La Presse Bisontine 226 - Mars 2021

Le Grand Besançon 29

La Presse Pontissalienne n°254 - Février 2021

FONTAIN

Nouvelle collection Ibride invite les restaurateurs à passer à table

Afin de soutenir les chefs bisontins en cette période difficile, la maison de design locale, installée à Fontain, a eu l’idée de lancer un challenge créatif autour de sa dernière collection d’assiettes en porcelaine.

C omme pour rompre la monotonie ambiante, la dernière création de Rachel Convers, designer chez Ibride, nous convie à une balade bucolique au fil des qua- tre saisons. Et c’est au fond de notre assiette que le rendez- vous est donné. Lancée en sep-

tembre, cette nouvelle collection d’art de la table a d’abord vu deux duos représentant le prin- temps et l’été. Complétés en ce début d’année par leurs assiettes jumelles de l’hiver et l’automne. Ibride, qui est notam- ment connu pour ses plateaux tableaux et sa vaisselle empi-

lable, a choisi ici de travailler la porcelaine. Une première. “La finesse du matériau dia- logue avec les corps de pierre représentés sur les assiettes, qui sont colo- nisées dans le même temps par la végéta- tion. Ce qui

sur les réseaux sociaux et le site Internet d’Ibride durant ce mois de mars, avec à chaque fois une recette à la clef, pour essayer peut-être de le reproduire à la maison. Un coup de pub qui devrait leur être profitable. “C’est une façon de les mettre en avant. La plu- part étaient très enthousiastes. Cela leur redonne aussi de l’élan au moment où leur activité est en berne.” “L’Ô à la Bouche”, “le Saint Cerf” , “les Gamins” , “le 76” et “le Parc” figurent parmi la petite dizaine de restaurants qui se sont pris au jeu. “Ils ont rajouté des couleurs, apporté des touches supplémentaires de végétation ou joué sur la hauteur pour don- ner du volume. Ce qui donne un rendu “hybride” entre plat et œuvre d’art” , se félicite Cécile Avocat. n S.G. Ibride a lancé quatre nouveaux duos d’assiettes en porcelaine inspirés des saisons.

À mi-chemin entre plat et œuvre d’art.

amène toute une poésie” , explique Cécile Avocat, responsable de la communication chez Ibride. Un dialogue que la maison de design a souhaité partager avec les restaurateurs, pour leur apporter son soutien. “Comme c’est une collection très bavarde et qu’on aime aussi bienmanger, on a imaginé ce challenge col- lectif. On voulait créer une fusion de talents et de créativité et voir comment ils dressent nos assiettes.” Plusieurs chefs locaux ont ainsi été invités à les remplir avec un plat de leur choix (salé ou sucré), puis à les prendre en photos. Le résultat sera présenté

Les chefs bisontins ont fait à leur tour preuve de créativité et de design culinaire.

COMMUNAUTÉ URBAINE Friture sur la ligne Ne les appelez pas maires frondeurs

sidente de revoir sa feuille de route. “Elle doit prendre conscience que nous ne sommes pas sa majorité municipale” nous expliquait Jean-Paul Michaud, maire de Thoraise, vice-président en charge de l’Aménagement duTerritoire et signataire de ce courrier. “On ne peut pas accepter que des éléments de son programme “Besançon par Nature” passent au-dessus de nos décisions. La présidente s’est engagée à respecter la charte et le programme de territoire” dit-il. Parmi les points soulevés, la demande “que les élus-délégués soient associés aux réflexions” , que les services “aient une liberté de pensée pour agir” , que la vice-présidente en charge de l’éco- nomie “soit l’interlocutrice de la pré-

G rand Besançon Métropole a passé un oral d’ampleur avec le vote des orientations budgé- taires, fin février. Ce rendez- vous fixe les grands projets à venir du mandat dans une ambiance particu- lière. Si le dialogue n’est pas coupé entre les maires de la périphérie et la

présidente-maire de Besançon, il est un peu plus tendu depuis une lettre de six pages envoyée en début d’année par neuf maires, tous vice-présidents de la Métropole. C’est un jeu politique et surtout une façon de montrer qu’ils comptent, ce qu’Anne Vignot ne remet pas en cause. Toutefois, cette dernière bouscule les codes politiques par des prises de décisions. “Avec Jean-Louis Fousseret, quand ça n’allait pas, on pouvait discuter. Il prenait son téléphone ou l’on se voyait et on réglait cela. Là, j’ai l’impression qu’on ne veut pas nous entendre” déclare un maire qui préfère rester anonyme. Dans cette fameuse lettre, Christian Magnin-Feysot (Chalezeule), Michel Jassey (Devecey), Yves Guyen (École- Valentin), Daniel Huot (Mamirolle), Catherine Barthelet (Pelousey), Pascal Routhier (Saint-Vit), Benoît Vuillemin (Saône), Gabriel Baulieu (Serre-les- Sapins) et Jean-Paul Michaud (Tho- raise), rappellent - sur un ton courtois mais ferme - les pratiques de bien- séance. Réunions non conclusives, décisions non concertées, remises à plat de dos- siers structurants comme la biblio- thèque et la R.N. 57, chefs de service de G.B.M. muselés, pacte politique bafoué, sont autant de sujets qui irritent ces membres de l’exécutif qui se sentent “ infantilisés.” Ils demandent à la pré-

Les édiles de Chalezeule, Devecey, école-Valentin, Mamirolle, Pelousey, Saint-Vit, Saône, Serre-les-Sapins et Thoraise, tous vice-présidents de la périphérie à G.B.M., ont co-signé une lettre adressée à Anne Vignot pour lui demander de changer de méthode.

sidente sans le filtre des services” , que la décision “de la gratuité des trans- ports en commun lors des pics de pollution n’avait pas été concer- tée” , etc. En quelques mois, c’est trop au goût des vice- présidents qui ne veu- lent pas être les pots de fleur de Grand Besan- çon Métropole. Peut- être fallait-il cette piqûre de rappel afin que chacun trouve sa place dans une entité qui décide 70% de la vie de 200 000 habitants pour 68 communes ? n

Une piqûre de rappel, sera-t-elle entendue ?

Un début de mandat, c’est aussi ça, chacun doit trouver sa place, quitte à passer par un

message de “pression”.

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