La Presse Bisontine 218 - Mars 2020

La Presse Bisontine n°218 - Mars 2020 13 L e c h if f re ‘ 17 C’ est l’âge d’un jeune bisontin interpellé à Planoise pour avoir pris à partie deux véhicules de police. Avec lui, un autre mineur de 15 ans a été interpellé. Au- delà de ce fait devenu malheureusement banal, le Préfet mais aussi le maire de Besançon ont tenu le 23 février à lancer un appel aux parents “pour qu’ils ne soient pas laissés seuls sur la voie publique.” Seront-ils écoutés ? Malgré la présence de 50 policiers sup- plémentaires depuis l’incendie, de nouveaux tirs ont éclaté en février, mais aussi le nombre d’interpellations. l

BESANÇON

LITTÉRATURE

Un deuxième roman

Pacemaker, un roman qui a du rythme Professeur au C.L.A. (Centre de Linguistique Appliquée) de Besançon, Frédérique Cosnier publie son deuxième roman “Pacemaker” aux éditions du Rouergue, en librairie dès le 4 mars.

T out comme pour son pre- mier livre qui lui a valu le prix Marcel-Aymé en 2017, Frédérique Cosnier retranscrit avec des mots les fruits de son imagination. “Ces personnages que je mets enmots, je les imagine, je les vois, je les entends. Il s’agit souvent de femmes qui marchent.” Pour l’hé- roïne de “Pacemaker”, elle y a aussi associé l’idée de chute. Ce roman est construit autour de cette notion, avec en toile de fond la relation étrange entre un père âgé et sa fille et un événement La Bisontine Frédérique Cosnier publie son second roman.

de la danse, de la photo et de la musique. Dans ce sens, elle col- labore avec des artistes grâce notamment à un espace qu’elle a créé “Écrire avec” (sur Remue.net) où elle développe une sorte de dialogue en réso- nance avec des œuvres artis- tiques. Quand on lui demande ce qui a motivé cette envie d’écrire, elle répond : “Je ne par- lerai pas d’envie, mais plutôt d’une nécessité, comme le besoin de respirer !…” Ses prochains rendez-vous :une rencontre-dédi- caces aux Sandales d’Empédocle le 14 avril, une lecture publique àMayence le 21 avril et une pré- sence aux “Livres dans laBoucle” en septembre prochain. n F.T.

enseigne au Centre de linguis- tique appliquée et poursuit en parallèle une thèse à Paris.Mais elle est aussi poète (elle sort d’ail- leurs un livre de poésie courant 2020), publie dans des revues et

dramatique qui va perturber le cours des choses. “Il s’agit de la chute au sens propre et figuré : c’est-à-dire savoir comment on se relève et pourquoi ?” précise la romancière. Par ailleurs, son personnage évoluant dans le milieu de la danse, Frédérique Cosnier s’est aussi questionnée sur le fait que l’art pouvait être une réponse aux difficultés de la vie et à la violence de la société. Du rythme et dumouvement qui évoquent les battements du cœur. Du rythme, il y en a aussi dans la vie de cette amoureuse de la plume, qui a un emploi du temps bien chargé.Installée àBesançon depuis 17 ans, et titulaire d’un Master en “didactique Français Langues étrangères” (F.LE.), elle

pratique la lec- ture publique dans des lieux divers et parfois insolites (en librairie, dans des salons, des expositions, à l’I.S.B.A. de Besançon…). Passionnée d’art au sens large, elle aime asso- cier l’univers des mots à celui ‘

Elle pratique la lecture publique dans des lieux divers.

DOUBS