La Presse Bisontine 229 - Juillet 2021
Le Grand Besançon 31
La Presse Bisontine n°229 - Juillet 2021
Notre entreprise familiale n’a de cesse de se développer. Acteur régionale dans le secteur du BTP, nous sommes aujourd’hui à la recherche de collaborateur s :
Tennis Un des deux gros clubs bisontins T.G.B., chronique d’une mort annoncée Stupeur du côté du Tennis Grand Besançon. La Ligue de Franche-Comté décide de ne plus lui louer les installations situées à Thise pour les confier à un prestataire privé à partir du 31 août.
Les postes suivants sont à pourvoir :
n Conducteur de travaux (H/F) n Chef de chantier (H/F) n Conducteur engins (H/F) n Chauffeur PL/SPL et Ampliroll (H/F) n Canalisateur (H/F) n Manœuvre (H/F) n Opérateur désamiantage (H/F)
POUR POSTULER, ENVOYER CV + LETTRE DE MOTIVATION
n Par mail : detouillonlaetitia@heitmanntp.fr n Par courrier : SARL HEITMANN ZA Ch. des Champs Chevaux 25410 VELESMES ESSARSTS
E ntre la Ligue de Bourgogne- Franche-Comté propriétaire des installations de tennis à Thise, et le Tennis Grand Besançon (T.G.B.), le locataire, les échanges ont souvent été rudes.À l’image du dernier match Djokovic-Nadal sur terre bat- tue. La poussière, c’est le T.G.B. qui est en passe de la mordre après avoir reçu un courrier émanant de la Ligue, lui enjoi- gnant de quitter le site Jean-Waltefaugle au 31 août. La missive, aussi violente qu’un ser- vice-volée, touche de plein fouet les diri- geants bénévoles qui s’estiment “mépri- sés, mis dehors” par leur organe de tutelle au profit d’une structure privée chargée de développer le tennis, le squash et le padel, une activité en expan- sion. La Ligue a terminé en juin la construc- tion des terrains de padel financés par
“On va proposer une cotisation à la baisse” Les repreneurs sont des acteurs connus dans le monde du tennis et du padel. À la manœuvre, Charles Alexandre, propriétaire d’une structure à Nevers, Sébastien Cornet, propriétaire d’un padel à Lyon, et Laurent Barbey. Ils ont prévu l’embauche de quatre personnes. Première annonce : une politique tarifaire moindre pour les adhérents (320 euros à l’année au lieu de 360) avec en plus 20 heures de padel, 5 heures de squash, 5 heures de badminton. “On comprend les émotions, mais nous ne sommes pas là pour enterrer un club mais bien pour le remonter” précise Charles Alexandre. Les sportifs devraient y trou- ver leur compte. n
ses fonds propres et une subvention de la Région (55 000 euros). “La manière dont nous avons été prévenus et comment les choses se sont passées sont lamen- tables” présenteTimothéeOlla, président duT.G.B., qui a repris le flambeau après les démissions successives de Christian Tourrain en septembre 2019, puis d’Henry Goguey en mars dernier. Les présidents défilent. Le différend demeure. La source de ce conflit puise ses racines dans une absence de communication entre un club qui a toujours espéré une modernisation des installations, et une Ligue qui attend ses loyers, soit 25 000 euros d’impayés, qu’elle a accepté d’étaler sur dix ans. Assis au club-house,André Spony, adhé- rent, ne décolère pas. “Il a été demandé de présenter un dossier dans un délai de trois jours alors que les autres can- didats ont plus de temps. Nous sommes méprisés” dit-il. Le dossier associatif n’a, sans surprise, pas été retenu. Arrivé en 2019 pour “sauver” le club, Henry Goguey s’est rapidement rendu compte des difficultés. Ancien soutien de Jacky Terreau - actuel président de la Ligue -, celui qui devait jouer le rôle de tampon estime avoir été manipulé et trahi. “On nous a vendu un projet global ennous affirmant que l’association resterait. Dans l’appel à projets, trois personnes issues du club ont présenté un dossier de reprise solide. Ces gens- là qui connaissent parfaitement le club, ses adhérents, l’historique, mais se sont retirés faute de réponses !, explique l’ex-
La mise au point de Jacky Terreau
président. Je n’accepte pas que l’on puisse dire que j’étais au courant de ce qui allait être fait ici car j’ai été écarté de toutes les décisions. La Ligue a même lancé des travaux sur le site sans que je sois prévenu ! On m’a utilisé.” Au nombre de 230 (contre 1 000 à la fin des années quatre-vingt), les adhé- rents se retrouvent le 3 juillet pour une assemblée générale extraordinaire où sera entérinée la décision de la disso- lution ou non de l’ex-plus grand club de la région. Sérieux revers. Quant à la partie restauration, un accord a été trouvé entre FrançoisVillaume, l’ancien gérant duTie-Break, et la Ligue. Il cède son activité. Que devient le passif financier du T.G.B. ? “La dette est écrasée”, annonce-t-il. Selon lui, la situation d’une Ligue payant les charges d’un club n’est plus tenable “en raison d’une équité pour les autres clubs de la région. Ce qui est nouveau P résident de la Ligue Bourgogne- Franche-Comté de tennis, vice- président de la fédération nationale, Jacky Terreau répond aux accusations. Met-il le club dehors ? “Ma réponse est non ! Certes, nous ne confions plus les installations de Trébignon au T.G.B. mais nous ne mettons pas dehors les adhé- rents qui pourront toujours jouer au tennis et bientôt au padel à Thise.”
L’entraîneur diplômé d’État Alain Dal- masso part à Nice. Le second coach, SébastienTisserand, rejoint le repreneur privé. Sentiment de gâchis d’un côté et d’espoir de l’autre. L’âme de Jean Waltefaugle, président charismatique qui construisit les bâtiments plane toujours ici. Pour combien de temps ? Un membre de la famille a écrit à la Ligue pour demander que le site soit débaptisé au vu de ces annonces. Drôle de destin “pour un T.G.B. pas assez classe pour les riches, trop riche pour les pauvres” conclut un tennisman attablé et accablé au club- house. n E.Ch. est difficile, je l’admets. Qu’auraient dit les Bisontins si j’avais créé cinq courts de padel en Bourgogne ? Nous créons ici la structure idéale.” n Les travaux de remplacement du court numéro 2 par un padel sont terminés depuis fin juin.
André Spony, joueur et bénévole assidu au T.G.B., a écrit au président de la Fédération nationale pour dénoncer la méthode de la Ligue.
Miserey-salines Ouverture en fin d’année 8 millions d’euros pour un complexe de loisirs XXL
Amis d’enfance, Antony Serra et Christophe Boillot lancent “Aux ateliers, fabrique à loisirs”, un complexe multi-activités de 7 000 m 2 qui ouvrira ses portes Espace Valentin avant Noël.
40 ans, gère le Château de la Dame Blanche à Geneuille. Ils ont attiré dans leur projet un petit pool d’investisseurs, dont notamment Olivier Duprez, gérant de Super U à Pouilley- les-Vignes. D’ici la fin de l’année, “avant Noël” promettent les co- gérants, “Aux ateliers, fabrique à loisirs” ouvrira donc ses portes après de lourds travaux d’amé- nagement qu’il reste à réaliser. Le complexe de loisirsmiseroulet abritera ainsi un bowling de 24 pistes, une plaine de jeux pour enfants, une zone d’escalade
Les deux associés Antony Serra et Christophe Boillot.
L es concepteurs de ce projet, deux quadragénaires de la région, ont vu les choses en grand. Dans les 7 000 m² laissés libres par laMétallerie Obliger qui a déménagé à Che- maudin-et-Vaux sur la zone de l’Échange,Antony Serra et Chris- tophe Boillot ont investi pas
moins de 8 millions d’euros, “3 millions dans la restructura- tion du bâtiment et 5 millions dans les aménagements” précise Christophe Boillot. Ce dernier, 43 ans, a déjà une expérience dans la gestion de complexes de loisirs àAudincourt et à Belfort. Le second associé,Antony Serra,
ludique, une zone de trampolines, un laser-game, et plusieurs points de restauration “dont un restau- rant bistronomique à l’étage.Tout sera cuisiné maison” promet
sera une salle de séminaires modulable. Une cinquantaine d’emplois devraient être créés pour assurer le fonctionnement de l’ensemble. n
Antony Serra. Ce nouveau complexe abritera également un hôtel de 22 cham- bres classées 4 étoiles. Pour les professionnels, l’endroit propo-
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