La Presse Bisontine 190 - Septembre 2017

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La Presse Bisontine n° 190 - Septembre 2017

vent conseil.” Durant un an, Sarah a aussi eu l’occasion de travailler en famille, sur l’émis- sion “Il n’y en a pas deux com- me elle”, avec Marion Ruggie- ri et BenjaminMuller, qui n’est autre que son beau-frère (le mari de Céline). Elle travaille- ra cette année pour l’émission “Allô Europe 1”. n S.G. Céline a également travaillé pour France Bleu Besançon et Auto- route F.M. La radio ? Elle en par- le comme d’un coup de foudre. “C’est le média que je préfère.” Et quand on la questionne sur le parcours de sa sœur, qui semble prendre le même che- min que le sien, elle se dit “très fière. Nous sommes très proches. Il n’y a que des avantages à tra- vailler dans la même radio.” n Une des voix de la matinale Céline Kallmann accompagne, elle, les lève-tôt. On a pu l’en- tendre récemment aux côtés de Thomas Sotto. À la rentrée, elle présentera les journaux de 6 heures et 7 h 30 avec Patrick Cohen. “Mon réveil sonnera tou- jours à 1 h 45 du matin.” Elle a rejoint cette radio en 2009. “C’est Marc-Olivier Fogiel et Laurent Guimier qui m’ont fait venir à Europe 1. À l’époque, j’étais à R.T.L., là où j'ai débuté.”

Deux sœurs bisontines travaillent pour Europe 1 Le hasard de leur carrière les a réunies. Céline et Sarah Kallmann vivent depuis plusieurs années à Paris et évoluent aujourd’hui ensemble dans les studios de cette radio nationale. MÉDIA LE VIRUS DE LA RADIO

S arah est la cadette et capitalise un peu moins d’expérience que sa sœur. Ce qui ne lui empêche pas d’avoir déjà un joli cursus derrière elle. “J’ai travaillé pour l’émission “Plaza vous aide”, mais aussi avec Cyril Hanou- na, Bruno Cras dont j’ai été l’as- sistante pendant cinq ans pour le festival de Cannes, ou enco- re Gauthier Haugrade qui a été un grand pilier pour moi” , énu-

mère la jeune journaliste sur ses expériences radiophoniques. Elle avoue avoir attrapé “le virus de la radio” bien malgré elle, puisqu’elle n’avait pas envi-

té de Franche-Comté et une année d’histoire “pour le côté littéraire qui me correspondait plus.” Elle effectue alors un sta- ge au magazine Marianne, au service culture. “Je faisais sur- tout des critiques de B.D. Cla- ra Dupont-Monod m’y a énor- mément appris.” Cela a été “une vraie révélation” pour celle qui se reconnaissait elle-même “plu- tôt timide et réticente à la pri- se de parole en public.” Sarah va alors quitter sa vie bisontine pour rejoindre l’éco- le de journalisme I.S.C.P.A., à Paris. “Je m’étais dit que je ne ferai jamais de radio comme ma sœur” , se rappelle-t-elle, avant le choix de sa spéciali- sationmédia en dernière année. Mais le déclic se fera après un autre stage à France Bleu Besançon. Intégrée au service reportage, elle y fait ses pre- mières armes autour de l’ac- tualité, avec “la bonne oreille et le conseil des techniciens.” Suivront plusieurs années de piges la nuit et de flashs àmon- ter en journée et en week-end

sagé cette voie au départ.Après une scolarité ordinai- re à Besançon, Sarah a suivi deux années d’études deméde- cine à l’Universi-

De Marianne à France Ô.

Céline et Sarah (de gauche à droite) reviennent régulièrement à Besançon où vivent leurs parents.

dans différents studios. R.T.L., puis Europe 1 aujourd’hui. Sarah a travaillé aussi un temps, en parallèle, pour la télé. “J’étais de nuit à la radio et en journée à l’émission “Le lab.Ô” sur France O animée par Sébas- tien Folin, en tant qu’assistan- te de rédaction puis rédactrice en chef adjointe.” Un rythme harassant mais “dans ce milieu

on est passionné, et il faut savoir faire sa place.” Sa sœur, Céline, lui sert bien sûr de modèle. “C’est un bel exemple à suivre. Je l’écoutais à la fac quand elle était sur Autoroute F.M. la nuit.” Le fait de se retrouver aujourd’hui ensemble à Europe 1 - bien qu’à différents services - serait même unmoteur. “Je lui demande sou-

Également maman d’une petite fille de 10 mois, Sarah a une vie très active.

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