La Presse Bisontine 241 - Juillet 2022

12 Besançon

La Presse Bisontine n°241 - Juillet 2022

Dans le cadre du développement de nos activités à Cornaux (Suisse), nous souhaitons compléter notre équipe en accueillant un/e ingénieur/e civil, EPF ou HES (ou titre jugé équivalent),

SANTÉ

Le site récupère des lits du C.H.U. Les Salins de Bregille lancent les grands investissements L’association bisontine

VBI CORNAUX RECRUTE

INGENIEUR/E CIVIL, EPF ou HES

Votre profil professionnel : - Maîtrise des connaissances techniques et réglementaires en matière de génie routier et de con ruction de réseaux urbains divers : voiries, réseaux enterrés, terrassements, espaces ve s, éclairage, ge ion des eaux pluviales, éléments de soutènement, etc - Aptitude à travailler en équipe - Autonome, entreprenant, esprit d’initiative et bon communicateur Vos tâches : - Piloter et pa iciper à la production des études dans toutes les phases SIA. - Piloter les moyens humains mis en place dans le cadre de ces missions (ingénieurs d’études, techniciens et dessinateurs – projeteurs) - Assurer le suivi des chantiers

Les autres pôles des Salins À côté des pôles médico-social et santé autonomie, les Salins de Bregille, c’est aussi un pôle médico-social avec 4 éta blissements : l Le C.R.D.V. (centre régional des défi cients visuels) qui accueille les personnes malvoyantes de toute la région. l L’I.T.E.P. (Institut thérapeutique, édu catif et pédagogique), situé non loin de la rue du Chanoine-Mourot. Il accueille des enfants en difficultés psycho-sociale, en internat ou semi-internat. l L’E.E.A.P. (Établissement pour enfants et adolescents polyhandicapés) avec 27 places réservés à des jeunes de moins de 20 ans du lundi au vendredi. l L’équipe-relais “handicaps rares” gérée en partenariat avec la P.E.P., qui prend en charge environ 80 personnes par an.

L ovés sur la colline qui leur a donné leur nom, les Salins de Bregille s’étendent, discrète ment, sur près de 11 hectares. Depuis plus de cent ans, cette association contribue au mieux vivre des patients et résidents qu’elle accueille à travers son pôle sanitaire. Les Salins sont avant tout connu pour ce centre suite et réadaptation, au moment où elle termine le grand chantier de modernisa tion de sa résidence senior. Au total, elle aura investi près de 15 millions d’euros. implantée sur les hauteurs de Bregille prévoir de rénover et agrandir son secteur soins de

Si ce po e vous correspond, nous nous réjouissons de recevoir votre dossier de candidature complet.

Personne de contact : M. Mario Di Pietro Mario.dipietro@vbisa.ch / +41 79 762 87 62

initial des Salins de Bregille, il pourrait bien le devenir dans les prochaines années. “Nous avons un vrai savoir faire, il n’est pas exclu que nous puissions reprendre certaines structures. Notre avantage, c’est que nous ne sommes pas une structure à but lucratif.Tout ce que nous gagnons, nous le réinvestissons pour améliorer nos infrastructures.” Au total, ce sont donc près de 10millions d’euros que les Salins de Bregille auront injectés dans l’économie en travaux d’amélioration. Bien que centenaire, l’association centenaire voit encore loin. En parallèle de ces projets d’investis sements, les Salins de Bregille ont lancé une grande opération de révision des accords d’entreprises concernant les conditions de travail du personnel. “On partait de loin, il y a encore beaucoup à faire. L’idée est de faire en sorte de mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle pour nos équipes et d’ins taurer un mode de management plus participatif” note Frédéric Lallemand. n J.-F.H.

se terminer. Nous sommes passés de 76 places à 57 logements, plus vastes et adaptés aux normes actuelles de confort, dont quelques T1 bis adaptés à des cou ples. Nous offrons à nos résidents des prestations plutôt haut de gamme. His toriquement, cette résidence avait été conçue pour les cadres de Besançon” observe Frédéric Lallemand.

de soins de suite et de réadaptation (S.S.R.). “Trois quarts de nos patients viennent ici en neurologie, pour des prises en charge post-A.V.C. Ils viennent essentiellement du Doubs, mais plus largement de la région. Pour le quart restant, ce sont des patients qui viennent pour de la rééducation orthopédique” résume Frédéric Lallemand, le nouveau directeur général de la structure tou jours organisée en association. Le bon fonctionnement de ce service S.S.R. nécessite aujourd’hui de lancer un ambitieux chantier d’agrandisse ment qui devrait démarrer “fin 2022 ou début 2023.” De 67 places, le service de S.S.R. devrait passer à 113, soit un quasi-doublement de ses capacités d’ac cueil. “C’est un gros projet de plus de 10 millions d’euros. Nous créons un étage nouveau pur l’hospitalisation complète et nous construisons un nou veau bâtiment à l’arrière de l’actuel pour l’accueil de jour, le plateau tech nique et la balnéo” détaille le directeur général. Dans l’opération, les Salins de Bregille récupèrent 16 lits d’hospitalisation complète perdus par le C.H.U. Minjoz de Besançon à cause du manque de personnel dont souffre l’hôpital bisontin (le C.H.U. en transfère une autre partie au centre hospitalier de Quingey). Les Salins de Bregille, c’est aussi un pôle santé-autonomie avec une rési dence senior, intermédiaire entre le domicile et l’E.H.P.A.D., pour laquelle l’association vient d’investir 4,7millions d’euros dans une grande opération de rénovation. “Les travaux viennent de

Quatre ans ont été nécessaires pour réno ver l’intégralité de la résidence et son hall d’accueil. Des portes ouvertes étaient pro grammées le 25 juin pour le grand public, car “il reste des places dans cette résidence rénovée” précise le diri geant. Pour y séjourner, il faut compter 2 800 euros par mois tout compris. Si le pôle santé-autonomie n’est pas le cœur de métier

“Il n’est pas exclu que nous puissions reprendre certaines structures.”

Toujours un pied dans le Sud

Frédéric Lallemand est

le directeur général des Salins de Bregille depuis avril dernier.

Les Salins de Bregille ont également accueilli dans le passé les enfants tuberculeux.

P resque dès l’origine et sous la houlette du chanoine Mourot, le fondateur des Salins de Bregille, il fut décidé de créer une “antenne” du site bisontin dans le sud de la France pour des raisons climatiques : les enfants dénutris de la Grande guerre passeraient ainsi l’été à Besan çon et l’hiver, ils iraient profiter du doux climat méditerranéen. C’est ainsi que dès 1919, deux villas dont une offerte en donation à l’association bisontine, ont servi de refuge aux enfants à Hyères, dans le Var où l’association

est propriétaire d’un site à la valeur inestimable qui s’étend sur 9 hectares en bordure de littoral où sont aménagés un institut de rééducation fonctionnelle et une maison d’éducation spécialisée notamment. Les Salins de Bregille sont également implantés à Marseille avec une unité pédiatrique notamment. C’est ainsi que sur les 746 salariés de l’association, 424 travaillent dans les sites du sud de la France. Mais le siège des Salins est et reste à Besançon depuis l’origine. n

Le secteur des soins de suite et de réadap tation passera de 67 à 113 places.

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