La Presse Bisontine 182 - Décembre 2016

LE GRAND BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 182 - Décembre 2016

AVENTURE

De Berthelange à Merzouga

Il troque son activité d’artisan contre celle de pilote Jérôme Boudinet, dirigeant de l’entreprise Id’Rénov à Berthelange, était à nouveau au départ du 205 Africa Raid cette année. Voilà déjà deux fois qu’il tente l’aventure dans les dunes du Sahara.

Jérôme (et son ami John) avaient opté pour une 205 cabriolet, rare sur ce genre de raid. Achetée sur Internet et préparée par leurs soins.

C omme souvent dans ce genre de défi sportif, tout est parti d’une discus- sion entre amis. On rêve dépaysement, exotisme et bien sûr… aventure. On se dit alors qu’on le ferait bien ensemble et puis finalement, l’idée est peu à peu laissée de côté pour ne pas être concrétisée. Dans le cas de ce jeune chef d’entreprise, il en est allé autrement.

“Quand je dis quelque chose, j’ai- me m’y tenir et aller jusqu’au bout.” La première fois, il parti- ra donc avec son frère, Chris- tophe. On est en 2013 et l’expé- rience sera à la hauteur des attentes, lui donnant envie d’y retourner. “Depuis que je suis gamin, j’aime prendre la route. Je partais avec mon père rou- tier.” À la fois “pour le plaisir de rou-

ler sur des routes qu’on ne trou- ve pas chez nous” et pour le “côté insolite du voyage” , Jérôme Bou- dinet décide ainsi de repartir, cette fois avec l’un de ses amis, John. L’édition 2016 célébrait la 13 ème édition. Après une journée de contrôles et de présentation générale des équipages à Fro- tey-les-Lure, sous la houlette de Lur’O’Dakar (agence spé-

cialisée dans les raids en 205), la cinquantaine de voitures par- ticipantes a embarqué à Bar- celone, direction Tanger le 21 octobre. S’en est suivie une série d’étapes jusqu’à la fin de l’aventure le 2 novembre der- nier. “Quand au briefing mati- nal, on nous parlait de 70 km à parcourir dans la journée, on savait qu’on allait faire de la dune et qu’on allait en baver” , s’amuse le chef d’entreprise. Sur la piste, les équipages étaient amenés à faire jusqu’à 300 km par jour. L’occasion de profiter des “magnifiques paysages du Maroc.” Car ici, pas de classe- ment, ni de temps imposé. “À chacun de voir comment il vit son aventure.” Les participants peuvent profiter aussi chaque soir d’un hôtel ou d’un bivouac

organisé. Ce qui assure un cer- tain confort,“ mais en soirée seu- lement.” “La journée, vous êtes en voiture, côte à côte pendant 7 heures par des températures élevées avec toutes sortes d’im- prévus. On ne peut pas faire ça avec tout le monde” , prévient Jérôme. L’investissement personnel et financier reste aussi assez lourd,

repenser sa voiture d’origine, il a dû souffrir de quelques ava- ries. Amortisseurs et alterna- teur ont lâché, deux pneus ont explosé et “nous avons soulevé le moteur dans un chemin très caillouteux avec finalement plus de peur que de mal.” Lors d’une réparation, le chef d’entreprise s’est même retrouvé bloqué sous la voiture et s’en est juste sor- ti avec des côtes fêlées. Ce qui ne l’empêche pas d’en revenir satisfait. “Au-delà du défi sportif, il y a une vraie aven- ture humaine. Ce qui fait la for- ce de l’Africa Raid, c’est l’en- traide et les profils multiples des participants.” Il envisage même d’y amener sa fille Laura d’ici 2 ans, elle sera alors âgée de 12 ans. n S.G.

“il faut entre 5 000 et 8 000 euros pour avoir une voiture bien préparée” , à quoi s’ajoutent les frais d’inscription par équipage de 2 700 euros. Et malgré une année passée à démonter et

Pas de classement.

Près de deux semaines d’aventure dans le désert marocain.

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