La Presse Bisontine 235 - Janvier 2022
Besançon 17
La Presse Bisontine n°235 - Janvier 2022
PROJET
EN BREF
En test sur le bac jaune
La collecte des déchets passera-t-elle bientôt à l’électrique ? Durant une dizaine de jours, Grand Besançon Métropole (G.B.M.) a testé un camion-benne électrique sur plusieurs tournées de ramassage des déchets. Un bilan en sera prochainement tiré.
Concert Récital Tchaïkovski par la pianiste-concertiste russe Aglaya Zinchenko le 22 janvier prochain à 20 heures au Grand Kursaal de Besançon. Ce récital est organisé par l’association Arts en Synergie. Ce concert avait été programmé en janvier 2021, annulé à cause du confinement, puis en avril, à nouveau annulé… Billetterie en ligne sur Arts en synergie Hello Asso ou chez Cultura, aux Sandales d’Empédocle ou chez le luthier Yves Deloffre au 12, rue Rivotte. Vigilance Attention aux démarches frauduleuses en cette période. Les années précédentes, des habitants avaient signalé des démarches frauduleuses de vente de calendriers. Des personnes malveillantes se faisant passer pour des éboueurs, agents de collecte du Grand Besançon, faisaient du porte à porte pour vendre des calendriers. Grand Besançon Métropole tient à rappeler qu’aucune vente de calendriers n’est organisée par ses services.
La benne électrique a été testée en conditions réelles en ville et en périphérie (photo J.-C. Sexe - Ville de Besançon).
Reste le problème de son auto- nomie limitée. L’expérimenta- tion, menée du 1 er au 10 décem- bre sur la collecte du bac jaune s’est cantonnée aux communes limitrophes, sans monter sur le premier plateau. Les premiers retours confirment que l’usage ne conviendrait pas à tous les types de tournées. “On va faire un débriefing avec nos fournis- seurs, sachant que la technologie va aussi continuer d’évoluer.” G.B.M. prévoit de conduire d’au- tres tests. n S.G.
camions-bennes, tout en ayant conscience que des améliora- tions restent encore à apporter sur les diverses technologies proposées (gaz naturel, bio-car- burant, hydrogène…). “Il faut bien sûr tenir compte du coût d’achat et de fonctionnement derrière. Une benne électrique vaut en moyenne 400 000 euros et nécessite des infrastructures de recharge. Le recours à l’hy- drogène se montrera, lui, com- pliqué en termes de stockage. Mais on sait aussi que les fré- quences de collecte diminuent
et que le volume des ordures ménagères va encore baisser avec l’obligation de tri des bio- déchets dès 2024” , indique Daniel Huot. Prêtée par Renault Trucks, la benne électrique testée sur le Grand Besançon se montre sem- blable aux bennes existantes. “Si ce n’est qu’elle est moins bruyante et n’émet aucune pol- lution atmosphérique, ni émis- sions de CO2 à l’usage (hors pièce d’usure). Ce qui a parti- culièrement plu à nos ripeurs et nos conducteurs” , précise l’élu.
L’ Agglomération est une des premières commu- nautés urbaines à béné- ficier de cette expéri- mentation. Elle s’inscrit dans le prolongement des démarches déjà engagées, avec les tests menés cet automne sur ses bus. “Notre parc est progressivement remplacé par des véhicules à énergie propre et cela concerne aussi les camions-bennes qui col-
lectent les déchets” , indique Daniel Huot, vice-président en charge des déchets. “La loi L.O.M. (N.D.L.R. : loi d’orienta- tion des mobilités) nous l’impose. La fin annoncée des poids lourds thermiques d’ici 2040 amène les constructeurs à plancher sur des motorisations plus propres.” C’est dans ce cadre que Grand Besançon Métropole est appelé à faire évoluer sa trentaine de
Publi-information “Les Fils d’Émile Pernot”, distillateur d’absinthe et de bonnes idées ! Avec une gamme de produits resserrée autour de l’absinthe et la commercialisation prochaine d’un gin maison, la distillerie Les Fils d’Émile Pernot adopte une nouvelle stratégie sur la base d’un savoir-faire incontesté et sous l’impulsion d’une nouvelle équipe.
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de la Distillerie “Les Fils d’Émile
Pernot”
La nouvelle équipe veut apporter de la fraîcheur à la marque, tout en préservant son savoir-faire séculaire.
U ne nouvelle équipe a pris la tête de la distillerie “Les Fils d’Émile Pernot” à La Cluse-et-Mijoux.Montana Genre, responsable des visites et de la communication, a fait son entrée dans l’entreprise, tout commeAnne Henriet, comptable, Katia Devaud et Dorian Sommier, chargés de production, et Quentin Bouvet, commercial. Ils entourent Manon Hély, la jeune et dyna- mique directrice adjointe qui a pris cette fonction deux ans seu- lement après avoir rejoint la société. Cette nouvelle équipe a une ambi- tion : continuer à faire prospérer la distillerie “Les Fils d’Émile Per- not” qui produit dans ses alambics une absinthe qui s’apprécie en France comme aux quatre coins du monde. “L’export représente plus de 30 % de notre chiffre d’af- faires. On exporte aux quatre coins du monde notamment aux États- Unis, au Japon, en Australie, au
Canada, en Angleterre ou encore en Chine. L’absinthe est très appré- ciée à l’étranger. Pour les consom- mateurs, cette boisson fait référence
à Montmartre, aux artistes et aux grands poètes qui se délectaient de cet élixir vert. Boire de l’absinthe
“Nous concentrer sur notre cœur de métier”
Des nouveautés sont également en préparation comme un ginmaison, qui sera prochainement commer- cialisé. Avec ce nouveau produit, la distillerie “Les Fils d’Émile Per- not” s’adapte à la demande des consommateurs qui apprécient le gin en cocktail à divers endroits du globe. En 2022, la distillerie “Les Fils d’Émile Pernot” va reprendre le chemin des concours de spiritueux. Des rendez-vous qui permettent de mettre en valeur ses produits à l’échelle internationale et ainsi d’approuver leur gage de qualité. n
forcer ses bases en France, en assu- rant la promotion de l’absinthe au- delà des frontières franc-comtoises. “En France il y a encore un frein à la consommation de l’absinthe dû à son interdiction passée. Nous vou- lons justement changer les a priori et les craintes que peuvent avoir les gens à en consommer ” indique Manon Hély. Ce positionnement passera égale- ment par une réduction de la gamme de ses produits. “Nous allons nous concentrer sur notre cœur de métier : l’absinthe, les anisés, la gen- tiane, la liqueur de sapin...”
de distillateurs à l’autre. La crise du Covid a freiné les expor- tations pour l’entreprise du Haut- Doubs, mais le niveau des com- mandes est revenu à la normale depuis quelques mois. Si la P.M.E. s’inscrit dans une stratégie de conquête de nouveaux marchés à l’international, elle va aussi ren-
c’est tout un rituel qu’on retrouve dans de nombreux bars à absinthe en France comme à l’étranger” détaille Manon Hély. S’adapter sans dénaturer le savoir- faire de cette grande maison créée en 1890, voilà la recette de la nou- velle équipe qui s’appuie sur les connaissances de Dominique Rousselet, directeur de production. Les secrets de fabrication sont séculaires dans cet atelier. Ils sont bien gardés puisqu’ils sont la signature gustative des produits “Les Fils d’Émile Pernot” et se transmettent d’une génération
La distillerie les Fils d ’Emile Pernot à la Cluse(et(Mijoux propose des visites à 10 h 30, 15h et 16 h 30 du lundi au vendredi et le samedi à 10 h 30. Retrouvez et dégustez la traditionnelle liqueur de sapin et bien d ’autres élixirs encore en boutique.
18 -20 Le Frambourg LA CLUSE-ET-MIJOUX 03 81 39 04 28 contact@emilepernot.fr
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