La Presse Bisontine 214 - Novembre 2019

A g e n d a

La Presse Bisontine n°214 - Novembre 2019

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livrE

FAunE En nAturE

coursE

sAmEdi 9 novEmBrE

L’argent de son livre aide au bien-être lors d’une chimiothérapie Infatigable François Vuillemin. Avec sa femme Nicolle, il publie un livre photo de la faune et flore du Haut-Doubs. Tous les fonds sont reversés à OncoDoubs.

Le trail nocturne,

solidaire et festif

L eT.U.B., c’est un trail soli- daire et festif à la fois. Solidaire, car il soutient chaque année une cause. Cette année, le C.A.F. apporte son soutien à l’association “Du Vent Dans Les Ailes” qui vise à favoriser le bien-être des per- sonnes suivies par les services de pédopsychiatrie. Festif, car le seul fait de courir en noc- turne, seul ou en groupe et dans unmilieu qui alterne l’asphalte et les chemins des collines entourant Besançon, ça pose l’ambiance. D’autant que le par- cours sera jalonné de décora- tions style citrouilles éclairées, concoctées par l’associationTer- rasses des collines bisontines et d’ailleurs. Et qu’à l’arrivée à la Citadelle, c’est une morbi- flette qui attend les sportifs. Deux formats de 9 km et 15 km sont proposés aux coureurs d’un soir. “Les deux tracés ont été Le Club Alpin de Besançon (C.A.F.) organise la 5ème édition du Trail Urbain de Besançon (T.U.B.), samedi 9 novembre en soirée. Ambiance assurée.

G râce à l’appui du Crédit Agricole qui a financé une partie de l’impres- sion du livre, François Vuillemin publie un (nouveau) livre, son 12ème, agrémenté de magnifiques photos de la faune et de la flore de nos contrées. Des images insolites au service lamédecine ou plus précisément des patients atteints de cancer. Association créée en 2009 par le Professeur Xavier Pivot et reconnue d’utilité générale en avril 2013, OncoDoubs a pour objectifs de permettre aux patients de bénéficier gratui- tement de soins socio-esthé- tiques pendant leurs traite- ments de chimiothérapie. Ces soins vont au-delà d’apprendre à ajuster sa prothèse capillaire ou protéger sa peau et ses ongles contre les effets secondaires de la chimiothérapie. 400 per- sonnes adhèrent à l’association qui intervient au C.H.R.U. de Besançon, à Lons-le-Saunier, Dole et Pontarlier, ainsi qu’à la

François Vuillemin et son livre dont les bénéfices sont

Les organisateurs limitent le nombre de participants à 900 (photo D.R.).

reversés à Onco- Doubs.

remaniés, noteMatthieuGrillet, de la commission trail du C.A.F. Je précise aussi que le 15 km est réservé aux traileurs aguer- ris. Nos deux courses se dérou- lent sans chronométrage, l’es- sentiel est de participer dans un esprit de convivialité et de bonne humeur.” À l’arrivée, outre le repas, les coureurs auront droit à un concert. “Cette

année, ce sera le groupe “Karma rock covers”, spécialiste des reprises rock.” Soutenu par la communauté urbaine Grand Besançon Métropole, le T.U.B. s’installe progressivement au sein des “Grandes heures nature” parmi les grands événements outdoor proposés sur le territoire.À vos frontales ! n

L’an prochain, le budget d’On- codoubs pourrait avoisiner les 100 000 euros ! 100 000 euros de dons pour le bien-être des patients. François et Nicolle, avec plus de 1 000 heures de bénévolat l’an dernier,Martine, Yves, Estelle, Claude, Évelyne… et tous les autres bénévoles mériteraient une médaille. n

polyclinique de Franche-Comté, à la maison des familles de Besançon et à Orchamps- Vennes avec l’ouverture d’un centre d’activité physique adap- tée dans une salle mise à la dis- position par la municipalité. Le tout avec un budget entière- ment géré par une équipe de bénévoles.

Trail urbain nocturne - Samedi 9 novembre Départ à partir de 19 heures place Pasteur Informations et inscriptions sur www.tubnocturne.com

Faune en Nature (15 euros) Disponible dans les librairies bisontines Renseignements : 06 82 49 92 40

Comment vivaient les Bisontins au XIX ème siècle ? L’exposition “Les lumières de la ville - vivre à Besançon au XIX ème siècle” dévoile des tranches de vie inédites, de 1815 à 1914. Exposition

Aux ArchivEs municipAlEs

sport

BoxE

D e mémoire de boxeur, il aura fallu attendre 15 ans et un combat de Morrade Hakkar pour revoir de la boxe au Grand Kursaal de Besançon. “C’est une salle qui fait écho au Cirque d’hiver à Paris, une salle en octogone où le son résonne, où les percussions vont chanter dans la grande salle” présente Philippe Haag, le président du Local Boxe Club. Sentimental le (jeune) président ? S’il n’a jamais connu les combats des années 50-60 au Kursaal avec Jean Josselin et les autres, il avait à cœur avec son association de proposer un gala digne de ce nom avec des boxeurs bisontins en devenir. “Nous verrons à l’œuvre Guiram Tamonyan et Féhiçal Radouane, deux boxeurs qui concourent dans la catégorie des moyens (70 kg). Les nou- veaux talents amateurs tels que Guillaume Brocco (lourd léger) et Khizar Elmarzhev (lourd) boxeront devant “leur” public” explique le club. Au-delà du spectacle, le Local Boxe Club - dont la salle est installée rue Bersot - offre une visi- bilité à ses athlètes qui s’entraînent quotidien- Le Local Boxe Club organise, samedi 9 novembre, un gala de boxe anglaise avec plus de 10 combats dont 2 professionnels dans un lieu mythique : le Grand Kursaal. Le noble art a rendez-vous au Kursaal

Q ui connaissait “la José- phine de Beure”, le chif- fonnier de Battant ? “La Joséphine, c’était une guéris- seuse mi-sorcière qui vendait des fleurs et plantes médici- nales” répond un archiviste. “Une femme à barbe” ajoute Lionel Estavoyer, historien d’art, en charge du patrimoine auprès du maire de Besançon. Finalement, on sait peu de choses sur elle, sinon qu’elle a été prise en photo. “Je dis que c’est un homme” pronostique un autre archiviste. Avec leur exposition intitulée “Les Lumières de la ville ?Vivre à Besançon au XIX ème siècle (1815-1914)”, les archives muni- cipales de Besançon revisitent une période mal connue et par- fois mal aimée. “Or, ce siècle a façonné la ville. C’est l’époque où la ville s’étend progressive- ment au-delà des murs et où

une véritable politique d’urba- nisme et d’industrialisation naissent” présente le maire de Besançon, venu inaugurer le lancement de l’exposition qui dure jusqu’au 16 novembre. Ville militaire d’environ 50 000 habitants, Besançon concentre pour l’époque le plus demaisons closes : 11 au total à Battant. Des images inédites des quais avant leur réaménagement sont proposées. Beaucoup de docu- ments d’époque comme ces affiches diffusées pour dispen- ser les règles d’hygiène. La prio- rité de la municipalité de l’époque : rendre la ville salubre. Il est aussi question des condi-

nement, souvent dans l’ombre. 750 places sont disponibles. Sport de valeur, la boxe est plébiscitée par de nouveaux adeptes à la recherche de confiance et de bien-être. Samedi 9 novembre, les athlètes devraient procurer de belles sensations au public. n Les combats seront sublimés dans le Grand Kursaal, là où d’anciens boxeurs ont construit leur carrière. Gala de boxe Samedi 9 novembre à partir de 18 h 30 au Grand Kursaal Réservations : www.localboxeclub.fr

tions de travail dans les usines, et notamment du travail des enfants (jusqu’à 10 heures par jour). LaVille met à disposition des fascicules et cartes pos- tales. n Parmi les nombreuses photos, des portraits, comme “Joseph, le chiffonnier de Battant”.

Exposition aux Archives municipales de Besançon, 1, rue de la Bibliothèque Du mardi au samedi (14 h - 18 h) jusqu’au 16 novembre puis du 23 novembre au 7 décembre uniquement le samedi (14 h - 18 h) - Entrée libre

Prix : de 10 à 25 euros Buvette et restauration Renseignements : 06 67 68 84 08

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