La Presse Bisontine 221 - Septembre 2020

BESANÇON 14

La Presse Bisontine n°221 - Septembre 2020

SPORT

Quelle rentrée pour les clubs sportifs bisontins ?

Au Besançon Tennis Club, rentrée rime avec nouveautés Dans l’attente d’éventuelles mesures sanitaires plus restrictives,

raquette. Ce dernier aimerait créer une zone pour la pratique du padel, un sport de raquette dérivé du tennis se jouant sur un court plus petit, encadré de murs et de grillages. La décision pourrait être prise avant la fin de l’année.Un vrai coup de jeune pour le B.T.C. qui dispose d’une brasserie-restaurant également rénovée et agrandie, le Set. Parmi les événements à venir, le tournoi des familles fin août suivi du tournoi du club lors de la troisième semaine de septem- bre. La reprise de l’école de tennis est programméemi-septembre. n E.Ch.

les clubs bisontins sont toutefois prêts à débuter leur saison. La preuve au B.T.C. qui finalise un important chantier sur trois de ses courts.

Q u’elle est loin l’époque où le BesançonTennis Club était considéré par ses adversaires comme le club des papys uniquement capa- bles de jouer sur la terre battue. Si l’association - propriétaire de ses installations - dispose encore de deux terrains en mode “Roland-Garros”, elle termine le 20 septembre la réalisation d’un chantier d’envergure :la réfection de 3 courts à l’extérieur en gazon synthétique, une surface de jeu réputée plus rapide… et qui ne

balles. Chaque année, le B.T.C. accueille en moyenne 410 licen- ciés, dont la moitié sont des jeunes, attirés par la qualité de l’encadrement. “En effectifs, nous possédons la deuxième école de tennis de la région avec 210 élèves, juste derrière l’A.S.M. Bel- fort” indique GrégoireMareschal, moniteur de tennis au club. Installé au cœur de la ville, à deux pas de la ligne de bus en site propre, l’association sportive a des atouts à faire-valoir. Elle a commencé les inscriptions pour la saison 2020-2021 et va les prolonger en septembre. “L’idéal serait d’arriver à 450 licenciés… mais le raisonnable nous fait tabler sur 400. C’est un chiffre en dessous duquel nous ne pou- vons pas descendre car étant pro- priétaire de nos installations, nous devons payer nos charges (électricité, travaux)” indique Patrick Ayache, le président. Des idées pour attirer de nou- veaux joueurs, le conseil d’ad- ministration en a sous la Informations : www.besancon-tennis-club.fr

salit plus chaussettes et baskets. Coût du projet : 75 000 euros, dont 30 000 financés par laVille de Besançon, ce qui portera à 10 le nombre de terrains mis à dis- position des sportifs,dont 7 courts couverts ! De quoi attirer de nouveaux adeptes de la balle jaune avec le respect des gestes barrières. Du gel hydroalcoolique est posi- tionné à chaque entrée de court, les bancs et vestiaires sont condamnés mais il n’est plus obligatoire de teindre ses propres

Patrick Ayache, président du Besançon tennis club, va pouvoir proposer 3 courts de tennis neufs dès le 20 septembre à ses adhérents.

Le chantier se termine le 20 septembre (photo A. Saba).

Grégoire Mareschal, un des moniteurs de l’école de tennis.

KARATÉ

Les sports de combat, quels gestes à adopter ? Laura Sivert, championne du monde au chômage technique La karatéka bisontine (Club Sauvegarde de Besançon) voit son année sportive perturbée par le Covid avec l’annulation des Mondiaux prévus en novembre à Dubaï. Son club, basé à Planoise, lance les inscriptions, boostées par les animations organisées dans le quartier durant l’été.

U ne championne qui n’a pas oublié d’où elle vient. Ce soir-là, au milieu des enfants qui jouent dans le parc urbain de Planoise, Laura Sivert, 23 ans, aide ses amis à ranger les jeux proposés dans le cadre de la caravane des pieds d’immeuble, manifestation gra- tuite mise en place par le club de karaté bisontin pour occuper les petits riverains de Planoise. Ce mercredi 19 août, Laura Sivert n’a pas enfilé son kimono mais le maillot de bénévole pour donner simplement un coup de main. “C’est juste normal” dit celle qui fut titrée championne du monde de karaté en 2018 avec l’équipe de France. Le sourire, l’athlète le garde

malgré une année compliquée. Toutes les compétitions officielles ont été annulées durant le Covid, et celles de la fin d’année repor- tées. “Dans le mauvais, on garde

annulés, les Jeux Olympiques reportés à 2021. L’athlète qui ne vit pas financièrement de son sport convient que le karaté demande beaucoup de sacrifices “autant qu’il apporte des émo- tions” assure-t-elle. Des émotions, Fodé Ndao, pré- sident du club, espère en donner aux jeunes qui arrivent. “Toutes les mesures sanitaires seront respectées pour la reprise des cours, les tapis nettoyés, les ves- tiaires fermés… Au niveau des inscriptions, nous avons de nom- breuses demandes. C’est l’effet de la caravane” juge l’ancien champion de karaté. La Sauve- garde accueille en moyenne 150 adhérents dans son local situé rue Picasso à Besançon. n

le meilleur, juge la jeune femme qui poursuit des études de kinési- thérapie en paral- lèle. Avec le confi- nement, j’ai pu retravailler mes bases.” En revanche, elle ne remettra pas son titre en jeu : les championnats du monde prévus à Dubaï en novembre sont

La caravane, effet positif sur les inscriptions.

Laura Sivert, championne du monde de karaté photographiée ici lors de la manifestation organisée par le Club Sauvegarde Besançon à Planoise.

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