La Presse Bisontine 236 - Février 2022

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Besançon 17

La Presse Bisontine n°236 - Février 2022

C’ est en pourcentage le taux d’emploi des femmes de 20 à 64 ans ayant un emploi dans la région Bourgogne-Franche-Comté. L’activité féminine y est plus développée que dans la moyenne des autres régions 70 L e c h if f re

SPORT

BesAC Le grand retour du basket au Palais des Sports

table terre de basket.Quelques joueurs, quelques coaches, des matches haut de gamme dans une folle ambiance, ont ainsi marqué de leur empreinte cette période au cours de laquelle, sur plusieurs rencontres, la jauge du Palais des sports ne suffisait pas à accueillir tout le public. À tel point qu'il a fallu rajouter à plusieurs reprises un écran géant au stade Léo-Lagrange voisin… Mais avec la liquidation judiciaire du B.B.C.D. en 2010, la flamme du basket s’était éteinte.Jusqu’au moment où le BesAC a repris le flambeau pour gravir les échelons, devenir le club n° 1 en Franche-Comté et s’offrir, en 2018, une place en Nationale 1, plus haut niveau fédéral et premier niveau pro- fessionnel.Avec l’ambition d’une acces- sion en Pro B à deux ou trois ans.C’est le gymnase des Montboucons, à Témis, qui reçoit régulièrement les entraîne- ments et les matches du BesAC. Un gymnase obsolète, peu ou plus en concordance avec les besoins de ce niveau de compétition. Assurément à en croire les cadres du club, “le déve- loppement du club est freiné, voire barré par l’inconfort des lieux, par le manque de bureaux et de vestiaires privatisables, par l’absence d’espaces de convivialité pour organiser les réceptions des par- tenaires ou mécènes.” La municipalité bisontine, Anne Vignot en tête, consciente de cette carence structurelle, a inscrit la construction d’un nouvel équipement, au titre de projet de Ter- ritoire. Mais à quelle échéance, 5 ans, 7 ans, 10 ans ou plus ? Pas de réponse précise lors des vœux de G.B.M. le 7 janvier dernier même si Abdel Ghe-

tels que les aides à la garde d’enfants ou la mise

ses plus beaux atours en configuration spécifique basket, avec des tribunes latérales et de fond qui descendent et ruissellent jusqu'au terrain et qui n'ont pas été déployées depuis… plus de 10 ans” ajoutent les responsables du club.Le BesAC qui sportivement est en passe de réaliser sa meilleure saison en Nationale 1, entend soigner sa pro- motion lors de ces deux dates et faire de ce double événement une véritable fête. Ils espèrent nombreux les sup- porters à venir encourager le BesAC et pour certains à découvrir le spectacle d’un match professionnel. n en place de gardes adaptées aux horaires de travail décalés, contribuent à concilier vie familiale et vie professionnelle, ce qui favorise l’activité fémi- nine. Le taux d’emploi des jeunes adultes est également beaucoup plus élevé dans la région qu’en moyenne en Europe : 80 % des adultes bourguigno-francs-comtois de 25 à 34 ans travaillent selon l’I.N.S.E.E. régional. l

O n se souvient que la vénérable enceinte restaurée en 2007, a longtemps vibré aux exploits du B.B.C.D., alors en Pro B et Pro A avec un passage en Coupe d’Eu- rope Korac. Besançon était, alors, spor- tivement et médiatiquement, une véri-

Un double événement a lieu le 28 janvier et le 1 er février, sous le maillot du BesAC, avec le retour du basket au Palais des sports Ghani Yalouz.

européennes. Comme ail- leurs en France, les équi- pements ainsi qu’un ensemble de dispositifs,

zali, le premier adjoint bisontin a répété la nécessité d’un tel équipement. Face à cette situation, les dirigeants du BesAC, notamment Philippe Tris- tram et Pierre Labbé, ont fait le forcing auprès des instances municipales pour avoir leur part de gâteau au Palais des Sports. Raison pour laquelle, pour donner un coup d’accélérateur à la vague et à l’image qui portent le BesAC, deux dates ont été octroyées pour le retour exceptionnel du basket au Palais des Sports. Le vendredi 28 janvier contre Le Havre et le mardi 1 er février contre Avignon. “Et pour la circons- tance, le Palais des sports se parera de

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Les joueurs du BesAC évoluent habituellement au gymnase inadapté des Montboucons (photo S. Chapuis).