La Presse Bisontine 218 - Mars 2020
BESANÇON 16
La Presse Bisontine n°218 - Mars 2020
SERVICES À LA PERSONNE
1 100 à 1 550 euros
Une nouvelle résidence pour seniors dans le quartier Saint-Claude L’association Les Bruyères (L.B.A.), reconnue “entreprise sociale et solidaire” conçoit des résidences pour personnes âgées dans toute la France. De statut privé à but non lucratif, cette association ouvre une nouvelle résidence senior dans le quartier Saint-Claude.
À Besançon, la Résidence Jean-Baptiste de la Salle s’est installée dans le magnifique parc qui
du Souvenir Français entre le lycée Saint-Jean, le crématorium et le cimetière. Elle jouit d’une vue imprenable sur la ville. Coût du projet : environ 9 à 10 mil- lions d’euros. Les bâtiments ont ouvert leurs portes aux résidents en avril dernier en accueillant en pre- mier les anciens résidents et surtout la vingtaine de frères âgés de plus de 80 ans qui sont tous logés au 3 ème étage d’une aile de la nouvelle construction, condition inscrite dans la vente du terrain. L’ancien dirigeant de l’A.M.A.R.F.E.C., François Gar- nier, ayant quitté ses fonctions, un nouveau directeur a été nommé et a pris ses fonctions en décembre. Erwin Steinmetz arrivant de Strasbourg avec un diplôme de management des organismes sociaux de l’Institut
appartenait à l’Association des Maisons de Retraite des Frères des Écoles Chrétiennes (A.M.A.R.F.E.C.) située 2, rue
Erwin Steinmetz, directeur de l’établissement.
ouverte vers l’extérieur, un jar- din d’hiver, une bibliothèque, un espace bien-être, une épicerie et des salons, leur permettant ainsi de profiter de leurs moments de détente, seuls ou en groupe, ou encore accompa- gnés de leur famille ou de leurs proches venus leur rendre visite. La résidence se veut une alliance équilibrée entre indépendance, maintien d’une vie privée et par- tage d’une vie communautaire libre autour d’activités et de rencontres. n B.C.
de Préparation à l’Administra- tion Générale (I.P.A.G.) présente son établissement : “La résidence a été conçue comme un véritable ensemble résidentiel proposant 82 logements, dont 71 logements
et prestations forfaitaires. De plus, pour ceux qui n’ont pas opté pour la pension complète (350 euros par mois), ces tarifs incluent un repas complet par semaine au restaurant. Chaque habitation dispose d’un balcon ou d’un jardinet permettant à chacun de profiter d’un environ- nement verdoyant et dégagé. Nous avons encore des places disponibles.” Au cœur de la résidence, plu- sieurs espaces de vie sont mis à la disposition des Résidents, avec une salle de restaurant
de type T1, 9 loge- ments de type T2 et 2 logements de type T3, harmo- nieusement répar- tis dans un envi- ronnement verdoyant. Nos tarifs vont de 1 110 à 1 550 euros T.T.C. dont loyers plus charges locatives
La ésidence
propose 82 logements.
Renseignements au 03 81 47 80 60 ou par mail dirbesancon@asso-lesbruyeres.org.
La résidence Jean-Baptiste de la Salle.
SOCIÉTÉ 98 % de réussite selon eux Défenseur des droits,
un médiateur gratuit pour tous À Besançon, il existe deux délégués du Défenseur des droits. C’est une aide, encore méconnue, qui permet de recevoir des réponses de l’administration. Ils traitent environ 400 cas par an.
L e défenseur des droits est une Institution indépendante de l’État créée en 2011.ÀBesançon, ils sont deux délégués pour aider les personnes dans les dédales de l’ad- ministration. Au départ, les délégués se sont vus confier deux missions : défendre des personnes dont les droits ne sont pas respectés et permettre l’éga- lité de tous et toutes dans l’accès aux droits. Actuellement, le domaine de compé- tence des délégués est la défense des droits des usagers, la défense et la pro- motion des droits de l’enfant, auxquels on a rajouté la lutte contre les discri- minations, le respect de la déontologie dans les professions de la sécurité et la protection des lanceurs d'alerte. “En fait, cette institution est née de la réunion de quatre institutions : leMédia- teur de la République, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (H.A.L.D.E.), le Défenseur des Enfants, et la commission nationale de déontologie de la sécurité (C.N.D.S.)” précise Jean-Claude Lassout, un ancien
membre de la H.A.L.D.E. qui reçoit à Planoise (Tél. : 03 81 87 81 20) ou en ville dans le local des Bains Douches (Tél. : 03 81 41 57 58). “La première chose, quand on reçoit un demandeur, c’est d'abord de l’écouter pour bien comprendre le problème” , explique Jean-Louis Vermot-Gauchy, délégué au centre-ville dans les locaux de la Préfecture rue Charles-Nodier (Tél. : 03 81 25 11 71). “Un conflit de voisinage, un différend commercial ou
exemple Monsieur X a reçu une amende suite à un excès de vitesse… Or, il a vendu sa voiture depuis un an ! Mais a-t-il bien contesté avoir commis cette infraction en apportant la preuve qu’il a bien un certificat de vente attestant que ce véhicule n’est plus à lui ? Dans ce type de situation, nous n’intervien- drons le cas échéant que dans un second temps si le problème n’est pas réglé et l’explication non fournie.” Autre exemple donné par Jean-Louis Vermot-Gauchy : “Une veuve n’a tou- jours pas reçu sa pension de reconversion alors que les démarches ont été faites en temps et en heure. On intervient par un courrier à en-tête du Défenseur des droits et en général, le problème est rapidement résolu. De même pour ce problème que nous rencontrons assez souvent : quelques trimestres supplé- mentaires de retraite n’ont pas été pris en compte dans un premier temps par une caisse de retraite, laquelle est servie par une autre caisse de retraite qui n’a pas procédé à la régularisation des droits.”
Les délégués du Défenseur des droits : Jean-Claude Lassout à gauche et Jean-Louis Vermot-Gauchy à droite.
Il raconte encore : “Une personne avait reçu un P.V. pour stationnement sur un emplacement réservé… Or elle avait mis son badge “carte mobilité inclusion” mais l’agent verbalisateur ne l’avait pas vue. Le courrier a fait son effet et l’erreur a été réparée en quelques jours. Quelquefois, c’est une mauvaise application du règlement qui prive momentanément un demandeur d’em- ploi de ses droits à l’allocation de retour à l’emploi. On lui avait notifié un rejet alors que c’était une admission. Ou bien la date d’effet de ses allocations a été différée alors qu’elle ne se justifiait pas…” Le doute est permis et il doit bénéficier au réclamant. “Toute personne peut s’adresser à nous directement, gratui- tement et en toute confidentialité,
explique Jean-Louis Lassout, si elle pense qu’elle est discriminée, si elle a des difficultés avec un service public, si elle constate qu’un représentant de l’ordre public n’a pas respecté les règles de bonne conduite ou si elle estime que les droits d’un enfant ne sont pas res- pectés.” Les problèmes les plus courants que les délégués bisontins ont à traiter sont les indus de la C.A.F. ou de Pôle Emploi, les visas pour les étrangers, les pro- blèmes d’admission à la cantine, le har- cèlement à l'école, les amendes ou encore des problèmes de discrimination. En 2019, les deux délégués ont traité environ 400 cas. Ils estiment “à 98 %” le taux de réussite de leurs interven- tions. n B.C.
familial, ce n’est pas de notre domaine de compétence et nous orientons alors le demandeur vers l’in- terlocuteur approprié, à savoir le conciliateur de justice, ou le juge aux affaires fami- liales…” Le délégué n’inter- vient auprès de l'ad- ministration que si le dysfonctionnement ne fait aucun doute. “Par
“Toute personne peut s’adresser à nous directement, gratuitement.”
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