La Presse Bisontine 232 - Octobre 2021

16 Besançon

La Presse Bisontine n°232 - Octobre 2021

RUGBY Du côté de L’Olympique bisontin À l’O.B., “cela fait du bien de se retrouver” Comment les CluBs ont-ils repris

histoire, en dehors du club mais aussi à l’in- térieur “afin que les jeunes, tout en profitant du plaisir de jouer, aient conscience de l’hé- ritage qu’ils portent et soient à la hauteur de ses valeurs.” C’est ainsi qu’a été rendue publique en 2006 l’histoire de Charles Bochard, joueur et résis- tant F.T.P. fusillé en 1944, que le stade a reçu en 2014 le nom de Maurice Jabry, grande gloire du rugby bisontin après référendum public, et plus récemment, que le club a élu son XV de légende. 6 000 votes ont été expri- més qui ont permis de composer l’équipe de

L’ Olympique de Besançon, porte-dra- peau de l’ovalie à Besançon est une institution riche d’une longue histoire. “On fait partie du patrimoine de la ville” rappelle Alain Dougy, l’historien du club. Depuis plusieurs années, ses dirigeants s’efforcent de faire largement connaître cette Le club de rugby a proposé un rem- boursement de 30 % du prix des licences suite à la crise sanitaire.

HANDBALL Du côté du Palente Besançon Handball À 50 ans, la“petite” révolution du hand à Palente

HANDBALL

Du côté du Grand Besançon Doubs Handball

Le G.B.D.H. muscle sa formation Côté formation, le club de hand masculin est victime de son succès. Il a recruté un référent technique pour gérer la section amateur.

de la formation. Actuellement, quatre garçons sur un effectif de 15 profession- nels sont passés par la forma- tion du club. D’autres font les jours heureux des plus grands clubs pros à l’image de Théo Avelange (Dunkerque). Le G.B.D.H. qui s’installe déjà dans les quartiers pour faire connaî- tre son sport veut se structurer comme une académie et rayon- ner sur l’agglomération, comme son nom l’indique. “On veut tra- vailler sur des partenariats avec des clubs comme Saône ou Fra- nois” annonce le référent tech- nique. L’objectif n’est pas de dépouiller ces “petits” clubs mais offrir aux jeunes la pos- sibilité de progresser. “S’il y a une génération douée dans un de ces clubs, pourquoi ne pour- rions-nous pas apporter l’aide de nos cadres techniques ?” estime le club. Depuis août, tous les jours de la semaine, les enfants s’en- traînent quotidiennement dans cinq gymnases de Besançon. Le club a fait un geste pour le Covid : 30 % en moins sur le prix des licences. n

L’ élite fait briller les yeux des enfants. En tant que club de Proligue (Division 2), le Grand Besançon Doubs Handball attire des jeunes handballeurs désireux de porter le maillot. Le club compte quinze équipes de jeunes pour un effectif qui devrait dépasser les 250 licen- ciés cette année. L’épidémie est passée par là avec une baisse des effectifs estimée à 20 %. L’ensemble du hand est concerné. Le G.B.D.H. fait avec. Tant au niveau des créneaux que de la structure technique encadrante, le club est aumaxi- mum de ses possibilités. Pour les étendre, il a engagé Johann Lhou-Moha comme référent

technique du secteur amateur. Une recrue de choix. Ancien international de handball, il a fait partie de l’équipe des “Bar- jots” avant de se reconvertir dans l’encadrement. Il a notam-

ment dirigé le Pôle espoir du

Des passerelles avec d’autres clubs de l’agglo.

Languedoc- Roussillon.

“Notre objectif, et il l’a toujours été, c’est de faire parvenir 30 % des jeunes au sein de l’effectif professionnel” témoigne Karim Bense- dira, vice-pré- sident chargé

Séquence préparation d’avant match pour les handballeuses bisontines, coachée par Stéphane Delerce et Cheik Seck.

D Depuis 1971, le hand vit à Palente. Ses licenciés, au départ, étaient issus prin- cipalement du monde de la Poste. À l’époque, le club s’appelait d’ailleurs l’A.S.P.T.T. Ouvert aux autres personnes, le hand à Palente s’est tourné vers le collège Proudhon où une section sport études handball s’est déve- loppée pour finalement rayonner sur toute une ville, tout une agglomération. Après 50 ans, le club qui se nomme désormais Palente Besançon Handball (P.B.H.) a foulé pour la première fois de son histoire le sol du Palais des sports pour ses matches “à domicile”. “On a demandé que notre équipe première puisse jouer au Palais car le gymnase des Orchamps est en réfection. Cela va surtout nous permettre d’accueillir nos partenaires” présente Stéphane Delerce, l’un des entraîneurs de l’équipe première L’équipe fanion des filles joue ses matches au Palais des sports mais le club n’abandonne pas Palente.

féminine avec Cheik Seck. L’équipe féminine espère dès cette année jouer les premiers rôles pour retrouver la Division 2 après une relégation pour le moins discutable due au Covid. Durant presque deux ans, les handballeurs n’ont pas goûté à la compétition. Le club - comme d’autres - a perdu des licenciés mais demeure l’un des plus importants de la région avec 330 inscrits. Il poursuit ses liens avec la M.J.C. de

Johann Lhou-Moha (à droite), référent technique du secteur amateur, et Karim Bense-

Palente pour proposer cette acti- vité aux enfants du quartier, déve- loppe de nouvelles activités comme le Hand fit et le Beach Handball. La crise du Covid a fait naître “un besoin d’entraide, souligne Stéphane Delerce. Une opération de solidarité avec la Croix-Rouge est menée.” Le hand se structure avec des encadrants diplômés et des services civiques et se tourne également vers le sport santé. n

Deux nouvelles

activités au programme.

dira, vice- président du G.B.D.H.

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