La Presse Bisontine 229 - Juillet 2021
Besançon 21
La Presse Bisontine n°229 - Juillet 2021
COLLECTIVITÉ
Passage aux 1 607 heures à partir de 2022 Les agents travailleront 4 minutes de plus par jour Soit 1 607 heures par an contre 1 591 auparavant. La réforme concerne les salariés de la Ville,
du C.C.A.S. et du Grand Besançon, sans augmentation du point d’indice.
L es agents par-ci, les agents par-là. À chaque conseil municipal, les élus remer- cient régulièrement le tra- vail des personnels de la Ville de Besançon ou duGrand Besan- çon pour la qualité de leur tra- vail. Les mercis ne font pas le salaire, c’est bien connu, et encore moins la reconnaissance au tra- vail. Les deux collectivités ont voté l’évolution du règlement du temps de travail, soit un passage de 1 591 heures par an à 1 607 heures pour 1 400 agents de la Ville comme la loi les y oblige. Cela équivaut à 36,2 heures par semaine, soit quatreminutes supplémentaires par jour pour 25 jours de congés légaux et 8 jours de R.T.T. pour 221 jours travaillés. Concrète- ment, ce sera quatre minutes supplémentaires de travail par jour visant à “répondre aux dis- positions légales, précise d’emblée Élise Aebischer, adjointe en charge des ressources humaines
à Besançon. La loi nous oblige à passer à 1 607 heures. Nous sommes républicains, nous l’ap- pliquons.” Votée à 12 voix sur 15 par les représentants du personnel, cette décision a valu un vote contre des élus communistes en conseil municipal. S’ils ne remettent pas en cause le dialogue social, les communistes s’opposent à cette loi car “laVille de Besançon, pionnière dans bien des domaines, aurait pu faire acte de résistance comme d’autres communes,
Parmi les inégalités gommées, le fait que des agents disposent de temps
C’est un dispositif imposé par la loi.
d’habillage et d’autres non.
indique Chris- tophe Lime pour le P.C.F. La fonc- tion publique n’est pas attirante par rapport aux salaires, et là, on a l’impression que la loi fait passer les agents pour des privilégiés !” Ce constat n’est pas partagé par l’ad-
jointe qui rappelle que ce travail a permis “d’harmoniser et de gommer certaines inégalités dans les cycles de temps de travail des agents, dans les pauses méri- diennes.” Élise Aebischer prend l’exemple d’un service qui dispose de temps d’habillage alors que l’autre ne l’a pas. La question de la désynchroni-
sation des horaires a été mise sur la table. Ainsi, en cas de fortes chaleurs ou autres évé- nements, les agents arriveront plus tôt ou quitteront leur poste plus tard. Pour Marie Lambert (Les Républicains), il existe un véritable mal-être chez les agents, lié à un turn-over impor- tant : “ La Ville en a-t-elle
conscience ?, interroge l’élue. A- t-elle fait évoluer le régime indem- nitaire et le Rifseep (outil indem- nitaire qui remplace les primes existantes) ? Prévoit-elle d’y remé- dier ?” À ces questions, la Ville répond qu’elle a conscience du mal-être de certains qui peut être vécu par les réorganisations tout en rappelant “que beaucoup
d’agents aiment leur métier.” Sur le volet financier, peu de réponses si ce n’est que “les animateurs périscolaires seront mieux payés.” Logique, ils étaient auparavant embauchés à peine au S.M.I.C. Ce nouveau règlement doit être mis en œuvre à compter du 1 er janvier 2022. n E.Ch.
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