La Presse Bisontine 243 - Septembre 2022

Besançon 17

La Presse Bisontine n°243 - Septembre 2022

P ourrait très bien être le surnomde Jean-Phi lippe Allenbach, l’in fatigable héraut de la cause franc-comtoise, ennemi juré de la fusion des Régions qu’il pourfend depuis sept ans et fédéraliste bon teint. Dans un énième communiqué en cette rentrée, M. Allenbach enjoint la maire de Besançon Idéfix L ’ h u me u r

MOBILITÉ

Handicap Accessibilité des transports : Besançon peut mieux faire Se déplacer en bus ou tramway en fauteuil roulant devient un peu plus évident dans le Grand Besançon, même

chemin reste à faire selon elle, comme sur les places uniques dans les bus. “Si l’on est deux, on ne peut pas le prendre ensemble.” Le manque de flexibilité de Ginko Access la gêne également. “Tout se fait sur réservation et le plus souvent, bien à l’avance.” Pour BernardAvon, ce service dédié ne doit pas non plus être unmoyen de subs titution aux aménagements sur le réseau classique. “Il doit au contraire servir aux formes de handicap les plus lourdes.” Sachant que les démarches d’accessibilité réalisées “profitent au plus grandnombre (personnes âgées,maman avec leur pous sette…).” n S.G. Anne Vignot de mettre à l’ordre du jour du prochain conseil municipal, le 29 septembre, “la question de la présence ou non, en permanence, des dra peaux comtois (le lion) et bison tin (l’aigle) en façade de la mairie, place du 8 septembre” demande-t-il. Un conseil à Mme Vignot : oui, acceptez enfin la requête de M. Allen bach, mettez le sujet au vote, et qu’on n’en parle plus ! La démocratie aura parlé. l

vécues. Car la bataille de l’accessibilité pour tous (rendue obligatoire dans les transports collectifs depuis la loi de 2005) est loin d’être gagnée, comme en atteste Bernard Avon, référent acces sibilité pour l’A.P.F. France Handicap, pour le Sud Franche-Comté. “Ne serait ce qu’au niveau de l’accès aux abribus. Il n’y a aucune date butoir arrêtée pour la mise en conformité des 500 km de trottoirs, que compte Besançon. Et nous ne parlonsmême pas des stationnements gênants ou obstacles...” Plus de 15 ans après, des écueils demeu rent ainsi. Il se réjouit pour autant de cette formation. “Il est important que les agents bisontins puissent se fami liariser avec les différents handicaps (déficience motrice, sensorielle,mentale). Car il y a une façon de dire les choses et il faut aussi s’adapter à certains contextes.” Cécile Rotteleur, en fauteuil depuis 7 ans, voit aussi cela d’un bon œil. “Les personnes handicapées ont besoin d’être regardées telles qu’elles sont, sans en faire trop, ni leur imposer des remarques désobligeantes.” Cette utilisatrice régulière des transports bisontins se souvient notamment d’un chauffeur du serviceGinkoAccess (trans port à la demande dédié), qui voulait

si des améliorations restent à accomplir. Kéolis Besançon, qui gère le réseau Ginko, forme ses agents en ce sens.

P our mieux comprendre ce que vivent les usagers en situation de handicap, une formation per sonnalisée a été proposée aux agents de l’agence Ginko Mobilités et ceux de la relation clients terrain, et se poursuivra à l’automne. Cette initiative,

plutôt louable, a été élaborée en parte nariat avec la mission handicap du C.C.A.S. de Besançon et les associations référentes. Une façon de mettre le doigt sur certaines carences et attentes déçues, à travers des mises en situation et les témoignages de différentes situations

manœuvrer systématiquement à sa place. “J’ai mon autonomie et je ne com prenais pas cette attitude.” Une mauvaise expérience, en février dernier, sur un trajet en bus la menant à Châteaufarine l’a également marquée. “Le chauffeur s’est montré brusque et mon fauteuil a failli basculer sur un virage. Je suis descendue pour reprendre le tramway, car je ne me sentais plus en sécurité” , explique t-elle. S’il y a aussi du positif sur les aménagements consen tis ces dernières années (abaissement et rampes d’accès, place handicapée mieux située, possibilité d’accompagnant, extension au Grand Besançon…), du

Par définition, pour Cécile et Bernard, “le transport public doit être ouvert à tous.”

Publi-information L’auto-école Bourgeois fête ses 15 ans L’auto-école créée par Gaëlle Bourgeois en 2007 est installée à deux pas du lycée Jules-Haag. En cette rentrée, les frais d’inscription sont offerts.

Gaëlle et Sandrine, les monitrices de l’auto école Bourgeois.

I Ici, apprendre à conduire devient un plaisir. Il faut dire que Gaëlle Bourgeois met tout en œuvre pour proposer à ses élèves les meilleures conditions d’apprentissage depuis le 3 août 2007, date où cette enseignante de la conduite a ouvert son auto-école. La dirigeante connaît particulière ment bien les lieux car “c’est là que j’avais passé mon permis quand c’était encore l’auto-école Clemenceau et j’y ai également travaillé en tant

que secrétaire quand j’étais étu diante. Cet environnement m’a donné envie de me consacrer à ce beau métier” observe Gaëlle Bourgeois.

Un taux de réussite au permis particulièrement satisfaisant.

Depuis qu’elle a repris les lieux, c’est avec pas sion que la responsable transmet aux jeunes générations les bases du

devront songer à s’inscrire, l’auto école Bourgeois offre les frais d’ins cription et prépare pour l’automne de nouvelles offres promotion nelles. C’est donc le moment de pousser la porte de cette enseigne située au 12 D, avenue Clemen ceau, à quelques mètres du lycée Jules-Haag. Vous y serez bien reçus… n

beaucoup car il demande moins d’heures de conduite. Ensuite, si besoin, une passerelle est possible pour valider un permis boîte manuelle” développe la gérante qui affiche un taux de réussite au permis particulièrement satisfai sant. En cette rentrée au cours de laquelle de nombreux lycéens

fil des ans, Gaëlle Bourgeois a tou jours mis un point d’honneur à continuer à enseigner son métier de monitrice de conduite chaque jour auprès de ses élèves. “J’ai toujours voulu garder l’esprit fami lial de cette auto-école sans vouloir me disperser ou que l’on grossisse trop. Nous sommes quatre per sonnes, dont trois monitrices.” L’auto-école Bourgeois est spécia lisée dans le permis B. Elle enseigne le code, avec des méthodes traditionnelles éprou vées et des cours dispensés par les moniteurs. Et la conduite. “Nous faisons une majorité de conduites accompagnées, c’est un système qui rassure les parents et c’est un apprentissage qui est sans doute moins oppressant pour les jeunes. Nous disposons de deux voitures à boîte manuelle et d’un véhicule boîte automatique. Le per mis boîte automatique se développe

code et de la conduite. Ici, le service est personnalisé et sur-mesure. Même si son auto-école a évolué au

Charlotte, la nouvelle arrivée, saura vous acceuillir et répondra à toutes vos questions.

Conduite du lundi au samedi Code corrigé tous les jours

Ouverture de l’agence hors vacances scolaires du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h

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