La Presse Bisontine 161 - Janvier 2015

LE GRAND BESANÇON

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La Presse Bisontine n° 161 - Janvier 2015

Chefs d’entreprise, Commerçants,

La Trobonix sera bientôt brassée à Mamirolle Le brasseur Richard Gay, père de la Trobonix, quitte Malans pour installer son atelier de production de bière dans la zone du Noret à Mamirolle où il a construit un bâtiment. ENTREPRISE Production de bière

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L e 2 janvier, Richard Gay démar- rera la production de sa bière, la Trobonix, dans ses nouveaux locaux situés zone du Noret à Mamirolle. “Je n’ai pas le choix. Dès le début de l’année, il faudra que je bras- se ma bière de printemps. Quand on imagine que les travaux de construc- tion ont été engagés au mois de sep- tembre, je me dis que pour l’instant les choses se sont plutôt bien passées” remarque le brasseur. Le programme des deux prochaines semaines s’annonce chargé pour le fon- dateur de l’entreprise Terra Comtix (2009), entre le fin du chantier et l’installation de l’outil de production. Mais, cette fois-ci, Richard Gay a hâte de commencer à travailler dans ses nouveaux locaux de 360 mètres carrés. Il a investi 450 000 euros dans ce pro- jet qui lui va lui permettre de franchir un cap puisqu’il va pouvoir enfin regrou- per toute son activité sur un seul site et optimiser ainsi son organisation. “Pour l’instant, mon atelier de produc- tion est à Malans et le stockage se trou- ve à Grandfontaine. Cela faisait deux ans que je cherchais à déménager. Pour faire lamême chose àMamirolle, je vais donc faire l’économie de 10 000 kilo- mètres par an. C’est 200 heures gagnées” précise-t-il. La capacité de production de l’entreprise augmente également. Elle va passer de 500 hectolitres actuel- lement à 850 hectolitres. Terra Comtix a donc des perspectives

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de croissance sur un marché qui n’a pas livré tout son potentiel. Cette pro- duction locale de bière correspond aux habitudes de beaucoup de consomma- teurs qui recherchent des produits issus de la filière courte.Aumême titre qu’ils

Notre région compte désormais plus d’une vingtaine de brasseurs. Ce métier qui était éteint au début des années quatre-vingt-dix se réveille sur notre territoire où il y a un siècle on dénom- brait encore 83 producteurs. “La Franche-Comté redevient une terre bras- sicole, ce qu’elle a été. Personnellement, je m’étais toujours dit qu’un jour je pro- duirais de la bière et j’essaierais d’en vivre. Je gagne mon pari puisque je m’installe dans mes propres locaux.” Richard Gay envisage même de créer un emploi àMamirolle où les amateurs de Trobonix pourront venir se fournir au magasin de vente directe. T.C.

veulent savoir ce qu’ils mangent, ils sont tout aussi regardants sur ce qu’ils boivent. “Consom- mer local est dans l’air du temps. Notre bière est un produit du terroir” poursuit RichardGay qui vend sa production en bouteille en Franche- Comté à travers un réseau de distributeurs.

“La Franche- Comté

Richard Gay va proposer un service de vente directe de la Trobonix à Mamirolle.

redevient une terre brassicole.”.

VAUX-LES-PRÉS Des projets en cours Le marché de l’immobilier d’entreprise tranche avec la morosité ambiante

Des milliers de mètres carrés de bureau sortent de terre actuellement à Besançon et dans la proche périphérie. Des programmes neufs qui déprécient le parc ancien difficile à commercialiser.

P lusieurs projets sortent de ter- re actuellement à Besançon et dans le Grand Besançon. Leur vocation économique est de natu- re à casser la morosité ambiante. Par exemple dans la zone de l’échange à Vaux-les-Prés, au bord de l’A 36, la construction d’un ensemble immobi- lier de 1 800 mètres carrés de bureau (répartis sur deux bâtiments) par le groupe J.P.R. Invest doit démarrer en milieu d’année prochaine. Les surfaces

seront proposées soit à la vente, soit à la location en fonction des demandes. “Le prix de location sera de 145 euros hors taxes par mètre carré et par an, ce qui est d’un bon rapport qualité-prix pour des locaux qui répondent aux nou- velles normes. Ils seront livrés clé en main” annonce Philippe Zollet, res- ponsable du service immobilier entre- prises et commerces de Square Habi- tat à Besançon en charge de la commercialisation. Sur cette même

J.P.R. Invest construit 1 800 mètres carrés de bureau dans la zone de l’Échange à Vaux-les-Prés, répartis sur deux bâtiments. Une partie serait déjà réservée.

zone qui se développe, un autre bâti- ment de 2 500 mètres carrés est en chantier. Il pourrait accueillir la four- rière. L’émergence d’un parc neuf d’immobilier d’entreprise déprécie le parc d’immobilier ancien qui est moins recherché. “Actuel- lement, il y a un stock à Besançon de 15 000 à 20 000mètres carrés de bureaux anciens qui ne correspondent plus au marché. On trouve des locaux qui ont encore un simple vitrage et qui sont très énergivores. Pour ces biens-là, les prix de location commencent à baisser de 20 à 30 %. Dans le contexte actuel, les bailleurs doivent réviser les prix à la baisse pour espérer trouver un locatai- re” poursuit Philippe Zollet. À surface égale, les charges peuvent varier de

600 euros par an pour un bureau neuf à Témis à presque 600 euros par mois dans un bâtiment vétuste. Des locaux neufs, les entrepreneurs en trouveront prochainement à Serre-les-

une zone telle que celle de Témis” pour- suit le professionnel. Square Habitat commercialise un autre programme de bureau situé au bord du boulevard, au rond-point de Châ- teaufarine, à côté du restaurant le Grill du Trappeur. À cet endroit, un permis de construire a été déposé pour un bâti- ment de 700 mètres carrés (découpés en trois cellules), dédié à du bureau. “Le permis est en cours d’instruction. On s’oriente plutôt vers des activités qui n’accueilleront pas du public.Au regard de la situation du bâtiment, il ne fau- drait pas accentuer les gênes à la cir- culation plus qu’elles ne le sont déjà” conclut Philippe Zollet. Si tout va bien, ce nouveau bâtiment tertiaire sera opé- rationnel fin 2015.

Sapins dans le cadre du programme Idéa Park. “Il y aura deux tranches de 2 000 mètres carrés. Des cellules de 150mètres car- rés vont être mises sur le marché.Elles seront livrées clé enmain, qu’elles soient destinées à la vente ou à la location. Ces surfaces vont répondre notamment à la demande d’entreprises arti- sanales qui ne sont pas éli- gibles pour s’implanter sur

Square Habitat com- mercialise un nouveau bâtiment ter- tiaire de 700 mètres carrés qui sortira de terre au rond-point de Châteaufarine.

“15 000 à 20 000 mètres carrés de stocks.”

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