La Presse Bisontine 232 - Octobre 2021

32 Le Grand Besançon

La Presse Bisontine n°232 - Octobre 2021

MARCHAUX

Une seule voie de circulation Une nouvelle cohabitation voitures-vélos

dans le sens opposé, chacun ralentit, se déporte légèrement sur l’accotement pour se croiser, avant de se repositionner sur la voie centrale. En situation de croisement ou de dépassement d’un vélo ou d’un piéton, le conducteur d’un véhicule doit s’assurer de la faisabilité de la manœuvre avant de l’exécuter puis il reprend sa place dans la voie centrale dès cette manœu- vre effectuée. 30 000 euros ont été investis par G.B.M. pour matérialiser cette nouvelle chaussée. “Cette première réalisation intègre la réflexion globale que nous avons

Grand Besançon Métropole teste à grande échelle un nouveau type de route : la chaussée à voie centrale banalisée. La première est opérationnelle à Marchaux, d’autres suivront.

C’ est des Pays-Bas notamment que s’ins- pire Grand Besançon Métropole. La collec- tivité vient de créer ses premiers kilomètres de chaussée à voie centrale banalisée. En clair, il s’agit d’une portion de route dont l’objectif est de partager la chaussée avec les cyclistes et les piétons qui y sont prioritaires.

Concrètement, la chaussée com- porte une seule voie centrale sans ligne blanche médiane séparant les sens de circulation. Les voitures circulent sur cette voie centrale qui est accessible dans les deux sens. De part et d’autre, les accotements sont larges et permettent la circula- tion des cyclistes et des piétons. Et dès qu’une voiture arrive

Yves Guyen, vice- président de G.B.M. chargé des infra- structures et de la voirie

sur cette nouvelle route à

l’entrée de Marchaux.

prement parler puisque les auto- mobilistes peuvent rouler sur les deux rives en se croisant et sans la présence de cyclistes ou

services du Département du Doubs. “ D’autres chaussées à voie centrale banalisée sont en préparation à Saône, à La Vèze autour de l’aérodrome, et un peu plus tard à Mamirolle” annonce Yves Guyen. G.B.M. étudiera ensuite toutes les opportunités qui se présenteront dans les communes de son périmètre. Amagney et Novillars devraient également être concernées dans un second temps. n J.-F.H.

engagée pour développer notre plan cyclable à l’échelle de la communauté urbaine. Pour amé- nager ce type de dispositif, il faut évidemment cibler des portions de route où la circulation n’est pas dense, sinon c’est impossible, et la vitesse y est limitée à 70 km/h” observe Yves Guyen, vice-président de G.B.M. chargé des infrastructures et de la voi- rie. Cette chaussée n’est pas pour autant une piste cyclable à pro-

de piétons. Des chevrons peints sur la chaussée matérialisent l’aménagement. D’autres sections de route sont à l’étude pour un tel aménagement, en réflexion avec les

Le principe est de faire ralentir les voitures à l’approche des cyclistes.

Une prochaine réalisation à Saône et La Vèze.

SAÔNE

Tous cousins Il retrace la saga des Josselin

lin. “En réalité, ils sont nos seulement cousins,mais en plus ils se positionnent l’un et l’autre sur l’ascendance d’Honoré de Balzac. Il faut remonter à 1154 pour trouver l’ancêtre commun aux Dutronc, Balzac et Josselin” , révèle Alain. Il en va de même pour Gustave Courbet qui est cousin au 6 ème degré avec un ancêtre d’une de ses petites-cousines. “J’ai également trouvé une parenté avec Michel Vautrot et Paul Cézanne sur la branche maternelle de mes enfants. Une de mes tantes est aussi directement liée à Richelieu” , énumère-t-il. Des filiations plus directes ont aussi été mises à jour comme avec la Comtesse de Ségur via son arrière-grand-mère paternelle ou Claude Chabrol via sa branche mater- nelle. Au-delà de l’anecdote, Alain met aujourd’hui à disposition son recueil (P.D.F. sur demande) pour permettre à d’autres de raccrocher les wagons, “car la généalogie n’a de sens que si elle est partagée.” Il en profite au passage pour rendre hommage à son neveu, Nathanaël, pompier de Paris décédé en 2019 dans l’incendie de la rueTrévise et son cousin Roger, mort en déporta- tion. n S.G. Contact : josselinalain@gmail.com

Passionné de généalogie, Alain Josselin vient d’achever un nouveau recueil dans lequel il établit des liens de parenté avec plusieurs personnalités dont Gustave Courbet, Paul Cézanne ou la Comtesse de Ségur.

C e recueil, intitulé “Mes célébri- tés”, énumère les personnes publiques en lien avec la famille Josselin, par une filiation directe ou une alliance. Dans ce répertoire où il salue un à un ses cousins de renom, Alain Josselin retrace amusé les 183 liens qu’il a trouvés avec des célébrités. Un travail de fourmi dont l’auteur n’est pas peu fier. Il faut dire que ce Saônois, qui est aussi le frère du boxeur bisontin Jean Josselin, n’en est pas à son coup d’essai. Ses recherches l’ont déjà amené par le passé à retracer le parcours des 26 soldats inscrits sur le monument aux morts de Saône. Cette fois, c’est à nouveau sur sa saga familiale qu’il se penche, complétant sa précédente version de 2016 qui avait déjà établi une ascen- dance noble. Mais rien d’anormal à cela, à en croire ce spécialiste car “neuf Français sur dix peuvent prétendre à avoir une ascen- dance avec Charlemagne.” Qui fait de la généalogie sait en effet

que l’on finit souvent par tomber sur les mêmes branches.Mais encore faut- il arriver à remonter assez loin. “On va facilement jusqu’en 1780 avec l’état civil, ça se complique ensuite avec les registres paroissiaux et si vous ne tombez pas sur des filiations nobles, la docu- mentation se fait moins riche.” Le plus difficile serait encore de réussir à réper- torier ses contemporains d’après Alain Josselin. “On ne connaît pas les enfants de ses cousins germains par exemple.” Lui a commencé par le début, “comme tout un chacun” : avec ses deux parents, quatre grands-parents… Ce qui l’a

amené à recenser 547 personnes à ce jour dans sa généalogie directe, qui ont été, à un moment ou un autre, en contact avec une personnalité. Comme Jacques Dutronc que l’on voit poser en photo avec son frère Jean Josse-

9 Français sur 10 sont liés à Charlemagne.

Alain Josselin va actualiser son arbre généalogique, qui avoisinera les 26 mètres de longueur.