La Presse Bisontine 226 - Mars 2021

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La Presse Bisontine n°226 - Mars 2021

MUSIQUE Résidence à la Rodia Un nouveau clip pour le groupe Min-Deed Le groupe de musique Min-Deed soutenu par la Rodia où il a élu résidence en fin d’année et par le Bastion où il répète, sort son troisième clip. Ses quatre musiciens n’attendent plus que la reprise des concerts.

Le groupe Min-Deed a eu la chance d’être accueilli en résidence

M ind-Deed, c’est quatre jeunes musiciens du secteur : Caro- line De Fraville au chant et à l’écriture des textes,Nicolas Robert à la batterie et à la composition, Alexis Piton à la basse et Julien Becle à la guitare, au sein d’une formation de rock indépendant qui use réguliè- rement ses cordes au Bastion où il répète, ou encore à la Rodia où il était hébergé en résidence en fin d’année dernière. Après un des titres de leur premier E.P. - “Dolls” - que le groupe a récem- ment mis en image à travers un clip particulièrement bien léché, à l’esthé- tique puissante et à l’ambiance énig- matique, les Min-Deed viennent de sortir un nouveau clip, toujours aussi bien réalisé. Ce nouveau clip a été conçu sur le mor- ceau Illusive happiness, autre extrait de l’E.P. qui porte le même nom.Tourné en partie au studio d’enregistrement

le Studio Cube installé à Guyans- Durnes (à une demi-heure de Besançon) et propriété du président du Bastion, YannMorel, il a été réalisé par Vincent Rouffiac du Touché (société Videopro- duktion) “et nous avons créé ensemble, lui et moi, le scénario” indique Caroline De Fraville, chanteuse du groupe. “On a voulu un clip aussi poétique et sombre que le premier, Dolls, mais celui-ci est

récemment à la Rodia à Besançon.

groupe, par un certain côté sombre et énigmatique. “Même dans les univers sombres et tristes, il y a de la beauté !” dit-elle. Déjà boostés par leur premier clip, “avec des premiers retours très encou- rageants” , les Min-Deed frappent à nouveau un beau coup. Car pour se faire connaître - et c’est d’autant plus vrai depuis un an -, un groupe doit for- cément passer par la case clip. “Un groupe sans clip, ce n’est actuellement plus possible. L’an dernier, nous n’avons pu faire que deux concerts, dont un en Suisse, il faut donc utiliser d’autres

moyens” confirme Nicolas Robert. En attendant le retour tant attendu des concerts, les Min-Deed comptent sur la diffusion la plus large possible de leurs premiers clips pour attirer l’œil et l’oreille d’éventuels program- mateurs de festivals. Le groupe devait peut-être participer en ce début d’année aux “Inouïs”, le tremplin du Printemps de Bourges, dont les meilleures formations doivent

être invitées au célèbre festival de musique. Mais avant tout, comme tous les groupes de musique, qu’ils soient amateurs ou professionnels, les Min- Deed attendent de pied ferme une éclaircie dans le ciel sombre de la scène musicale, la petite lumière qui leur permettra d’entrevoir une “vraie” saison 2021, faite de scènes et de public autre que virtuel. n J.-F.H.

autant inspiré de l’uni- vers de David Lynch pour l’esthétique autour de l’actrice que d’un univers plus dark encore avec ce côté sur- réaliste. On peut se faire un peu sa propre his- toire, mais l’idée géné- rale est celle de la sépa- ration, du deuil d’une relation” développe Caroline, attirée comme ses acolytes du

Le groupe devait participer au tremplin du Printemps de Bourges.

Lien Youtube pour visionner leur nouveau clip : https://youtu.be/3bLXNAtwqa4