La Presse Bisontine 226 - Mars 2021

A g e n d a

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La Presse Bisontine n°226 - Mars 2021

“Le mouvement, c’est la santé” Le comédien sera présent à Besançon le 8 mars pour animer et témoigner lors de la deuxième édition de LundiSociable organisée au Kursaal par le C.C.A.S. Une manifestation qui sera retransmise sur les réseaux sociaux de la Ville. trois questions à… gérard vivès

A près des années d’absence, Jacky Toudic est de retour à Besançon. Pour s’occuper de sa mère malade d’Alzheimer. Les vieux souvenirs et les copains resurgissent. Les vieux travers aussi. En effet Jacky ne gagne pas sa vie comme les honnêtes gens. Son métier : faire Mathieu Kassovitz. Car Jacky est son sosie parfait, et vu que Jacky est escroc, ça fait un bon combo. Depuis des années, se faisant passer pour l’acteur, il monte des arnaques très lucratives. Ce retour au bercail pourrait être l’occasion de se mettre au vert, mais c’est compter sans sa rencontre avec la volcanique Zoé, avocate aux dents longues, qui en a décidé autrement… Jacky schwartzmann revient en scène L’auteur bisontin qui nous avait étonnés (en bien) avec ses précédents romans sort un nouveau thriller où le héros dépasse largement les bornes de la malhonnêteté. Réussi. Livre L’auteur bisontin

L’auteur bisontin Jacky schwartzmann revient avec ce polar décapant (photo H. Triay).

L a Presse Bisontine : Cette mani- festation du 8 mars aura pour thème la santé. C’est une cause qui vous touche et qui vous a motivé à être le parrain de LundiSociable ? Gérard Vivès : D’abord, nous sommes dans une période où il faut se serrer les coudes et je n’ai pas hésité à venir soutenir cet événement à Besançon, il y a si peu de choses qui sont orga- nisées en ce moment. Ensuite, oui, ce thème de la santé me touche de près, les gens me connaissent notamment à tra- vers mon côté sportif et j’ai beaucoup de messages à faire passer sur cet aspect sport- santé. Le mouvement, pas for- cément le sport, c’est la santé, c’est primordial de bouger. Ensuite, je pourrai à mon échelle partager mon expérience et aussi les épreuves que j’ai traversées. L.P.B. : Lesquelles ? G.V. : Il y a quelques années sur le tournage d’une émission, j’ai chuté depuis une pelleteuse his-

sée à 5 mètres du sol. Suite à cette chute qui m’a plongé dans le coma, j’ai été un légume pen- dant trois mois à la maison et j’ai dû tout réapprendre, en me fabriquant moi-même dumaté- riel de musculation, j’avais perdu mon équilibre, et à force de volonté, je suis remonté, jusqu’à pouvoir gagner ensuite des émissions d’aventures face à des sportifs bien plus aguerris que moi. La volonté est égale- ment primordiale. L.P.B. : C’est la première fois que vous venez à Besançon ? G.V. : Non, avec un ami bisontin, Alexandre Chouffe, je m’im- plique depuis longtemps dans une association, la Sapaudia, qui œuvre pour le don de moelle osseuse. Je reviens donc le 8 mars avec un grand plaisir et j’espère que malgré les condi- tions sanitaires, nous pourrons échanger avec de nombreux participants à cette belle mani- festation. n Propos recueillis par J.-F.H.

Le Bisontin Jacky Schwartzmann a enchaîné les petits boulots, autant pour gagner sa vie que pour vivre la vie des travailleurs normaux, lui permettant d’observer ses contemporains. Éducateur, barman en boîte de nuit, libraire, puis assistant logistique chez Alstom. Ce par- cours à la fois schizophrène et formateur lui a inspiré Mauvais coûts, lauréat du prix de la Page 111 (La Fosse aux ours, 2016), et Demain c’est loin (Seuil, 2017) plusieurs fois primé. Il revient cette fois avec Kasso, ce polar déca- pant. n KAsso - Par Jacky schwartzmann Éditions du seuil, collection cadre noir 224 pages - Prix : 18 euros

Le comédien Gérard Vivès entretient sa forme

physique depuis des décennies.

LUnDIsocIAbLe, DeUxIèMe ÉDITIon Lundi 8 mars à partir de 14h

en direct sur le Facebook de la Ville de besançon et sur Youtube Pour participer aux défis : besancon.fr/lundisociable en savoir plus sur Gérard Vivès : Instagram “Gérard Vivès 1962”

Web-conférence

jeudi 18 mars

Une aide juridique aux propriétaires-bailleurs La Maison de l’Habitat du Doubs (installée Fort Griffon à Besançon) propose une web-conférence gratuite et inédite pour aider les propriétaires bailleurs à remplir leur contrat de location et ainsi éviter les pièges.

roman

son deuxième ouvrage

Amélie est “amoureuse d’un connard” Après un premier livre fantastique “Une autre vie”, la Bisontine Amandine Moraschetti change de registre et nous livre cette romance tumultueuse.

“AMoUReUse D’Un connARD” Par Amandine Moraschetti Aux éditions spinelle

D ans le Doubs, plus de 62 000 logements sont mis en location. Les pro- priétaires bailleurs sont nom- breux et sont souvent confron- tés à des problématiques d’ordre juridique ou fiscal. À la Maison départementale de l’Habitat (qui regroupe notam- ment l’A.D.I.L. et le C.A.U.E.), le mois de mars sera justement dédié à la thématique “Com- ment remplir correctement son contrat de location (non meu- blée) ?” Dans ce cadre, les juristes de l’association pro- posent une web-conférence “dont l’objectif sera d’aider les bailleurs à sécuriser et fluidifier leurs rapports locatifs” résume la Maison de l’Habitat. Au cours de cette présentation sous forme de web-conférence, les juristes Richard Cardot et Raphaël Knecht détailleront un contrat de location type, expliqueront comment le rem- plir de manière exhaustive, afin de garantir les droits et les obligations du bailleur et du locataire dans le respect de la législation en vigueur. “Nos juristes reviendront également

V ivre passionnément pour passer de l’horreur au bonheur. Amélie est solitaire. Abîmée par la vie, elle ne se consacre plus qu’à sa grande passion : le groupe de métal Clean Mas- sacre. Portée par une obsession fanatique pour son chanteur, Nico, elle lui compose même un morceau, avec son groupe amateur. La chanson “Amoureuse d’un connard”, combinant décla- ration exaltée et proposition indécente, lui per- mettra de rencontrer sa star. Entre la jeune femme dévouée à son idole et le musicien maniaque du contrôle, une histoire passionnée se noue alors. Où l’emmènera cette relation qui mélange vibrations, sourires, larmes et peau portant la mémoire d’une histoire dif- ficile ? “Il s’agit d’une romance tumultueuse entre un métalleux et sa groupie. Cette histoire de musiques saturées et de salles de concert vivantes et vibrantes parle aussi de la mémoire, de porter les traces de son passé via des tatouages ou des cicatrices et finalement de se reconstruire” commente l’auteure. AmandineMoraschetti est unemaman bisontine, mariée, amoureuse, joyeuse. Elle aime les bar- becues, les boissons à base de houblon, la can- coillotte, les concerts, les copains. Elle aime aussi voir du monde et sortir… “Et, paradoxa- lement, j’aime m’isoler, me retrouver seule et me raconter des histoires” dit-elle. Son deuxième roman explore donc les émotions et les sentiments au travers de personnages animés par la passion de la musique. n

Amandine Moraschetti

signe son deuxième roman.

Les juristes de la Maison de l’Habitat proposent cette web-conférence inédite (photo D.R.).

ritoire départemental. Pour Grand Besançon Métropole, rendez-vous jeudi 18 mars à 18 h 30. Cette web-conférence diffusée sur Zoom est entière- ment gratuite et ouverte à tous. n

sur les documents annexes pré- vus par les textes : état des lieux, acte de cautionnement…” ajoute le service communica- tion de la Maison de l’Habitat. Plusieurs conférences sont pro- grammées pour couvrir le ter-

Inscriptions : contact@maisonhabitatdoubs.fr en précisant l’objet “inscription web-conférence” Plus d’infos sur www.maisonhabitatdoubs.fr ou au 03 81 68 37 68

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