La Presse Bisontine 231 - Septembre 2021

Besançon 11

La Presse Bisontine n°231 - Septembre 2021

BREGILLE

Des riverains inquiets Ils craignent d’avoir été exposés à l’amiante

Un collectif de riverains de Bregille a questionné la mairie après la démolition de l’ancienne chapelle Saint-Michel soupçonnée d’abriter de l’amiante.

I ls habitent un quartier rési- dentiel tranquille sur la col- line de Bregille. Lorsqu’ils ont vu une pelleteuse inter- venir au 27, chemin desVareilles pour détruire l’ancienne chapelle Saint-Michel vendue à un inves- tisseur, les riverains ont jeté un œil. D’abord parce qu’ils n’avaient pas vu de panneau affichant un permis de démoli- tion ou de construire, ensuite

parce que certains connaissent l’historique du site. “Le chantier a dégagé de la poussière et l’an- cien propriétaire (N.D.L.R. : le

sentant de ce collectif qui a alerté le service hygiène et santé de la mairie. Sa question était la sui- vante : “Soit ce bâtiment conte- nait de l’amiante - conformément aux déclarations du représentant du vendeur -, soit qu’il ne conte- nait pas d’amiante, suivant indi- cation du “diagnostic destructif”, à produire par l’acheteur.” Le service de lamairie a répondu assez rapidement au collectif et apporté, début août, une réponse… qui ne leur convient qu’àmoitié. Les services ont pris attache avec le propriétaire du site, lequel a transmis le rapport de repérage des matériaux et produits susceptibles de contenir de l’amiante, effectué le 1 er juillet. “Le rapport, daté du 22 juillet, qui nous a été communiqué par le propriétaire conclut qu’il n’a pas été repéré de matériaux ni de produits contenant de l’amiante ” écrit la mairie. Pas de quoi rassurer un voisin : “Le repérage d’amiante est une opé- ration visuelle et superficielle. Ce qui n’est pas suffisant dans le cas présent suite aux déclara-

diocèse) nous avait indiqué qu’il conte- nait de l’amiante. Les débris sont retombés sur les habitations et les résidents” témoigne le repré-

“Une incertitude manifeste demeure.”

La démolition n’aura duré que quelques jours mais les poussières, elles, étaient bien présentes.

de cause, il se garde la possibilité de saisir la Commission d’accès aux documents administratifs (C.A.D.A.). n E.Ch.

manifeste” , une copie de ce rap- port à laVille. Le 17 août, parce qu’il n’avait rien reçu, le collectif a adressé une nouvelle demande à lamaire. S’il n’obtient pas gain

tions du représentant du vendeur, signalant une “présence d’amiante quasi générale.” Le collectif a demandé, face à ce qu’ils appellent “une incertitude

L’accès à l’ancien site, démoli.

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