La Presse Bisontine 223 - Novembre 2020
L À bientôt, j’espère… L ’ h u m e u r ‘ La Presse Bisontine n°223 - Novembre 2020 17 a pose d’une banderole intitulée “À bientôt j’es- père” sur le toit de l’ex- usine textile Rhodia aux Prés- de-Vaux a fait des vagues après que l’adjointe bisontine à la Culture Aline Chassagne aurait sous-entendu que cette réfé- rence à la lutte des classes était toujours d’actualité. Pour une élue communiste, rien de surprenant. Ce qui l’est plus, c’est cette propension qu’a Besançon depuis une quaran-
BESANÇON
SANTÉ
Refus de nouveaux patients Les cabinets dentaires sont à saturation
L’Agglomération compte entre 70 et 80 praticiens. Un chiffre insuffisant pour répondre à une demande grandissante. Résultat : il faut parfois attendre entre 3 et 6 mois pour obtenir un rendez-vous, quand on en obtient un…
tas, évoquée par le gouverne- ment, n’est pas une solution à son sens. “Cela ne multipliera pas pour autant par deux ou trois le nombre d’étudiants. On le voit dans d’autres filières, comme en Droit, où il n’y a pas de concours et qui reçoit le même nombre d’étudiants chaque année.” Il se poserait, par ail- leurs, un problème d’accueil dans les salles de T.P., déjà satu- rées, des deux facultés de rat- tachement de l’Académie (Stras- bourg et Nancy). Mieux vaudrait agir sur les mesures d’incitation à l’instal- lation, selon le président du Conseil départemental. D’autant que la charge de responsabilité d’une entreprise libérale (qui constitue 90 % de la profession)
ture française sur la prévention bucco-dentaire. “Un suivi régu- lier permet de pallier ce pro- blème.” Il est également possible en dernier recours de contacter le service d’odontologie du C.H.U. Minjoz ou les cabinets de garde. “Un praticien est de permanence chaque dimanche matin et jour férié sur Besançon, Montbéliard et Pontarlier” , rap- pelle Pierre-Antoine Flusin. n S.G. luttes syndicales et des drames ouvriers. Lip, c’est fini. La Rhodia, c’est terminé égale- ment. Anne Vignot a sans doute raison de vouloir entre- tenir la mémoire sociale de Besançon, creuset de tant de luttes. Seulement, à force de ressasser un passé révolu, Besançon a décidément bien du mal à se défaire de ses vieux démons. Ce n’est pas idéal quand on se targue en même temps de vouloir se construire un avenir écono- mique radieux et attirer les investissements innovants... l
“N ous sommes loin de nous satisfaire de cette situation” , résume Pierre- Antoine Flusin, président du Conseil départemental de l’Or- dre des chirurgiens-dentistes du Doubs. Malheureusement, de plus en plus de cabinets sont amenés à refuser de nouveaux patients par manque de place.
Le contexte sanitaire, qui impose des mesures drastiques à cette profession surexposée, n’arrange rien. Si bien que la tension est palpable sur Besançon comme dans le Nord du département, ou à la frontière suisse où s’ajoute une clientèle helvétique attirée par les prix. Depuis quelques années déjà, l’offre de soins a plutôt tendance
à baisser à cause d’une démo- graphie médicale inégale sur le territoire français. “On trouve ainsi pléthore de chirurgiens- dentistes en région parisienne et dans le Sud, alors qu’il y a unmanque chez nous.” Le Doubs se place même en dessous de la moyenne nationale avec 57 pra- ticiens pour 100 000 habitants (contre 67 praticiens). La faute à des installations non régulées et à une répartition bancale donc, sans doute aidée par le fait que la région ne compte pas de faculté dentaire. “Les étu- diants poursuivent leur cursus dans le Grand Est à Nancy, Strasbourg ou Metz, et tous ne reviennent pas” , remarque Pierre-Antoine Flusin. L’Ordre des chirurgiens-den- tistes n’a malheureusement pas la main sur ce problème démo- graphique, qui dépend du nume- rus clausus. Chaque année, 25 places sont ainsi ouvertes en Franche-Comté pour environ 250 candidatures. Et la fin annoncée de ce système de quo-
taine d’années à s’auto- flageller avec les sou- venirs amers des
peu en freiner cer- tains. “Depuis 25 ans que j’exerce, les contraintes admi- nistratives n’ont fait qu’augmen- ter.” Des raisons sociétales expli- quent aussi les tensions rencon- trées aujourd’hui, avec la féminisa- tion de la profes- sion et de moins
gros volumes horaires que par le passé. Ce que certains patients ont du mal à comprendre. “Il y a toujours des patients qui ne viennent pas et donc des cré- neaux qui se libèrent” , nous inter- pelle ainsi un Grand Bisontin, qui s’est vu obliger de contacter plus de 20 cabinets pour obtenir un rendez-vous en urgence, cinq jours plus tard. La profession se défend en poin- tant du doigt le manque de cul-
25 places par an à Besançon.
Le respect des mesures sanitaires contraint à accueillir 20 % de patients en moins.
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