u r

SPORT

Nouveau en centre-ville

C e n’est pas d’emblée l’activité sportive à laquelle on pense pour ses enfants. Encore insolite voire inconvenante aux yeux de certains, la pole dance a pourtant gagné en estime depuis les représentations télé de Salomé Marchal, jeune athlète de 16 ans, dans Fort Boyard. L’adoles cente, qui est en fait double championne de France junior, a participé à attirer de nouvelles pratiquantes. Située au croisement de la gym et de la danse, la discipline séduit également peu à peu les jeunes qui ne se retrou vent plus ni dans l’une, ni dans l’autre. “Souvent elles ont vu quelqu’un en faire à la télé comme dans l’émission Incroya ble talent et cela leur a donné envie” , explique Emmeline Scachetti, qui dirige l’école sur Besançon et Montbéliard, avec son compagnonVincent Regnault. Le couple avait déjà ouvert il y a deux ans de nouveaux cours de cerceau. Il envisageait depuis quelque temps d’ajouter ce créneau : sachant que des ados se joignaient déjà à leurs parents. Mais encore fallait-il former un pro fesseur et trouver le temps. C’est aujourd’hui chose faîte. Aurélie (ex élève de l’école) se charge d’accueillir les jeunes âgés de 10 à 18 ans chaque mercredi de 16 heures à 17 h 30 dans le studio bisontin, boulevard Diderot. “On compte pour l’heure sept inscrites. Uniquement des filles, mais les garçons sont bien sûr aussi les bienvenus” , pré cise leur professeur, qui leur apprend le côté gymnastique et acrobatique de la pole dance. Il n’y a pas spécialement de pré-requis, ni de restriction, mais

Des ados se lancent dans la pole dance Le studio bisontin du Dragon Pole Dance propose, depuis la ren trée, des cours pour les adolescent(e)s. Une façon de rappeler que la discipline s’adresse à tous les publics, loin des clichés.

évident pour des ados mal à l’aise avec leur corps” , reconnaît Aurélie, “mais cela aide en même temps à s’accepter.” Les professeurs comptent également sur ces nouvelles initiées pour casser cette fausse image de la pole dance, liée au strip-tease et aux clips de rap, même si beaucoup n’osent pas encore avouer qu’elles en font. “C’est une façon ludique et originale de faire du sport pour les jeunes et dans lequel on peut s’accomplir” , conclut Emmeline, qui a décroché l’or, commeVincent, au dernier championnat de France. Tous deux s’envoleront d’ailleurs en Italie en décembre pour disputer les Mon diaux. n gés en tribunal populaire sur les réseaux sociaux, donnant raison aux agriculteurs face à des “jour naleux qui ont choisi leur camp” , dont leur métier se résume à “pro fiter du malheur des uns pour dis traire les autres.” Non. Le jour nalisme ne choisit pas de camp, il éclaire le public sur des faits en donnant la parole à chaque parti, pro ou anti-loups, que cela plaise ou non. Le journalisme ne se contente pas d’un goguenard “bon courage” face à un sujet aussi explosif que le loup… l

France 3 alors qu’ils cou vraient une action de mili tants pro-loups. Quoi qu’en disent les internautes éri

l’activité reste assez physique. “Cela demande de la coordination et amène à prendre conscience de son corps. Il faut se tracter et travailler de façon asymétrique, ce qui peut être un peu traumatisant. Mais on travaille au rythme de chacune et on reste sur un aspect ludique.”

‘ Les jeunes âgés de 10 à 18 ans.

Le gros avantage en com mençant jeune est “la souplesse et la marge de progression rapide” , selon Emmeline. Il faut en revanche faire avec la tenue très légère : une contrainte technique pour mieux se mouvoir et tenir sur la barre. “Pas

Vincent, Emmeline et Aurélie

nourrissent la même passion pour la pole.