La Presse Bisontine 229 - Juillet 2021

34 Le Grand Besançon

La Presse Bisontine n°229 - Juillet 2021

GENEUILLE

Création d’entreprise Elle lance la décoration d’intérieur pour tous Son slogan : “Le beau partout, pour tous” résume

diants.” Pour le rendre accessible financièrement, elle propose entre autres des coachings déco individualisé d’1 h 30 en visio ou en présentiel pour 85 euros. “On peut aussi l’offrir sous forme de bons cadeaux.” Voyant les questions qui lui étaient posées, elle a aussi déve- loppé “l’astuce déco” : un conseil donné par mail ou Whatsapp pour 19,90 euros. “Quel sol pour ma salle de bains ? Quelles cou- leurs associer ici ? J’invite à choi- sir parmi une liste de problé- matiques et nous regardons ensemble au cas par cas.” Elle mène en parallèle plusieurs pro- jets comme la rénovation d’un appartement ancien dans la Boucle, ou l’aménagement inté- rieur d’une maison à

créative, j’ai toujours été très influencée par mon environne- ment” , reconnaît Auriane. Employée comme conseillère bancaire depuis trois ans, après une licence commerce et mar- keting, elle a donc sauté le pas de la création d’entreprise. “Il y a beaucoup d’artisans et d’en- trepreneurs dans ma famille. J’ai toujours eu cette idée en tête.” La décoration et l’aménagement intérieur se sont naturellement imposés à elle. Restait à acquérir les connaissances techniques. “J’ai repris une formation à l’Ins- titut du design d’intérieur, assez reconnu dans le milieu.” Enmars dernier, la création de “PAAL Design” (nom donné à sa struc- ture en référence aux initiales de ses sœurs) était actée. Après s’être “fait la main chez des connaissances” , la Geneuilloise a très vite noué des partenariats, comme avec le groupe Bersot immobilier ou les maîtres d’œuvre de Douze et associés. “J’ai envie de désa- craliser la décoration d’intérieur. Beaucoup de gens n’y font pas appel en se disant que c’est réservé à des maisons d’archi- tectes. Je veux montrer que ce n’est pas forcément vrai, en l’ou- vrant à Monsieur et Madame tout le monde et même aux étu-

la philosophie d’Auriane Bergeret, qui vient de créer sa société de décoration à Geneuille. Elle veut s’adresser à tous les budgets.

C ette jeune entrepreneuse de 25 ans a décidé de se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle,

comme beaucoup d’autres après le premier confinement. “J’ai eu envie de donner du sens à ce que je faisais. Hypersensible et

Des coachings individualisés d’1 h 30.

Pelousey pas encore sortie de terre. “Je peux aussi partir d’une surface brute comme me l’a demandé une association sur Strasbourg, qui déménage de locaux. Les applications en déco sont vastes.” n S.G.

La jeune femme a décidé de changer d’orientation à la faveur de la crise sanitaire.

Auriane Bergeret a notamment été sollicitée par le centre de secours des 408 pour revoir son foyer détente.

SAINT-VIT

Une piscine à côté du futur groupe scolaire ? Pourquoi le Saint-Vit de demain commence aujourd’hui Nouveau groupe scolaire, futur E.H.P.A.D., lotissement,

Le maire Pascal Routhier (à gauche), accompagné de Julien Morel, directeur général des services, indique où seront créés l’E.H.P.A.D., le groupe scolaire et peut-être une piscine.

requalification du centre-ville, arrivée d’une brasserie et à plus long terme d’un hôtel-spa, font partie des projets d’envergure lancés à moyen terme. Le maire réfléchit à une piscine éduca- tive pour apprendre aux enfants de l’ouest bisontin à nager.

L ové dans la combe du four à Saint-Vit, un espace de 4,5 hec- tares situé entre le centre-ville et le hameau d’Antorpe est appelé à devenir le nouveau poumon de la commune. C’est ici que vont débuter en 2022 les travaux d’un nouveau groupe scolaire et d’un E.H.P.A.D. d’une centaine de lits et quarante chambres en résidence auto- nomie porté par la Mutualité fran- çaise. Le tout doit s’incruster dans le nouveau quartier pavillonnaire de 80 logements récemment sorti de terre rue d’Ougney, 250 d’ici quelques années. Plus qu’un nouveau quartier, ce sera un nouvel espace de vie “partagé” : “Nous réflé- chissons avec les architectes à une concertation entre le nouveau groupe scolaire et la maison de retraite pour mutualiser la conception des repas, pourquoi pas les parkings, voire le chauffage” présente Pascal Routhier, maire de Saint-Vit. Le groupe scolaire va remplacer celui de Jouffroy-d’Abbans, obsolète. Son

ouverture est prévue à la rentrée 2023… avec pourquoi pas une piscine en son sein. “Ce serait une piscine édu- cative avec deux bassins pour permettre à nos enfants d’apprendre à nager et pourquoi pas d’accueillir des associa- tions” annonce le maire. N’est-ce pour- tant pas une compétence du Grand Besançon ? “Si, mais la Communauté urbaine n’a rien décidé quant à la construction d’un centre aqualudique, répond Pascal Routhier. Cela m’agace de savoir que des enfants sortent de l’école primaire sans savoir nager. Nos élèves vont pour le moment à la piscine Pierre-Croppet de Besançon, en bus, parce qu’ils n’ont pas accès aux piscines de Besançon. Bien sûr, il faut analyser les financements mais un tel équipe- ment pourrait s’ouvrir à d’autres com- munes de l’ouest” envisage l’élu. Histoire que la ville “ne se fatigue pas financièrement” , des partenariats avec le privé sont engagés. C’est ainsi qu’un bailleur social rachète au centre-ville l’ancien café, fermé. Une brasserie- restaurant va remplacer le bar fermé

la commune va proposer dès octobre des aides aux habitants de ce périmètre qui souhaitent rénover leur logement. Cela doit contribuer à dynamiser le cœur saint-vitois qui pourrait battre avec le futur quartier des Champs Per- ret. Le conditionnel est d’usage. La mairie est en effet en cours de négociation pour préempter des terrains. 90 loge- ments et un hôtel-spa sont attendus.

Saint-Vit pourrait rapidement oublier son complexe d’infériorité : celui de n’avoir jamais dépassé la barre - pas si symbolique - des 5 000 habitants. La franchir lui permettrait de récupérer de potentiels subsides de la part de l’État alors que sa dotation globale de fonctionnement et sa dotation d’équi- pement des territoires ruraux (D.E.T.R.) viennent de diminuer. n E.Ch.

et cinq logements seront construits à l’étage. Le Centre médico-social, situé en contrebas de la mairie, va démé- nager pour être reconstruit dans le futur espace des “Jardins des Lavoirs” dont les derniers terrains appartenant à des privés sont en cours d’acquisition. Quinze logements, dont certains à la location, seront créés ici. Autorisée à entrer dans le système gouvernemental “Action cœur de ville”,

Made with FlippingBook Annual report maker