La Presse Bisontine 218 - Mars 2020

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 28

La Presse Bisontine n°218 - Mars 2020

Les premiers emplois francs signés à Besançon

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Travaux entre Beure et Micropolis : la concertation avance doucement

I ls sont les tout premiers du Doubs à être embauchés sous ce nouveau statut, les “emplois francs”. Ces salariés ont com- mencé concrètement leur activité à l’ouverture du nouveau restau- rant O’Tacos, place de la Révo- lution, ouvert depuis le 14 février en lieu et place de Planet Sushi. Le gérant, Mehdi Benslama en a embauché 7 d’un coup sous ce type de contrat, sur les 16 personnes embauchées au total. Les “emplois francs”, c’est un dispositif lancé par le gouverne- ment de manière expérimentale il y a deux ans, puis généralisé partout en France depuis le début de cette année. “La condition

francs, ce dispositif, “très simple à mettre en place” confirme M. Benslama, a été imaginé “pour inverser l’effet “whaou !” quand un jeune décline son adresse. C’est clairement une discrimina- tion positive pour enrayer l’effet négatif de l’adresse. Et si ça peut permettre en ce moment d’en- voyer un signal fort à la jeunesse de Planoise, tant mieux” ajoute M. Mathurin. Pôle Emploi a l’ob- jectif de signer 118 emplois francs cette année à l’échelle du Doubs. “En signant ces 7 pre- miers contrats, j’espère donner l’exemple à d’autres entrepre- neurs de Besançon” note le patron d’O’Tacos. n

pour signer un emploi franc, c’est de résider dans un quartier prio- ritaire de la politique de la ville. Pour Besançon, il suffit d’habiter à Planoise, Clairs-Soleils, Orchamps-Palente, la Grette ou Montrapon. À la clé, il y a des aides financières de l’État : 5 000 euros par an pendant trois ans pour un C.D.I. à temps com- plet, 2 500 euros pour un C.D.D. d’au moins six mois” développe Sophie Heitzmann, directrice de l’agence Pôle Emploi de Palente où tous les entretiens d’em- bauche ont eu lieu. Pour le préfet du Doubs Joël Mathurin, venu assister à la signa- ture de ces 7 premiers emplois

D ans l’interminable feuilleton de la fin des travaux sur la voie des Mercureaux par la réalisation du chaînonmanquant entre Beure et Micropolis, la D.R.E.A.L. Bourgogne-Franche- Comté, pilote de l’opération au nom de l’État, a terminé une seconde phase de concertation dont elle a présenté les conclu- sions ce mois-ci. “La première phase de concertation avait mon- tré que la nécessité d’aménager la section “Boulevards-Beure” est partagée mais les acteurs et les habitants avaient également fait part de remarques. C’est pourquoi nous avons repris et approfondi les études sur la base de ces remarques. Leur prise en compte a conduit à des évolutions impor- tantes des aménagements envi- sagés, qui ont été présentées lors d’une deuxième phase de concer- tation en fin d’année dernière” ajoute la D.R.E.A.L. À la suite de la concertation et sur la base du présent bilan, plu- sieurs modifications ont à nouveau été apportées au projet : l’échan- geur du ChampMelin va faire l’ob- jet d’études techniques appro- fondies pour minimiser les besoins

Une passerelle modes doux franchirait la R.N. 57 pour relier Planoise à la Malcombe (image D.R.E.A.L.).

Mehdi Benslama (deuxième à droite), gérant du restaurant O’Tacos, entouré d’une partie de son équipe.

Rouge pour trouver des solutions de stationnements alternatifs à proximité, avec les riverains de la route de Dole sur leurs proposi- tions, en particulier celle d’un rac- cordement de la voie de desserte envisagée à la rue Einstein ou encore avec la jardinerie et la Com- munauté Emmaüs pour leur capa- cité de stationnement.” Le calen- drier prévisionnel du chantier est le suivant : Finalisation de l’étude d’impact sur l’environnement et rédaction du dossier d’enquête publique en 2020, enquête publique relative à la déclaration d’utilité publique du projet en 2021, études détaillées et prépa- ration des travaux de 2021 à 2023 et lancement des travaux en 2023. Patience. n et la commune. Sept mois après notre rencontre, la Cour de cas- sation a confirmé jeudi 13 février le jugement daté de mars 2019 de la Cour d’appel de Besançon ordonnant la déconstruction de la cabane. Au grand désespoir de Xavier qui réside là depuis 2011 avec sa compagne. Malgré la pétition signée à ce jour par 142 000 per- sonnes, les nombreux soutiens, le rêve du Robinson de Cléron s’envole donc. Il doit déconstruire dans les plus brefs délais sa cabane mais aussi verser 3 000 euros à la commune, cor- respondant aux frais de justice. Ce qui lui est reproché : avoir ins- tallé sans permis de construire son habitation dans une zone Natura 2000. Sonné par le verdict, le grimpeur réfléchit à engager un nouveau combat devant la Cour euro- péenne des Droits de l’homme. n

de foncier et ses impacts sur l’en- vironnement. La D.R.E.A.L. a éga- lement pris en compte l’opposition exprimée par les riverains du che- min des Mottes et elle “s’engage d’ores et déjà à adapter le projet pour que le chemin des Mottes ne soit pas ouvert sur la nouvelle voie directe envisagée entre la route de Dole et le giratoire de l’Amitié.” La D.R.E.A.L. s’engage également à discuter avec la Ville de la possibilité d’un passage de la rue de la Parisienne en sens unique, en fonction du volume de trafic qui pourrait être généré dans cette rue avec le projet. En outre, “nous organiserons des échanges et des concertations spécifiques au cours des études détaillées à venir avec le Laboratoire de Terre

Xavier sommé de déconstruire sa cabane à Cléron

L a Presse Bisontine l’avait retrouvé sur les hauteurs de Cléron, en juillet dernier. C’est là que Xavier Marmier a installé

son domicile, une cabane dans les arbres perchée à plus de 20 mètres de hauteur qui fait l’objet d’un différend judiciaire entre lui

Xavier Marmier et Line doivent déconstruire leur cabane qui est aussi leur résidence principale.