La Presse Bisontine 166 - Juin 2015

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 166 - Juin 2015

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Emmanuel Petit

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L e club-affaires du foot de l’U.S. Saint-Vit avait bien fait les choses. Le 7 mai,

pour la bonne cause

la venue du champion du Mon- de de football Emmanuel Petit marquait l’épilogue d’une action de solidarité qui s’est dérou- lée sur plusieurs mois en par- tenariat avec le magasin Super U de Saint-Vit. Durant plusieurs samedis au cours de l’automne dernier, des jeunes joueurs de l’U.S. Saint-Vit sont venus vendre des sacs plastiques créés pour l’occasion à Super U et vendus 50 centimes piè- ce. Le produit de la vente devait être reversé à l’association bisontine A.A.B. qui lutte contre l’autisme. Après plusieurs same- dis de mobilisation, près de 4 000 sacs ont été écoulés. Ce qui a permis de verser un chèque de 3 000 euros à l’association, soit près de la moitié de son budget annuel. “Super U a arrondi la somme récoltée pour arriver à ces 3 000 euros” note Carlos Fon- tinha, le président du club-affaires (qui vient de passer la main à Syl- vain Petigny). La remise du chèque s’est déroulée le 7 mai dernier en présence du cham-

Drame aérien de Charm El Cheikh : “Insupportable de penser au non-lieu”

L a Bisontine Annie Gaudillière a perdu le 3 janvier 2004 trois de ses proches dans le crash du Boeing-737 de la compagnie Flash Airlines au lar- ge de Charm El Cheikh, en Égyp- te. 11 ans après, elle ne bais- se pas les bras. Alors qu’ils étaient partis en voyage là-bas, Philippe, Géraldine et Charline Decreux ont trouvé la mort com- me 148 personnes dont 135 Fran- çais. L’affaire, réglée sur le plan civil, ne l’est pas au niveau pénal. Parce qu’elle craint que le dos- sier ne se referme sur un “non- lieu”, l’association a lancé une pétition qu’elle va adresser au président de la République dans l’espoir de se faire entendre avant la clôture du dossier. “C’est insup- portable de pouvoir penser qu’un non-lieu soit prononcé… car cet accident a bien lieu !” explique Annie Gaudillière. L’association veut se faire entendre et met la pression : “Après 11 ans, 3 présidents de la République, une dizaine de L e Grand Besançon accorde ses violons en matière de politique tarifaire : elle revoit les droits de scolarité pour les élèves du Conservatoire à rayon- nement régional (C.R.R.) situé à la Cité des Arts de Besançon. Certains vont déchanter comme les parents dont le quotient fami- lial est élevé. Les autres, à plus bas revenus, apprécieront la par- tition : ils profiteront à la rentrée de septembre d’une “tarification plus sociale.” La collectivité a en effet décidé “de responsabiliser l’usager” en remettant tout à plat. “40 % des familles bénéficieront d’une réduction, 25%d’une aug- mentation et 35 % se retrouve- ront au seuil pivot” annonce Gabriel Baulieu, premier vice-pré- sident à l’agglomération de Besan- çon. Cela peut aller de la gratui- té pour un enfant à 468 euros par an pour la famille la plus aisée pour le cycle 1. 1 780 élèves bénéficient des cours

Emmanuel Petit s’est prêté avec le sourire à une longue séance de dédicaces.

des droits fondamentaux de la personne autiste” en poursuivant les objectifs suivants : “Créer des structures spécifiques adaptées aux besoins des personnes autistes, développer des actions destinées aux personnes atteintes de troubles envahissants du déve- loppement, faciliter la formation et l’information des familles et du grand public sur l’autisme et pro- poser des activités dans le domai- ne des loisirs et de l’éducatif.”

pion du Monde Emmanuel Petit qui s’est prêté avec le sourire à une longue séance de dédicaces de maillots et de photos, notam- ment pour les jeunes pousses de l’U.S. Saint-Vit et les enfants autistes de l’association prési- dée par Valéry Garcia. Le sou- tien précieux du club-affaires saint-vitois permettra à l’association de poursuivre sa mission qui consiste à “défendre et faire reconnaître l’ensemble

Une stèle en mémoire des disparus a été érigée en Égypte. Trois Bisontins avaient péri en 2004.

inexcusables. Il n’avait pas le droit de faire voler son avion Si la jus- tice laisse l’impunité aux com- pagnies aériennes qui traversent les mailles des filets par des tours de passe-passe, n’est-ce pas les encourager à continuer ?” se demande Claude Fouchard, pré- sident de l’association des vic- times. Déjà 1 000 signatures ont été récoltées.

ministres “concernés”, 4 juges d’instruction, 2 ou 3 procureurs, de longues expertises, la vérité et les responsabilités ne sont tou- jours pas clairement établies. Or, des responsables, il y en a ! Il y en a au moins un, Mohamed Tou- fik Abdelatif Nour, président du conseil d’administration de Fla- sh Airlines. Les rapports d’experts ont montré clairement ses fautes

Ensemble pour vaincre les maladies rares

Signer la pétition : www.change.org/p/monsieur-le-president-de-la-republique-crash- de-charm-el-cheikh-2004-mise-en-examen-de-m-nour-pdg-de-flash-airlines

Conservatoire de Besançon : l’agglo revoit les tarifs Annonce de la

1€ donné = 1€ versé au pro t de l’association A.M.O.

nouvelle politique tarifaire du conservatoire de Besançon par l’agglomération et les membres du C.R.R.

Parrainé par Georgette POURCHET Présidente de la République du Saugeais Thibaut PINOT Cycliste professionnel et 3 ème duTour de France 2014

Dimanche 7 juin 2015 Marchons au profit de l’association : A.M.O. (Accompagnement des personnes atteintes de Maladie Orpheline) Site de la Rodia (Avenue de Chardonnet) BESANÇON Départ de 8h à 11h

vatoire. “Aujourd’hui, ce n’est plus à l’élève de s’adapter au conser- vatoire, mais l’inverse” dit la direc- trice adjointe de l’établissement. Cette tarification “sociale” permet d’exonérer un nombre plus impor- tant d’élèves (40 % contre 6 % auparavant). Une réduction pour le deuxième enfant est proposée ainsi qu’un tarif pour les résidents de la C.A.G.B., la création d’une commission spéciale en charge d’arbitrer sur des situations excep- tionnelles. Les frais de dossier vont eux aussi augmenter (31euros cette année).

de musique, danse, atelier voix, dispensés par 98 professeurs. Alors que les parents payaient jusque-là 8,5 % du service, la contribution passe à 10 %. Les 90 % restant sont à la charge du contribuable qui paie la mise à disposition des locaux, l’entretien du bâtiment, le parc d’instruments. “Nous avons voulu cette solidari- té pour que le coût ne soit pas un obstacle. C’est rendre la culture et les arts accessibles à un plus grand nombre” , résume Gabriel Baulieu. De son côté, Marie-Estel- le Dardenne-Bondu veut démys- tifier le caractère élitiste du conser-

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