La Presse Bisontine 192 - Novembre 2017

BESANÇON 16

La Presse Bisontine n° 192 - Novembre 2017

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UNIVERSITÉ

De l’Arsenal aux Hauts-du-Chazal

Des milliers de médecins formés hier et aujourd’hui à Besançon S’il était bien sûr différent de celui proposé aujourd’hui, l’enseignement de la médecine sur Besançon ne remonte pas à 1967, date de la création de la faculté.

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“A vant cela, il existait déjà une école de médecine à Besan- çon” , remarque Laurent Tatu, professeur d’anatomie à l’Université de Franche-Comté et neurologue au Centre hospitalier régional universi- taire. Une vingtaine de villes en étaient dotées en France, avec pour les plus grandes agglomérations aussi une facul- té, seule habilitée à délivrer les thèses. “Ces écoles de médecine, instituées en 1806 par Napoléon I er , avaient pour finalité de former les officiers de san- té : un grade inférieur à celui des méde- cins. Il fallait ensuite poursuivre ses études en faculté.” C’est à Strasbourg, où se trouvait la faculté de rattache- ment, que les élèves bisontins se ren- daient ainsi pour finaliser leur forma- tion, jusqu’à la guerre franco-prussienne et la création de la tutelle nancéienne. “Avant 1967, on passait donc sa thèse à la faculté de Nancy.” C’est à cette époque que l’école demédecine de Besan- çon prendra son autonomie et qu’une

faculté s’y crée avec les toutes premières thèses passées sur place. Soit il y a 50 ans. Un anniversaire qui a été fêté le 30 sep- tembre dernier sur le site des Hauts- du-Chazal, en présence de plusieurs anciens professeurs, étudiants, méde- cins et pharmaciens. L’occasion d’évo- quer les souvenirs et les principales évolutions du métier. “Une façon aus- si d’assurer un continuum de l’ancien

cales et pharmaceutiques (S.M.P.) étant appelée à devenir l’U.F.R. Santé. “Cela vient d’être acté” , précise Laurent Tatu. “Le doyen,Thierry Moulin, a voulu fai- re évoluer les choses car il inclut l’uni- versiarisation de certaines professions paramédicales (infirmière, kiné, ortho- phoniste…).” Aujourd’hui, l’U.F.R. réunit 6 000 étu- diants en santé, soit un quart des étu- diants bisontins. 1 150 étudiants sont inscrits en première année (quand l’éco- le de médecine regroupait des petits effectifs d’une trentaine d’élèves). Par- mi eux, des futurs médecins qui ne sui- vent plus de cours de zoologie médica- le ou de botanique comme autrefois, et qui étonneraient leurs prédécesseurs en parlant génétique ou biologie molé- culaire. Mais reste un socle d’appren- tissage commun (anatomie, physiolo- gie, sémiologie, clinique…) qui a lui aussi évolué avec les découvertes médi- cales. n S.G.

vers le futur” , souligne Laurent Tatu, qui tra- vaille justement avec un groupe de recherche à la création d’un fonds docu- mentaire. “On œuvre au recensement des archives et on lance une collecte avec un appel à d’anciens enseignants.” Une nouvelle page est dans le même temps en train de se tourner. L’U.F.R. Sciences médi-

Un quart des étudiants de l’Université.

D’abord installée au cœur de l’hôpital Saint-Jacques, l’école de médecine sera installée en face sur le site de l’Arsenal jusqu’à la création d’un campus aux Hauts-du-Chazal (ici représenté), à côté du C.H.U. Minjoz (photo L. Godard).

EN BREF

SPORT Nouveau à Besançon L’art du zen par le bâton Encore assez méconnu en France, le bozendo est un art martial qui se pratique avec un bô (bâton) d'1,50 m. Trois cours sont proposés au plus grand nombre depuis cette rentrée dans la capitale comtoise.

C.R.O.U.S. Le ministère de l’Éducation a confirmé début octobre que le siège régional du C.R.O.U.S. sera fixé au chef-lieu de la région académique, c’est-à- dire à Besançon pour l’ensemble de la Région Bourgogne-Franche- Comté. Cette décision a notamment ravi Jean- Louis Fousseret, Dominique Schauss, vice- président du Grand Besançon en charge de l’enseignement supérieur et Antony Poulin, conseiller municipal de Besançon en charge de la vie étudiante, tout comme la présidente de Région Marie-Guite Dufay… à l’inverse du maire de Dijon François Rebsamen. Besançon, comme pôle universitaire régional, accueille déjà le siège du Rectorat de région académique et le siège de la Communauté Universitaire d’Établissement Bourgogne Franche-Comté (Comue). Casino La chance sourit aux clients du casino JOA de Besançon qui en une semaine (fin septembre) a offert 250 000 euros de paiements dont trois gros gains : un de 10 386 euros, un de 10 000 euros remporté sur une machine à sous poker à 1 euro, et enfin un de 23 387 euros.

D Dans leur habit tradi- tionnel (le hakama) et au son des claquements des bâtons, on imagine facilement d’où provient la pra- tique. Arrivée d’Asie dans les années soixante-dix, le bozen- do est en fait la synthèse de dif- férentes disciplines martiales chinoises et japonaises que le marin français Francis Vigou- reux a découvert lors de ses tra- versées. Les mouvements sont aériens et en même temps très dyna- miques, laissant presque croi- re à un ballet poétique. Mais il n’en est rien. Cet art martial est fait, comme les autres, de manipulations dissuasives, d’es- quives, de désarmements… “On y apprend des katas de frappes, les combats, les chutes” , explique Marion Lestienne, la présiden- te du nouveau club bisontin “Kômyô”. Sur le même princi- pe de progression que les cein-

tures au judo. “Chacun évoluant à son rythme dans le but de s’épanouir, de se défendre, ou tout simplement de s’entretenir physiquement.” Cette doctorante en sciences de l’environnement y est venue elle-même un peu par hasard. “Je sortais de plusieurs années d’athlétisme et j’ai trouvé dans

Trois cours d’essai sont offerts et les bâtons sont fournis.

le bozendo un art complet qui m’a immédiatement plu.” À la diffé- rence des sports de combat, “tout un aspect interne est travaillé. Il y a des petits temps de méditation active, autour du souffle notamment.” Le bâton se tient à une ou deux mains. L’idée étant d’en faire petit à petit le prolonge-

ment de son corps. “Au début, on apprend à se déplacer, à res- sentir le bô” , explique-t-elle. Seul ou à deux commencent alors les premières manipulations avec des simulations de frappe pré- vues et anticipées. “On travaille autant la défense que l’attaque et on attend généralement un ou deux ans avant de passer aux combats libres.” Il n’y a pas de compétition dans le bozendo. “C’est un combat face à soi-même.” Seuls des stages nationaux sont organi- sés pour échanger sur la pra-

tique. Accessible aux débutants, le sport connaît peu à peu une expansion sur le territoire avec de nouveaux clubs créés en Bre- tagne et dans les Cévennes notamment. Marion Lestienne est arrivée sur Besançon avec l’envie de le faire partager au plus grand nombre. Elle propose donc trois cours : le mercredi de 18 heures

à 19 h 30 pour les étudiants et le personnel de l’Université au Dojo de l’U-sport, suivi d’une séance tout public de 19 h 30 à 21 heures, ainsi que le jeudi de 20 heures à 22 heures à la sal- le d’escalade et de gym de la Malcombe pour 140 euros par an (licence et assurance incluses). n S.G.

Accessible aux débutants.

Contact : marionlest+bozendo@hotmail.com Tél. : 06 95 15 61 28 - www.bozendo.com Facebook.com/BozendoBesancon

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