La Presse Bisontine 231 - Septembre 2021

Besançon 13

La Presse Bisontine n°231 - Septembre 2021

EN BREF

TRANSPORT Encore six mois de retard pour la commande Les nouvelles rames de tram se feront attendre Validée en avril dernier par les élus de Grand Besançon Métropole, l’acquisition de nouvelles rames de tram en version “allongée” prend du retard. En parallèle, les discussions avec le constructeur C.A.F. se compliquent.

Les relations se sont tendues entre le Grand Besançon et son fournisseur, le constructeur espagnol C.A.F. (photo archive L.P.B.).

Incendies La Ville de Besançon proposera le versement d’une subvention de 10 000 euros à l’association “Pompiers de l’urgence internationale” (P.U.I.) lors du conseil municipal du 30 septembre. Cette O.N.G. française de solidarité internationale porte secours aux populations dans des situations de catastrophes naturelles ou humanitaires. Plus d’informations : https://www.pompiers- urgence.org Citadelle Carnet rose à la Citadelle de Besançon ! Un bébé Langur de François est né il y a quelques semaines au Jardin zoologique du Muséum de Besançon. Il s’agit d’une naissance exceptionnelle pour ces primates dont il ne subsisterait que 2 000 individus dans la nature, et 139 en institutions zoologiques dans le monde. Aujourd’hui, le Muséum reproducteur et d’un petit : Ping, femelle âgée de 6 ans, et Johan, âgé de 16 ans, tous deux nés au Royaume- Uni et arrivés à la Citadelle respectivement en 2018 et 2012, ainsi que Bao, né en mars 2020 à la Citadelle. présente une famille composée d’un couple

çaises pour aboutir à un grou- pement de commande qui ferait baisser les prix. “Pour l’instant, les prix qu’on nous annonce sont exorbitants. Nous tra- vaillons à trouver au moins deux villes partenaires afin de commander au total une qua- rantaine de rames, ce qui nous permettra ensuite de négocier le prix global à la baisse afin de pouvoir entrer dans notre enveloppe de 11 millions” pour- suit l’élue. Selon elle, les négo- ciations avancent et ce groupe- ment de commandes pourrait être officialisé “courant septem- bre. Nous aurions deux villes partenaires.” Si G.B.M. prend du retard, c’est aussi parce que les relations avec le constructeur du tram

bisontin (le groupe espagnol C.A.F.) se sont sérieusement tendues. “On discute depuis deux ans, mais n’a pas encore pu s’entendre avec Besançon sur un prix. L’enveloppe de 11 millions d’euros n’est peut- être pas bien dimensionnée” reconnaît Laurent Caseau, le directeur commercial de C.A.F.

faudrait que C.A.F. reprenne ces petites fissures apparues en bordure de vitrage sur plusieurs rames, mais pour l’instant, les discussions coincent” observe Marie Zéhaf. “Mais cela ne veut pas dire que les relations sont rompues, au contraire, nous candidaterons sans doute à l’ap- pel d’offres que s’apprête à lan- cer G.B.M. pour les nouvelles rames. C.A.F. est toujours dans la course” assure Laurent Caseau. Ce bras de fer engagé entre G.B.M. et son fournisseur espagnol complique la donne. Les nouvelles rames ne devraient donc pas arriver avant 2024 à Besançon. Et pas sûr que ce soient des rames C.A.F. n J.-F.H.

L a saturation régulière d’une partie du réseau de tram bisontin (la partie ouest entre les Hauts-du- Chazal et le Parc Micaud) aux heures de pointe a incité les élus de G.B.M. à décider l’achat de 8 nouvelles rames, plus longues que les actuels wagons (36 m au lieu de 24) afin de pouvoir porter la capacité de transport à plus de 2 300 passagers par heure, contre 1 320 actuellement. Le 8 avril dernier, les élus de G.B.M. validaient donc l’acqui- sition de 4 à 5 nouvelles rames dans un premier temps, pour un montant de 11,5 millions d’euros.Une tranche optionnelle

de 3 ou 4 rames supplémentaires est également prévue. Dans le calendrier validé en avril, l’attribution du marché devait intervenir avant la fin de cette année pour une mise en service de ces nouvelles rames allongées dans deux ans. Mais ce calendrier ne sera pas respecté. “Nous avons en effet pris du retard” , concède Marie Zéhaf, la vice-présidente de G.B.M. en charge des transports et des mobilités. Pour des rai- sons d’ordre financier, Besançon ne souhaite pas en effet faire cavalier seul sur ce dossier et cherche à nouer des partena- riats avec d’autres villes fran-

Parallèlement à ces discussions, le Grand Besançon réclame à son four- nisseur des tra- vaux d’entretien suite à l’apparition de petites fissures sur certaines rames. Ce qui n’apaise pas les discussions. “Il

4 à 5 nouvelles

rames dans un premier temps.

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