La Presse Bisontine 175 - Avril 2016

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 26

La Presse Bisontine n° 175 - Avril 2016

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Gardes de nuit : l’A.R.S. réagit

Le parc éolien de Quingey a du plomb dans l’aile

Les six éoliennes de 150 mètres de hau- teur seraient visibles depuis la Saline royale d’Arc-et-Senans.

positif de suppression des gardes de nuit n’a pas vocation à être étendu à l’ensemble de la région. Le système des gardes est main- tenu sur les secteurs à forte den- sité de population (Besançon et une partie de l’aire urbaine Bel- fort-Montbéliard) et sur les terri- toires de permanence éloignés de plus de 30 minutes d’un ser- vice d’accueil des urgences.” Sur le créneau minuit-8 heures, l’accès au médecin se fait désor- mais après régulation télépho- nique préalable. Les patients en demande de prise en charge sur ces horaires sont invités à com- poser le 39 66 ou le 15. Et c’est le médecin régulateur qu’ils ont au bout du fil qui décide de la réponse la mieux adaptée à leur situation : orientation vers un confrère de garde, déclenche- ment d’une visite, conseil médi- cal téléphonique… Dans les deux cas, il s’agit de créer des logements. La coopérative souhaite se sépa- rer rapidement de ce bien qui a été estimé à 380 000 euros. “Jusque-là, nous avons été très occupés par la construction de la nouvelle fruitière. Maintenant, il faut que l’on trouve l’opportunité de vendre l’ancien chalet” termi- ne le président de la coopérative. Les acquéreurs intéressés sont les bienvenus. L’ancien chalet a été estimé 380 000 euros. Une des pro- positions envisage la démolition du bâtiment (photo archive L.P.B.).

territoires des médecins témoi- gnant dans l’article.” L’agence de santé poursuit en affirmant qu’il y avait une “volonté des méde- cins de certains territoires de per- manence des soins, d’arrêter les gardes de nuit profonde, notam- ment en raison de difficultés liées à la démographie.” Enfin, l’A.R.S. met en avant le coût excessif de ce dispositif. Selon les autorités de santé, “le montant des astreintes de nuit profonde s’élève à 1,2 million d’euros par an, soit pour 2014, un coût moyen de l’acte en nuit profonde à 3 488 euros dans les 37 secteurs réalisant une garde sur ce cré- neau, hors Besançon.” Pour asseoir son propos, l’A.R.S. met également en avant les “huit réunions de concertation qui ont été organisées entre février et avril 2015.” Enfin, l’A.R.S. tient également à préciser que “ce dis- collectif. L’objectif pour la coop de Fontain est de conserver la même qualité de comté qu’auparavant. Ce n’est pas un hasard si son fromage rencontre le succès auprès de la clientèle. Maintenant que la fruitière est opé- rationnelle, les coopérateurs vont pouvoir se concentrer sur la ven- te de l’ancien chalet situé au centre du village. “Deux personnes sont venues voir le bâtiment et ont pris des cotes. Mais rien n’a été signé” signale Gabriel Guillaume. L’un des acheteurs potentiels envisa- ge de rénover l’ancien bâtiment tandis que l’autre propose de la démolir pour reconstruire un petit collectif sur la parcelle de 48 ares.

L’ Agence régionale de santé a réagi à la parution dans le numéro 173 de La Presse Bisontine (février 2016) d’un article concernant l’arrêt des gardes de nuit pour les médecins de la cou- ronne bisontine. Plusieurs prati- ciens s’étaient fendus dans nos colonnes de commentaires peu enthousiastes sur cette décision prise par l’A.R.S., estimant que le service médical se dégradait. L’arrêt des gardes en nuit pro- fonde sur certains secteurs se justifie par plusieurs motifs selon l’A.R.S. : “L’activité de perma- nence des soins, qui a tendance à diminuer sur l’ensemble des créneaux, ralentit encore entre minuit et 8 heures. Ainsi en 2014, moins de 380 actes ont été réa- lisés sur l’ensemble de la région Franche-Comté (hors secteur de Besançon, géré par S.O.S. méde- cins), dont moins de 25 sur les L e chalet de Fontain est vide. Début mars, les fromagers ont quitté les lieux pour prendre possession de l’atelier de fabrication de la nouvelle fruitiè- re construite par la coopérative à la sortie du village à côté de la biscuiterie Cornu. La production des premiers comtés a donc démarré dans les locaux flambant neufs. Ces fromages-là seront dis- ponibles sur le marché d’ici six mois, le temps de l’affinage. “C’est toujours un peu stressant. Il y a des réglages à faire” remarque Gabriel Guillaume, le président de la coopérative, heureux de voir fonctionner la nouvelle fruitière qui est née d’un investissement

Un mauvais point pour le parc éolien.

L a mission interministérielle chargée de se prononcer sur la faisabilité dʼun parc éolien sur la colline de Moini entre Quin- gey, Lombard et Byans-sur-Doubs aurait remis son rapport au pré- fet. Selon les premiers éléments dʼinformation que Jacques Breuil, le maire de Quingey a obtenus, le projet ne se fera pas ou sʼil se fait, ce sera à des conditions dif- férentes de celles prévues initia- lement. “ A priori , le rapport en question plombe le projet. Cela fait longtemps quʼon nous amuse avec cette affaire et que nous per- dons notre temps. Ce nʼest pas comme cela quʼon va développer les énergies renouvelables” iro-

abandon, nous y voyons une rela- tion évidente avec les nombreux manquements que nous avons soulevés dans ce dossier. Entre autres : lʼimpact paysager négli- gé, la visibilité avec la Saline roya- le, la proximité des villages envi- ronnants, la proximité immédiate avec le couloir R.T.B.A. de lʼarmée de lʼair, lʼabsence de prise en comp- te des couloirs de migration notam- ment de la cigogne noire, ou le non-respect des directives euro- péennes” énumère lʼassociation. Elle ne baissera pas la garde tant quʼelle nʼaura pas pris connais- sance du contenu du rapport de la commission interministérielle.

nise lemaire de Quingey qui nʼavait pas dʼobjection à ce parc éolien. Sur le papier, il est prévu dʼinstaller sur la colline de Moini six éoliennes de 150 mètres de hauteur. Une dimension telle quʼelles seraient visibles depuis la Saline dʼArc-et-Senans. Pour les détrac- teurs du projet, il y a incompati- bilité entre le site Unesco et ces générateurs dʼélectricité. Cʼest un des arguments sur lesquels sʼest appuyée lʼassociation “Le vent tourne” pour dénoncer lʼabsurdité de ce parc éolien. Elle ne serait pas surprise que lʼÉtat donne un avis défavorable à sa création. “Malgré que nous nʼayons pas de document officiel confirmant son

La coopérative veut vendre rapidement l’ancien chalet de Fontain

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