La Presse Bisontine 190 - Septembre 2017

BESANÇON 16

La Presse Bisontine n° 190 - Septembre 2017

EN BREF

SANTÉ

Entre l’hôpital et chez-soi La Maison des familles projette de s’agrandir Quinze nouvelles chambres

Expo 2025 Le Grand Besançon a décidé d’intégrer la candidature française à l’Exposition universelle de 2025. 17 métropoles et collectivités françaises se mobilisent pour organiser des Forums thématiques à travers tout le pays. Parmi elles, le Grand Besançon qui prévoit, entre autres, de créer l’objet le plus extraordinaire de hologramme ou robot intelligent pour faire revivre l’un des plus grands génies de l’humanité, né à Besançon, Victor Hugo. Calvacade La traditionnelle Cavalcade de Saint- Ferjeux fête son 70 ème anniversaire le dimanche 10 septembre avec un grand défilé à partir de 14 heures rue de Dole (départ rue Mouras). Défilé gratuit suivi d’une kermesse place de la Bascule. Organisé par la commune libre de Saint-Ferjeux-la Butte. Spectacle Le spectacle “De la Poussière et des Étoiles” proposé par la compagnie Duende Flamenco sera joué à Montferrand-le- Château le 29 septembre, à Pelousey le 7 octobre et à Devecey le 14 octobre. Renseignements au 03 81 83 29 34 et au 06 73 73 20 57. l’exposition : la réalisation d’un

L e cadre de verdure et la chaleur du lieu tranchent avec l’univers minéral de l’hô- pital, à quelques pas de là. Depuis son ouverture en 2015, laMaison des familles a déjà reçu de nombreux accompagnants de personnes hospitalisées au C.H.U. bisontin ou dans des cliniques alentour, mais aussi des patients en soins ambulatoires, assurant plei- nement sa fonction de “lieu ressource” et de “havre de paix”, telle qu’on la qualifie dans son livre d’or. “Malheureusement, certains ignorent qu’on peut aussi être accueilli quand on accompagne un adulte. Son image est encore beaucoup atta- devraient bientôt voir le jour pour permettre d’accueillir les proches des enfants et adultes hospitalisés, à deux pas du C.H.R.U. Minjoz.

L’architecte, François-Xavier Cahn (le même qui a conçu la Maison), aurait également tra- vaillé très vite. Tant et si bien que des plans sont déjà à l’appui. L’extension est prévue à proximité de l’actuelle entrée (face aux vignes), au-dessus et en contrebas du parking, qui deviendrait donc couvert.Avec deux nouvelles travées de chambres sur 500 m 2 , qui s’ins- crivent naturellement dans le site, “à la façon d’une deuxième tranche.” Reste à fixer le bud- get, le financement et les échéances. Sa capacité d’accueil passerait à une cin- quantaine de chambres, contre 33 actuelle- ment avec 68 lits. Et si toutefois c’est toujours insuffisant, “il y a encore la possibilité de créer cinq autres chambres sur une aile.” La sou- plesse étant souvent de rigueur avec les sol- licitations régulières des urgences, de la réani- mation ou de la néonatalogie. Ici, les accidents et vicissitudes de la vie trou- vent en tout cas un écho positif. Différents services sont apportés aux proches et aux malades comme “autant d’échappatoires pos- sibles” : des ateliers voix, loisirs créatifs, relaxa- tion ou gym douce avec le réseau Oncolie et le centre anti-douleur, mise à disposition de salles…Vignes et ruches ont par ailleurs été installées avec une première récolte du “miel de l’espoir” en août dernier. Un jardin partagé offre également les matières premières aux ateliers cuisine une fois par semaine. Nous avons rencontré ce jour-là der- rière les fourneaux, Sophie, maman de Julia décédée trois semaines plus tôt après une longue maladie. “Cela aide énormément, on se sent moins seul et on aborde la maladie plus sereinement.” Aujourd’hui, elle dit venir dans une logique de continuité : “pour rendre ce qu’on m’a donné.” n S.G.

chée à la pédiatrie” , recon- naît Charlyne Dornier, co- fondatrice de l’association Semons l’espoir, qui porte la structure. La fréquentation y est variable “avec des pics par période” , mais augmente peu à peu. Le taux d’occu- pation s’approchant aujour- d’hui des 60 % contre 50 % l’an dernier. “Si on observe la durée moyenne d’accueil, cet agrandissement paraît un peu anticipé, mais entre le moment du projet et les premiers coups de pelle, ça ne le sera plus” , fait remar- quer Charlyne Dornier par retour d’expérience.

500 m 2 supplémentaires pour 48 chambres au total.

Dans ce lieu de vie, résidents et bénévoles participent une fois par semaine à un atelier cuisine.

À la sortie de l’E.N.S.M.M., l’étudiant ne connaît pas la crise ÉDUCATION École d’ingénieurs

Il faut moins d’un moins à un ingénieur sortant de l’école bisonti- ne pour trouver un travail ! Les entreprises se les arrachent.

L a promotion 2017 de l’école nationale supérieure de mécanique et des micro- techniques (E.N.S.M.M.) est fraîche- ment sortie. 214 élèves bisontins âgés de 23 ans en moyenne sont sortis des bancs de l’école avec le titre d’ingénieur en poche. À peine leur sac à dos posé au sol et leur diplô- me accroché au mur qu’ils ont déjà - pour la plupart - revêtu un costume de travail ! La Conférence des Grandes Écoles (C.G.E.) a dévoilé juste avant le début des vacances sco- laires les résultats de sa 25 ème enquête sur l’insertion professionnelle des jeunes diplô- més des Grandes écoles. Cette enquête natio- nale a été adressée aux diplômés de 184 écoles de la C.G.E.. Parmi ces jeunes diplômés, figu- rent les ingénieurs de l’E.N.S.M.M. de la pro- motion 2016 qui ont répondu majoritairement à cette enquête. Dans un contexte national de relative repri- se économique avec un taux de chômage qui reste élevé chez les 15-24 ans (22 % au pre- mier trimestre 2017), le taux net d’emploi pour les jeunes diplômés progresse de 5,3 points, atteignant un excellent taux de 81 %. “Le taux de C.D.I. à 75 % et le taux d’ingé- nieurs cadres à 93 % nettement supérieur à la moyenne nationale, témoignent d’une très bonne insertion des ingénieurs E.N.S.M.M. sur des emplois de qualité. À ces résultats, il faut ajouter une durée moyenne de moins d’un

mois pour trouver un emploi, et un niveau de satisfaction globale dans l’emploi évalué à 4 sur une échelle de 5” indique l’école située à Besançon. Le salaire moyen (en brut) des ingénieurs a légèrement évolué à la baisse, à 36 450 euros par an, primes comprises “s’expliquant par un plus faible nombre de nos élèves partis tra- vailler en Suisse, là où les salaires sont plus

importants” indique la cellule communication de l’établisse- ment. Ils étaient, en 2016, 19 % à avoir trouvé un job en Suisse et 19 % dans la région Bourgogne- Franche-Comté. “La bonne san- té des industries françaises explique aussi de la baisse du nombre de départs pour la Suis- se” émet l’école. À la rentrée de septembre, 196 élèves feront leur premier pas dans la référence de la micro- technique. Ils vont se destiner pour 20 % au secteur automobile, l’industrie des transports, 40 % dans l’aé- ronautique et le spatial. Depuis peu, le secteur du biomédical et des industries pharmaceutiques prend une place importante. n E.Ch.

36 540 euros bruts par an.

Les élèves ingénieurs de l’E.N.S.M.M. ont un C.D.I. dans 75 % des cas.

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