La Presse Bisontine 173 - Février 2016
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BESANÇON 14
La Presse Bisontine n° 173 - Février 2016
L ’ h u m e u r
AMÉNAGEMENT
Place de la Liberté
À quand un nouveau parking ?
Autrement
B uraliste rue de Belfort, Phi- lippe Roussey ne croit plus à l’extension par les services de la Ville du parking de la place de la Liberté pour lequel il plaide depuis plus de 8 ans mainte- nant. “Jean-Louis Fousseret est passé avant les élections municipales de 2014. À l’époque, il nous a fait la promesse que le parking se ferait. Depuis, nous n’avons plus de nouvelles. Je suis cer- tain que cet aménagement ne verra pas
le jour” soupire Philippe Roussey, le gérant du Totem. Il est un peu le porte-parole de la grogne des commerçants du quartier qui s’est cristallisée autour du problème du sta- tionnement. C’est connu, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ! Pourtant, du côté de la municipalité, on affirme que le sujet n’est pas tom- bé aux oubliettes. “Le dossier est d’actualité” apprend-on auprès des ser- vices de la mairie qui précisent qu’une
Rue de Belfort, on attend toujours que le parking de la place de La Liberté soit étendu. Le maire en aurait fait la promesse lors des élections municipales de 2014.
L e discours de Jean-Louis Fousseret lors des vœux communs à la Ville et à l’Agglo le 8 janvier était, certes long, mais empreint d’une cer- taine sincérité. Il faut dire que les événements drama-
lé qu’après ces événements, “on ne peut plus, on ne doit plus faire de la politique com- me avant.” Un aveu maintes fois entendu dans la bouche de tous les hommes politiques en place depuis plusieurs décennies et qui veulent aujourd’hui soudain, faire de la politique “autrement”. Mais comment ? À cette question, aucun d’entre eux n’a encore su apporter une réponse concrète.
tiques qu’a vécus la France l’an dernier ont singulièrement orienté le ton de ces vœux au cours des- quels le maire de Besançon a marte-
réunion de concertation aura lieu pro- chainement avec les acteurs du quar- tier. La réflexion qui est cours ne concer- ne pas seulement la place de La Liberté. “L’idée est plus globale. L’objectif est de voir ce qu’il est possible d’aménager sur la rue de Belfort” ajoutent les services de la municipalité. Échaudé, Philippe Roussey est sceptique. Il attend la preuve de la volonté de la mairie de mener à bien ce projet. Car selon lui, la ques- tion du stationnement est devenue cruciale dans le quartier. Pour l’instant, les aménagements qui ont été faits ont plutôt tendance à limiter les places de parking qu’à les augmenter. “La vil- le a mis des bittes partout. Il y a de moins en de places. ‘ “Il suffirait de casser un mur.”
Quand il n’y aura plus de magasin, au moins le problème sera réglé” ironise le commerçant. La solution qu’il défend depuis long- temps et qu’il a soumise à la Ville ne nécessiterait pas de gros travaux. Elle consiste à étendre sur une cour fermée qui appartient à lamunicipalité le petit parking de la place de la Liberté (à la jonction entre la rue de la Liberté et la rue des Deux-Princesses). La cour en question se situe derrière le bâti- ment des anciens combattants. Inoc- cupée pendant longtemps, elle est ouver- te actuellement à l’association des Jardins Familiaux. “Il suffirait de cas- ser unmur pour en faciliter l’accès” dit- il. Cela ne réglerait pas complètement le problème du stationnement sur le quartier, “mais une vingtaine de places de parking en plus, ce serait déjà une bouffée d’oxygène.” Affaire à suivre.
Le parking de la place de Liberté pourrait être étendu sur une cour voisine.
EN BREF
ARGENT PUBLIC Barbara Romagnan à la dernière place Tout sur le revenu de nos parlementaires
Improvisation Samedi 30 janvier à 20 heures, salle Cana du Centre diocésain de Besançon : “Catch impro”. Le Catch impro est un spectacle théâtral dynamique joué par confirmés. Dès que l’arbitre annonce le titre, les comédiens improvisateurs n’ont que cinq secondes de réflexion avant de commencer à créer une histoire ensemble tantôt poétique, tantôt fantastique et souvent drôle… www.ludi-arti.fr ou au 03 81 80 79 12. Exposition Vendredi 29 janvier à 17 heures au Centre diocésain, conférence “La Syrie, de l’Antiquité au début du XXI ème siècle. Un pays, un peuple, un patrimoine dans la tourmente” par Annick Neveux- Leclerc, chargée de mission au Musée du Louvre. Au profit de l’association Yalla pour les enfants syriens. Entrée libre. des comédiens improvisateurs Billetterie et réservations :
L’organisation “Transparency International France” a décortiqué les revenus des députés et des sénateurs français. Hormis les revenus liés à son mandat, c’est le député Frédéric Barbier qui touche le plus de revenus annexes. La Bisontine Barbara Romagnan ferme la marche, Annie Genevard est deuxième.
“certaines activités, bien qu’exercées par une minorité de parlementaires, engendrent des risques importants de conflits d’intérêts. L’outil permet par exemple d’identifier 79 parle- mentaires (8,5 %) qui perçoivent plus de 50 000 euros par an de revenus annexes, dont 18 qui per- çoivent plus de 100 000 euros. Concernant les cumuls d’activités, 71 parlementaires (8 %) décla- rent plus de 5 activités annexes. Au total, 3 % des parlementaires (14 sénateurs et 9 députés) décla- rent plus de 10 activités annexes, dont 6 qui en cumulent plus de 20.” Le “pompon” est atteint par le sénateur Serge Dassault qui cumule 22 activités annexes qui lui rapportent 655 082 euros par an de revenus annexes. En matière de cumul des man- dats, on constate que plus de 70 % des mandats et fonctions électives déclarées sont des fonc- tions exécutives locales (maires, présidence et vice-présidence de Conseil régional, départemen- tal, d’intercommunalités, de syn- dicats mixtes…). Les parle- mentaires sont donc encore peu nombreux à anticiper la loi qui interdira, à partir de 2017, le cumul entre un mandat parle- mentaire et un mandat exécu- tif local. J.-F.H.
L e député écologiste Éric Alauzet est le deuxième parlementaire du Doubs dans le classement de ceux qui perçoivent le plus de revenus annexes, en plus de ceux qu’il perçoit en tant que député : il a perçu en 2015, comme tous ses collègues parlementaires, la som- me de 63 600 euros en tant que député et a déclaré également 42 000 euros pour l’année en tant que médecin, une activité qu’il a conservée à temps par- tiel. À la date de son élection en tant que député, Éric Alauzet touchait encore 31 200 euros par an en tant que vice-président du Conseil général du Doubs, 6 000 euros par an en tant que conseiller municipal délégué de Besançon (il continue à les per- cevoir), 11 400 euros par an en tant que président du Sybert et 9 000 euros par an en tant que vice-président de la communauté d’agglomération duGrand Besan- çon. Des fonctions qu’il n’exerce plus. “L’exploitation des décla-
rations d’intérêts permet de four- nir des informations objectives sur ceux qui nous représentent et de dissiper certaines idées reçues. En effet, sur l’ensemble des 925 députés et sénateurs, 55 % n’exercent pas plus d’une activité en parallèle de leur man- dat, dont 307 qui n’en déclarent aucune” indique l’organisation Transparency.
Le député écologiste Éric Alauzet déclare par exemple 42 000 euros de revenus annexes en plus de ses revenus de député (photo archive L.P.B.).
Le premier des par- lementaires du Doubs déclarant les revenus annexes les plus élevés est le député socialiste Frédéric Barbier. Comme tous les députés, il a perçu 63 600 euros nets en 2015 et à côté de cela, l’élu montbé- liardais a perçu 37 100 euros au titre de sa profes- sion de cadre E.R.D.F-G.R.D.F.À la date de son élec-
tion à l’Assemblée Nationale en 2015, il déclarait également 23 532 euros par an en tant que conseiller général. Le sénateur Jean-François Lon- geot est le troisième de la liste : 63 600 euros par an en tant que sénateur, auquel il convient d’ajouter 16 325,40 euros par an en tant que maire d’Ornans et 13 865,76 euros par an en tant que président du Syded duDoubs (syndicat d’électricité), soit 30 191 euros par an de revenus annexes en plus de ses revenus de sénateur. Suivent dans le clas-
sement du Doubs Martial Bour- quin avec 27 845 euros par an de revenus annexes, le sénateur Jacques Grosperrin (3 060 euros par an liés à son mandat de conseillermunicipal d’opposition). Les deux seuls parlementaires du Doubs à ne déclarer aucun revenu annexe sont le député L.R. Marcel Bonnot et la dépu- tée socialiste Barbara Roma- gnan, farouche partisane duman- dat unique. L’organisationTransparency est allée plus loin encore dans l’analyse. Selon cette dernière,
Le premier est le député socialiste
Frédéric Barbier.
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