La Presse Bisontine 214 - Novembre 2019

A g e n d a

La Presse Bisontine n°214 - Novembre 2019

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Les autres actualités de Bacchus Bien que n’ayant plus de salle de théâtre attitrée (l’ancien Théâtre Bacchus rue de la Vieille-Monnaie est devenu le Scè- nacle), la Compagnie ne poursuit pas moins ses activités avec assiduité. Les comédiens de la troupe poursuivent en parallèle leur tournée avec deux spec- tacles : “Exil pour deux violons”, une création qui a connu un beau succès d’estime àAvignon cet été, tout comme “Léo et lui”, une adaptation de Jean Pétrement sur des textes de Léo Ferré. Prochainement à Besançon, Bacchus prépare également l’adaptation des Mémoires d’Hadrien, la somme de Mar- guerite Yourcenar, programmée le 31 mars 2020 à 20 h 30 au Théâtre Ledoux. Bacchus propose également des ateliers théâtre pour adultes amateurs le lundi soir (salle de Morre) et des stages de théâtre pour enfants et adolescents. Du lundi au vendredi sur le thème “De la conception à la réalisation d’un spectacle” avec présentation publique en fin de stage, dans les conditions profession- nelles. D’autres stages sont également proposés pendant les vacances scolaires pour les jeunes et les ados. Inscriptions obligatoires. n

THÉÂTRE Du 14 au 17 novembre à Morre Si on allait dîner au Cabaret Andler ? L’irrévérence et l’humour sont au programme de ce Cabaret Andler signé de la compagnie bisontine Bacchus. Une plongée dans le Paris bohème du Second empire.

L e spectacle “Cabaret Andler” a été créé dans le cadre du bicen- tenaire de la naissance de Cour- bet. Quel est le rapport ? “On pouvait croiser Gustave Courbet au

cabaret Andler, répond MariaVendola, co-directrice de la Compagnie Bacchus avec Jean Pétrement. La Brasserie Andler était dans les années 1850 le siège des artistes de la Bohème à Paris.

Ambiance bohème au Cabaret Andler, revisité par les comédiens de la Compagnie Bacchus.

rencontrent 25 comédiens, et parmi eux des musiciens, des chanteurs “et même une chanteuse lyrique.” Le spec- tacle est loufoque, décapant voire irré- vérencieux sur des textes signés Jean Pétrement. Deux formules sont possibles pour les spectateurs : le cabaret seul, à 25 euros, ou alors le cabaret avec dîner (char- cuterie, fromage et verre de vin) pour 35 euros. n J.-F.H. Cabaret Andler Par la Compagnie Bacchus 14, 15 et 16 novembre à 20 h 17 novembre à 15 h Salle socio-culturelle de Morre Réservations obligatoires sur Cie-

On pouvait donc y croiser Courbet, mais aussi le peintre Corot, l’illustrateur Daumier, ou encore les écrivains Bau- delaire ou Champfleury, des jeunes artistes alors désireux de prouver leur talent.” C’est donc toute cette ambiance que recréent les comédiens de Bacchus durant ces quatre dates programmées à la salle socio-culturelle de Morre. Plus qu’un spectacle, c’est un cabaret dînatoire qui est proposé aux specta- teurs. “Les convives arrivent directement dans l’ambiance du cabaret où des per- sonnages sont déjà installés et discutent entre eux. Les spectateurs ne savent pas quand les personnages vont inter- venir. Ce spectacle interactif est plein de surprises” promet Maria Vendola. Si l’histoire est écrite et bien ciselée par les auteurs, l’improvisation a éga- lement sa place dans ce cabaret où se

bacchus@gmail.com ou au 03 63 35 70 78

La joyeuse troupe est emmenée par Maria Vendola (premier plan).