La Presse Bisontine 232 - Octobre 2021
12 Besançon
La Presse Bisontine n°232 - Octobre 2021
SANTÉ
UNIVERSITÉ Projet de Grande bibliothèque Il n’a pas encore débuté qu’il pourrait déjà déraper
Plan de relance RD-Biotech bénéficie d’une aide de 1,9 million d’euros L’État soutient cette entreprise bisontine qui a travaillé à l’élaboration du vaccin Pfizer.
cote prédéfinie dans le projet validé en 2019. Cette demande a été formalisée par le nouvel exécutif afin d’éviter les risques d’inondation, la future B.U. étant implantée non loin du Doubs. Cet argument, valable, entraîne de nouvelles études liées notamment à la géothermie qui doivent permettre de refroidir le bâtiment l’été et le chauffer l’hiver. Le surcoût n’est pas évalué. Plus récemment, une enveloppe finan- cière a été décidée pour que des fouilles archéologiques complémentaires soient engagées. Des précédentes recherches ont déjà été conduites. Elles doivent démarrer en 2022. “On se demande si ce n’est pas pour retarder encore un peu plus le projet. On aimerait de la clarté” témoigne un élu du Grand Besançon. Il a également demandé que ce bâtiment recevant du public passe en catégorie 1, c’est-à-dire qu’il puisse accueillir plus de 1 500 per- sonnes. Cet arbitrage demandera de revoir le coût de fonctionnement d’un tel bâti- ment. Enfin, l’Agglomération devra répondre à ces questions : que faire du réseau de lecture publique, des bibliothèques communales, de leur personnel ? Des pourparlers sont enga- gés avec le Département du Doubs. n E.Ch.
Le projet de construction de la Grande Bibliothèque à Besançon est soumis à de nouveaux arbitrages.
D e l’avis d’une source proche du dossier, le chantier de la Grande bibliothèque univer- sitaire n’est pas près de démar- rer. Ce qui est certain, c’est que l’en- veloppe financière annoncée à 50millions d’euros approche désormais les 60 millions d’euros pour un bâti- ment qui doit s’implanter le long de l’avenue du 8 mai 1945 à Besançon,
sur l’ancien site Saint-Jacques. De nouvelles demandes du maître d’ouvrage, le Grand Besançon, ont été
déposées sur le bureau de l’architecte parisien Pascal Guédot retenu par la construction. La pre- mière, de taille, concerne l’élévation d’1 mètre du plancher par rapport à la
Remonter le plancher d’1 mètre.
RD-Biotech, un fleuron du médical français, basé à Besançon.
R D-Biotech est une société bisontine de biotechnologie qui propose des services sur mesure en biologie molécu- laire, immunologie et ingénierie cel- lulaire, dans le cadre de programmes de recherche et développement, pré- cliniques ou cliniques. Elle est la seule en France à proposer ce service. En mars dernier, La Presse Bisontine s’était rendue dans le laboratoire, situé rue Henri-Baigue dont la spé- cificité de ce site de bioproduction réside dans la qualité des molécules d’A.D.N. plasmidique produites, ser-
vant de matériel biologique dans la fabrication de produits thérapeutiques tels que la thérapie cellulaire ou génique ou les vaccins dits à “A.R.N. messager”. La société a d’ailleurs participé à l’éla- boration du vaccin Pfizer. La P.M.E. bisontine a reçu dans le cadre du Plan de Relance 1,99 million d’euros au titre de l’appel à projet “Résilience sanitaire”. Cette somme servira à la construction annexe d’un site bio-pro- duction de plasmides à Témis Santé et à l’embauche de 15 personnes à moyen terme. n
Le projet de nouvelle bibliothèque universitaire sur l’ancien site Saint-Jacques.
EN BREF
ARMÉE
Détachés dans le Grand Besançon 150 militaires et leur famille posent leurs valises Fraîchement arrivés à Besançon avec leurs compagnes
Rodia Fred Morel est le nouvel artiste associé de La Rodia pour la saison 2021-2022. Musicien, guitariste, compositeur, improvisateur et auteur bricoleur, Fred Morel est à l’origine de nombreux projets musicaux et artistiques au cœur d’une demarche à la fois avant- gardiste et ancree dans une musique accessible, libératrice et inventive. Ayant étudié la guitare classique et le violoncelle, il enseigne depuis 2012 la guitare électrique et l’histoire des musiques actuelles au Conservatoire de Besançon Métropole. Pop culture Les 2 et 3 octobre à Besançon-Micropolis, ce sont les Bug days : la convention pop culture. Un week-end hors du temps consacré à la culture populaire, geek et nipponne. Tous les détails sur www.bug-days.com. Une organisation signée de la nouvelle association Kuromon Days dont les ambitions sont de promouvoir toutes les cultures populaires liées aux univers Geek, Manga, B.D., Jeux vidéo, Fantaisie, Cosplay, Médiéval, Univers T.V. et Cinéma sur Besançon et la région.
fait tous les ans - a organisé une journée d’accueil pour les nouveaux arrivants de la gar- nison de Besançon et leurs familles. Selon la maire de Besançon Anne Vignot, “c’est l’occasion de leur faire connaître tout ce que notre agglomération peut offrir aux parents et aux enfants afin qu’ils puissent se projeter et s’y sentir bien.” Une journée a donc été dédiée à ces 150 familles “mutées” à Besan- çon. “Toutes les villes ne font pas ce genre d’accueil” admet Hugo, adjudant-chef au Centre de formation initiale des mili- taires du rang (C.E.F.I.M.). Avec Héléna et Lola, ses deux filles, et sa femme, l’arrivée à Besançon est synonyme de retour aux sources après plu- sieurs années passées dans d’autres villes. “J’ai fait beau- coup de villes en France et je peux dire que c’est dans l’Est que j’ai été le mieux accueilli, à Verdun et Besançon” commente le militaire. Trois de ses col- lègues acquiescent. Nicolas, régulateur en transport en com- mun à la caserne Joffre arrive de Toulon. Il ne souhaitait pas vivre en appartement, alors il a trouvé àVillers-Grélot (à 5 km deMarchaux) une maison pour
loger sa compagne, Rayane et Sofiane, ses deux enfants. Il admet que trouver une maison d’habitation en location à Besançon demeure complexe. Officier de communication au sein de l'État-major, une autre militaire s’avoue particulière- ment impressionnée par la qua- lité architecturale de Besançon, par sa propreté. “On ne voit pas de graffitis, pas d’ordures” dit- elle tout en vantant les qualités du réseau de transport en com- mun qui lui permet de rejoindre son mari, resté à Lyon, assez rapidement. Comme d’autres, cette militaire a dû déployer de l’énergie pour trouver un logement. L’armée met à disposition des biens mais la plupart des militaires (gra- dés) préfèrent dénicher une
ou leurs enfants, ils ont rejoint leur garnison. Tous reconnaissent la beauté de Besançon et la difficulté de trouver un logement.
D ébut août, cet adjudant- chef était encore àTahiti avec son épouse et leurs deux filles. Forcément,
possible qu’il faille allumer les chauffages. Le couple sourit. À la rentrée de septembre, la Ville de Besançon - comme elle
l’arrivée à Besançon est un peu rude. La famille qui s’est instal- lée à Pouilley-les-Vignes est pré- venue : à partir d’octobre, il est
maison ou un appartement par leurs propres moyens. Le sergent Morgane arrive d’Angers, le maré- chal des logis Denis d’Auxonne, le ser- gent-chef Johann de Valence…Bien- venue dans le Doubs. n E.Ch.
“Une belle ville, propre.”
Ils arrivent d’Orléans, d’Angers, d’Auxonne, de Valence. Ces militaires ont pris contact avec leur nouvelle garnison le mois dernier.
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