La Presse Bisontine 190 - Septembre 2017

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BESANÇON

La Presse Bisontine n° 190 - Septembre 2017

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L e c h if f re

PLANOISE

été confiée il y a une dizaine d’années à une filiale d’Engie (ex-G.D.F.-Suez), la société S.E.V.E. Le contrat de délé- gation de service public arrive à échéan- ce fin 2018 et laVille a déjà entamé les consultations pour renouveler cette D.S.P. L’union locale de la ConfédérationNatio- nale du Logement (C.N.L.) profite de cette phase de renouvellement pour alerter les locataires sur le prix que ces derniers paient. “On a comparé les prix ces deux dernières années et on s’est aperçu que l’écart atteignait entre 10 et 20 % selon les années entre ce que paient des locataires à Palente ou à Chaillot dans des immeubles dotés d’une chaufferie collective gaz ou fuel, par rapport à ce que paient ceux de Pla- noise avec le réseau urbain de chaleur. Avenue du Parc par exemple, le chauf- fage coût 10,68 euros au mètre carré,

Réseau de chaleur

Le - trop - cher chauffage de Planoise Une association de défense des locataires dénonce le coût excessif du chauffage urbain de Planoise. La Ville renouvelle actuellement la délégation de service public (D.S.P.) et promet d’être attentive à la question.

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les pollutions domestique, industrielle et agricole, en Bourgogne-Franche-Comté.

C’ est en millions d’euros le montant que va débourser l’Agence de l’eau pour financer 495 opé- rations destinées à éco-

La F.R.E.D.O.N. Franche-Comté basée à Besançon va assurer par exemple la maîtrise d’ouvrage du suivi et de l’expertise de la qualité des eaux brutes des 130 captages prioritaires des régions Bourgogne- Franche-Comté et Grand Est pour l’année 2017. l

nomiser l’eau potable, restaurer les milieux aquatiques et lutter contre

T ous les habitants de Planoise ne le savent peut-être pas : leurs appartements sont chauffés grâ- ce à un ingénieux système de réseau de chaleur souterrain en pro-

venance de l’usine d’incinération et de la chaufferie de Planoise qui parcours tout le sous-sol du quartier et conduit l’eau chaude jusqu’aux radiateurs. La gestion de ce chauffage urbain avait

12” indique le service “maîtrise de l’éner- gie” qui affirme vouloir obtenir, à l’oc- casion de la prochaine D.S.P., “une bais- se des tarifs.Une période de négociations s’ouvrira fin septembre quand nous aurons examiné les offres de tous les candidats à la D.S.P. Nous espérons bien obtenir de meilleurs tarifs” Se posant en défenseuse du pouvoir d’achat des habitants de Planoise, la C.N.L. estime que le prix excessif payé

13,19 euros rue de Franche-Comté, contre 11, 61 euros à Palente et 6,80 euros rue de Chaillot. Tout le monde est persua- dé qu’habiter à Planoise ne coûte pas cher. Ces tarifs démontrent le contrai- re” résume Alain Genot, président de l’union locale C.N.L. qui a souhaité aler- ter la mairie au moment où se renou- velle cette D.S.P. De son côté, la Ville estime le différentiel de prix à 4 %, “mais en enlevant Chaillot de leur cal- cul. Donc ils valident notre hypothèse” soutient la C.N.L. qui va plus loin en souhaitant que “le système de chauf- fage urbain passe en régie directe, com- me l’eau et l’assainissement.” Du côté de la Ville, on se dit attentif aux arguments avancés par la C.N.L. : “Nous avons étudié de près l’hypothè- se d’un passage en régie, mais c’est un peu prématuré car nous n’avons pas toutes les compétences disponibles. Cela se fera peut-être après la trans- formation de la C.A.G.B. en commu- nauté urbaine. La nouvelle D.S.P. sera d’ailleurs plus courte, 6 ans au lieu de ‘

Épaulé par les bénévoles de la C.N.L., Alain Genot (à droite) milite pour un passage en régie du

par les locataires est injustifié. Selon elle, la filiale S.E.V.E. aurait reversé entre 2013 et 2015 la bagatelle de 570 000 euros de béné- fices à ma maison-mère Engie. Une grande cam- pagne de sensibilisation sera lancée dès la ren- trée par la C.N.L. auprès des locataires du quar- tier. Avant l’arrivée du froid. n J.-F.H.

“Une période de négociations s’ouvre fin septembre.”

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chauffage urbain de Planoise.

DU 18/09 AU 10/10/2017

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