La Presse Bisontine 235 - Janvier 2022

18 Besançon

La Presse Bisontine n°235 - Janvier 2022

C’ est le nombre de signa- lements d’atteinte au principe de laïcité (pro- vocations verbales, ports de signes et de tenues, refus d’ac- tivités scolaires, suspicions de prosélytisme…) recensés dans les établissements scolaires 614 L e c h if f re

SANTÉ

Brigitte Macron annoncée le 26 janvier L’extension de la Maison des Familles est en route Initiée par Charlyne et Pierre Dornier,

l’assassinat de Samuel Paty l’année dernière et la

de la Maison des Familles auprès des équipes soignantes, en insistant sur le volet qualitatif du confort que l’on retrouve dans cette Maison” indique l’association Semons l’Espoir. La Maison des Familles pourra ainsi étendre son champ d’action au bénéfice depuis toujours des familles de patients, et désormais des patients eux-mêmes qui pourront profiter, eux aussi, de ce lieu de vie et de rencontres devenu indispensable pour des milliers de familles en provenance de la France entière. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule : le couple Dornier vient d’apprendre que Brigitte Macron vien- dra visiter la structure le 26 janvier prochain. n J.-F.H. commémoration de l’assassinat de Samuel Paty a représenté cette année un événement fort de recrudescence des signa- lements note le Rectorat de Besançon qui dispose comme toutes les académies de France d’une équipe Valeurs de la République destinée à apporter de l’aide et du soutien aux équipes éducatives pour faire respecter le principe de laïcité à l’école. l

d’euros hors taxes donneront un nouvel élan à ce lieu d’hébergement des familles de malades. “La première tranche du projet comprenait 33 cham- bres, elles sont opérationnelles depuis 2015. La seconde tranche que nous avions en tête depuis longtemps déjà comportera 12 nouvelles chambres ainsi que des bureaux, des salles communes, un salon bien-être… Ce qui portera donc à 45 le nombre total de chambres. Le Covid a bien sûr ralenti les accueils ici, mais nous avons voulu anticiper la sortie du Covid pour être prêts quand les besoins se feront à nou- veau sentir. Cette extension coûtera 2 millions d’euros, nous sommes sou- tenus à hauteur de 300 000 euros par la Fondation Hôpitaux de France-Hôpi- taux de Paris et nous venons d’appren- dre que le Conseil départemental nous aide à hauteur de 100 000 euros, c’est une très bonne nouvelle” résume Pierre Dornier. Comme pour la première tranche des travaux, c’est l’architecte François-Xavier Cahn qui est à la manœuvre et anime, tous les mercredis sur place, la traditionnelle réunion de chantier. Le temps de meubler les nouveaux espaces, l’extension de la Maison des Familles sera terminée “mi-mai” ajoute Pierre Dornier et le potentiel d’accueil de la structure sera porté à 1 800 familles, soit 11 000 à 12 000 nuitées par an. Une nouvelle loi devrait contribuer à

la Maison des Familles située vers le C.H.U. Minjoz à Besançon va être dotée de 12 nouvelles chambres et de plusieurs salles communes. Fin des travaux au printemps.

E n cette journée de fin novembre et alors que les travaux ont démarré il y a plusieurs mois, Charlyne Dornier n’avait tou- jours pas voulu voir à quoi res- semblera cette nouvelle aile ajoutée au bâtiment d’origine. Peut-être parce

en France en deux mois, depuis la rentrée de sep- tembre. Cette tendance est en hausse depuis

qu’elle se dit que l’extension de la Mai- son des Familles est la dernière étape du grand projet de vie qu’elle mène avec son mari Pierre avec leur asso- ciation Semons l’espoir ?… Le chantier avance vite et ces travaux dont le montant atteint les 2 millions

booster l’activité : la mise en place de l’H.T.N.M., comme “hospitalisation tem- poraire nonmédicalisée”. Cette nouvelle législation, destinée notamment à réa- liser des économies pour les finance- ments des dépenses de santé, permettra à la Maison d’accueillir non plus seu- lement des familles ou des proches de personnes hospitalisées, mais aussi des patients en pré ou posthospitali- sation ou opération, avec une prise en charge du coût d’hébergement (à hau- teur de 80 euros par jour) par la Sécurité sociale. Un tarif bien inférieur au coût d’une nuit à l’hôpital. “ L’objectif de ces nouvelles lois est de réserver le temps d’hospitalisation au temps de soin, en dissociant soin et hébergement. Notre mission aujourd’hui est de renforcer la communication à propos de l’existence ‘

Charlyne et Pierre Dornier devant l’extension de la Maison des Familles.

PLANOISE

Un verger en ville De futurs fruits à cueillir dans la zone de la chaufferie bois L’association écologique et forestière de Franche-Comté

(A.E.E.F.F.C.), basée à Grandfontaine, va planter une soixantaine d’arbres fruitiers dans un espace vert bisontin inutilisé, accolé à la chaufferie bois. Ils seront en accès libre aux habitants.

L es conditions météorologiques dantesques n’ont pas eu raison de la détermination des béné- voles. Plus d’une personne aurait pourtant renoncé à planter des arbres fruitiers en ce 1 er décembre.Aux fortes rafales de vent, s’ajoutaient la pluie et le froid glaçant du début de l’hiver.Mais qu’importe, la volonté était là ! Aidés d’un groupe d’étudiants du centre de formation de Châteaufarine avec qui ils portent le projet, lesmembres de l’as- sociation ont creusé, bêché et enraciné leurs premiers arbustes.Des groseilliers, des framboisiers, des pêchers, des pru- niers, des mirabelliers, des noisetiers… Le tout en bio, 100 %non traité. “Le but est d’investir un espace vert inutilisé, pour en faire quelque chose de profitable à tous” , explique Justine, l’un des mem- bres actifs de l’A.E.E.F.F.C. Inscrite dans une démarche écologique, l’association veut aider par des petites actions (plantation d’arbres, marche pour le climat, nettoyage de la voi- rie…) à préserver l’environnement.

“C’est en cherchant comment on pouvait compenser nos émissions de CO2 que l’idée de ce projet des “petits fruitiers” est venue.” Un autre projet de plantation est notamment dans les tuyaux à Grandfontaine. En 2019, l’association avait aussi déjà aidé à planter une cen- taine de sapins dans la forêt jurassienne de la Faye de Montrond. “Ici, l’opération mûrissait depuis plus d’un an. Le temps des tractations avec lamairie de Besançon pour l’occupation

Les arbres et arbustes ont été plantés sur une zone herbeuse au bord de la rue Einstein.

de terrain a été plus ou moins long” , précise Olivier, à la tête de l’A.E.E.F.F.C. Elle peut enfin se concrétiser. L’association sera char- gée de faire vivre ces plantations dans la durée en partenariat avec les riverains locaux. Elle a reçu le soutien des agents communaux au moment de la mise en

Une façon de compenser les émissions de CO2.

joindre à eux. “Toutes les initiatives sont les bienvenues.” L’association compte actuellement une vingtaine d’adhérents. n S.G.

autres rendez-vous ont été fixés pour achever la plantation. “Ce n’est peut- être pas grand-chose, mais un geste plus un geste participe à un meilleur avenir pour la planète” , conclut Justine, qui invite le plus grand nombre à se

œuvre et du stockage des plantations. Une partie d’entre elles ont été achetées en direct, d’autres ont été offertes à l’association. Les étudiants du C.F.A.A.- C.F.P.P.A. ont, eux, apporté leur exper- tise dans l’organisation du verger. Deux

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