La Presse Bisontine 231 - Septembre 2021
L’interview du mois 5
L.P.B. : Sur le plan local, on vous reverra aussi ? J.-L.F. : Je reste évidemment disponible, y compris pour l’équipe actuelle s’il faut aller rencontrer des industriels, si je peux aider avec mon réseau. Si demain on a besoin de moi pour aider cette ville, je serai toujours là. Je ferai tout pour que Besançon continue à exister. Car je sens tout de même une certaine inquié- tude dans les discussions que j’ai avec les Bisontins ou avec des gens de la péri- phérie sur les risques de déclassement de notre agglomération. L.P.B. : On vous reverra aussi aux côtés d’Alexandra Cordier dont vous aviez soutenu la liste l’an der- nier ? J.-L.F. : Sans doute que oui. Elle doit consti- tuer à la rentrée son association Ensem- ble ! qui proposera sans doute un four- millement d’idées nouvelles avec des visages nouveaux. Je m’impliquerai dans la dynamique de ce mouvement avec mon expérience. Je pense qu’en 2020, on avait vu juste. L.P.B. : Vous, comme vos deux prédécesseurs à la mairie de Besançon, avez chacun aligné au moins trois mandats consécutifs à la tête de la ville. Cette tradition a-t-elle des chances de per- durer ? J.-L.F. : (rires). Ce sont les Bisontins qui jugeront… n Propos recueillis par J.-F.H.
L.P.B. : Mènerez-vous encore d’autres combats politiques ? J.-L.F. : Mon prochain combat sera de sou- tenir l’actuel président de la République. Emmanuel Macron, c’est le capitaine- courage de la France. Il se prend en pleine face des crises à répétition (éco- nomique, Gilets jaunes, pandémie…) et il a un courage remarquable. Quel pré- sident a subi autant d’épreuves ? Et aucun d’entre eux, à moins d’un an de la présidentielle, n’a jamais eu une telle cote de confiance. Et tous ceux qui le
soutiennent, ce n’est pas ceux qu’on entend le plus. Je serai à sa dispo- sition en 2022 pour le soutenir autant que je pourrai le faire. Je suis persuadé aussi que se prépare un grand mou- vement autour de lui pour qu’il continue, per- suadé aussi qu’il portera un projet fort pour la France. Il sera un prési- dent courageux et ras- sembleur. Les gens d’ail- leurs n’aiment pas candidats clivants. Je souscrirai 100 % à sa démarche. On me reverra donc sans doute en 2022 ! (rires).
“Emmanuel Macron, c’est le capitaine- courage de la France.”
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