La Presse Bisontine 231 - Septembre 2021
14 Besançon
La Presse Bisontine n°229 - Juillet 2021
SPORT
Des discussions entre le Racing Besançon et le B.F. Racing et Besançon Football, même combat ?
La sempiternelle question du rapprochement des deux clubs refait surface à l’aube d’une saison où le Racing et le B.F. nourrissent des ambitions, loin toutefois d’un niveau qu’une ville comme Besançon pourrait prétendre.
B.F. (350) ont conscience que la présence de deux équipes seniors au même niveau, pour une même ville, limite les chances de voir un jour l’un des deux clubs pérenniser sa présence dans un championnat de renom, au minimum la Ligue 2. Sur le terrain, évoquer ce sujet fait res- surgir de vieux démons nés des oppo- sitions passées, d’où la prudence des deux camps. Nouveau président du Besançon Football,Alain Lamy n’a pas repris les rênes du club avec comme mission de “fusionner” les deux entités : “Rien n’est à l’ordre du jour, tempère le patron du B.F. qui admet que deux clubs du même niveau pour une ville comme Besançon n’est pas viable. ” En clair, un rapprochement doit être pensé alors que le B.F. envisage le haut de tableau, voire la montée en fin d’an- née. Côté Racing Besançon, le président Claude Cuinet préfère évoquer la trans- formation du club : “Le Covid nous a permis de prendre le temps de repenser le club pour mettre à profit de nouveaux projets comme la promotion du foot féminin” dit-il. Pour fêter la reprise du championnat et le retour des supporters en tribune, le Racing organisait une opération
D’ un point de vue tactique, le Besançon Football comme le Racing Besançon, ont appris à cadenasser les informa- tions. Rivaux sur le terrain dans le même championnat de National 3 (équi- valent de la 5 ème division) qui débutait le 28 août, les dirigeants des deux clubs représentant l’ex-capitale comtoise se sont rencontrés avant la reprise des
matches pour échanger sur un futur rapprochement des deux équipes pre- mières, question qui alimente les dis- cussions, pas uniquement sportives d’ailleurs.Aucune échéance n’est fixée et aucun des deux clubs n’a souhaité commenter cette entrevue, encoremoins la mairie de Besançon qui ne souhaite pas faire d’ingérence dans ce dossier. Sur le papier, Racing (450 licenciés) et
Pour assister au derby Racing Besançon- Besançon Football, comme ici en 2018, il faudra patienter jusqu’au 22 janvier (photo archive L.P.B.).
portes ouvertes le 28 août pour son pre- mier match à domicile face à Mont- ceau-les-Mines. L’entrée au stade est gratuite (pass sanitaire obligatoire), “histoire de fêter le plaisir de se retrou- ver” conclut le président qui annonce l’organisation de surprises lors des
matches. La vraie surprise, ce serait un jour de voir un club bisontin au plus haut niveau. Léo-Lagrange n’est pas près d’accueillir Lionel Messi lors d’un Besançon-P.S.G…à moins que l’un des deux clubs s’illustre enCoupe de France. Le rêve est permis. n
CHAPRAIS
Parcours commenté Quand les rues se déclinent au féminin
Le collectif “Histoire des Chaprais”, rattaché à l’A.S.E.P. organise deux visites les 25 et 26 septembre autour de la mémoire des femmes du quartier. Suivez “la” guide.
dérant en plantant deux tulipes devant sa tombe, qui était sa fleur préférée et le symbole de la droiture” , rappelle Jean-Claude Goudot, animateur du collectif. À ses côtés reposent également samère ClarisseVigoureux, jour- naliste et écrivaine et sa cousine, Clarisse Coignet, autre grande militante. La découverte aurait pu s’arrêter là, tant ses trois personnalités sont déjà marquantes, mais on trouve aussi ici la tombe de la mère de la star de cinéma, Rudolph Valentino. Une autre curiosité amène enfin à se dire
Amoureux de son quartier, Jean-
D ans la lignée des actions engagées par la Ville autour des Bisontines célèbres (comme cette exposition consacrée à Juliette Roche auMusée des beaux-arts et d’archéologie), ce collectif d’ha- bitants propose de décliner les Chaprais au féminin. Le par- cours d’environ 2 km, concocté
pour l’occasion, a un point de départ tout trouvé dans le cime- tière. Ici reposent en effet trois femmes fouriéristes, malheu- reusement plus connues de leur vivant comme des épouses ou des mères de personnalités mas- culines. “En mars dernier, nous avons rendu hommage à Julie Consi-
Claude Gou- dot apprécie de rendre hommage à celles qui l’ont fait vivre dans le passé.
toire”, avec une première date ce 9 septembre autour des “che- minots bisontins dans la résis- tance” au F.J.T. des oiseaux. Une exposition de cartes postales anciennes agrandies se tiendra, par ailleurs, à l’A.S.E.P. (22, rue Résal) du 20 au 30 septembre. Ceux qui auront apprécié la visite au féminin pourront, enfin, se rendre à la conférence théâ- tralisée sur les trois femmes fou- riéristes, le 8 mars 2022 à la maison du peuple. n S.G.
termine d’ailleurs par la rue Bec- quet, son sculpteur, qui est aussi l’auteur de la déesse de la danse (jumelle de Flore) postée sur le Centre dramatique national. La visite se fera sur inscription (cha- praisparcours@gmail.com) le samedi 25 septembre à 15 heures et le dimanche 26 à 10 heures. D’autres parcours devraient sui- vre, notamment dans les pas de Fourrier. Le collectif, qui a le projet de publier un livre sur l’histoire des Chaprais, prépare aussi ses “rendez-vous de l’his-
que les représentations sexistes ont la vie dure, avec l’exemple de ce baron qui s’est fait ériger un obélisque, tandis que la stèle de sa femme, placée à ses côtés, est à ras du sol. Puis, au fil de l’itinéraire, on découvre des rues et des villas baptisées de noms féminins, comme laVillaGermaine avenue Fontaine-Argent. Impossible de manquer également les deux statues du quartier représentant la grâce féminine, dont celle de la place Flore. Le parcours se
Le 8 mars dernier, lors de l’hom- mage rendu à Julie Considérant.
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