La Presse Bisontine 161 - Janvier 2015

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON 40

La Presse Bisontine n° 161 - Janvier 2015

Quel avenir pour le marais de Saône ?

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

J eudi 18 décembre à 20 heures, le Syndicat Mixte du Marais orga- nise une réunion publique autour de cette question “quel avenir pour le marais de Saône ?”Mais quel gen- re demenacepeut bienpeser sur cet espace naturel pour

amener une interrogation aussi inquiétante ? “Le marais n’est pas lourdement menacé. C’est une maniè- re de dire qu’il y a encore des choses à faire” rassu- re le syndicat mixte. Car ces cinq dernières années, plu- sieurs actions ont été entre-

prises dans le cadre du pre- mier plan de gestion qui touche à sa fin. 60 hectares ont été défrichés, trois che- minements piétonniers ont été aménagés, des drains ont été bouchés, des petites parcelles ont fait l’objet d’une restauration hydraulique, tout cela au bénéfice d’espèces végétales et ani- males qui se réapproprient lemilieu. “Cette réunion sera justement l’occasion de fai- re le bilan des actions qui ont été engagées.” Ce temps d’échange a aussi pour but d’inviter le public à formuler des propositions dans le cadre de

l’élaboration du prochain plan de gestion qui s’étalera également sur cinq ans. On sait déjà qu’une qua- rantaine d’hectares sup- plémentaires devrait être nettoyée. Si globalement le milieu évolue positivement, la qualité de l’eau en revanche ne s’améliore pas ou peu. “On relève toujours la présence de pesticides” déplore le syndicat mixte. Les sources de pollution sont multiples sur ce terri- toire, entre les activités des particuliers, les activités agricoles et industrielles, la station d’épuration ou la 2 X 2 voies.

Fusion Bourgogne-Franche-Comté : 75% des interrogés pour un référendum

L e fédéraliste Jean-Philippe Allenbach, farouche adversaire de la fusion entre la Bourgogne et la Franche-Comté (voir notre édition d’octobre) s’était engagé, puisque la présiden- te du Conseil régional de Franche-Comté s’y refuse dit-il, d’organiser et de payer lui-même un sondage. Il est allé au bout de sa promesse et a chargé l’institut Opinion Way de cette mis- sion. On aurait sans doute été plus intéressés de connaître la position des sondés sur l’intérêt qu’ils portent à ce projet de fusion. M. Allenbach s’est contenté de les interroger sur l’intérêt d’organiser un référendum. Il ressort donc de cette étude réalisée du 17 au 19 novembre dernier auprès de 403 personnes âgées de 18 ans et plus, que 75 % d’entre eux sont favorables à l’organisation d’un référendum. La question était la suivante : “Souhaitez-vous que les Francs-Comtois soient consultés par référendum sur le projet de fusion avec la Bour- gogne ?” Dans le détail des réponses, il ressort

que 85%des moins de 34 ans et 88%des habi- tants du Territoire-de-Belfort souhaitent qu’il y ait un référendum tandis que seulement 1% sont “sans opinion”, “c’est-à-dire que 99 % des son- dés se sentent concernés” se réjouit Jean-Phi- lippe Allenbach qui poursuit : “La balle se trou- ve maintenant dans le camp du Conseil régional, fournissant à tous ceux des élus régionaux qui ont constamment la “démocratie participative” à la bouche l’occasion de pouvoir mettre leurs actes en conformité avec leurs paroles.” Le fédéraliste va plus loin et avance une date : “Ce référendum pourrait avoir lieu le dimanche 31 mai 2015 afin de respecter le délai légal de 6 mois minimum avant les prochaines régionales, et ce, sans qu’aucune loi puisse l’interdire puisque le droit des collectivités de faire des référendums leur est reconnu par l’article 72-1 de la Consti- tution (art. 72-1)” argue M. Allenbach. Du côté de la Région Franche-Comté, aucune intention pour l’instant de se plier à cette demande, d’autant,

Le public qui visite le marais doit s’accommoder de la fermeture du parking de l’Espace du Marais. Quel avenir pour le marais de Saône ? Réunion publique Jeudi 18 décembre à 20 h, Espace du Marais

argumente l’exécutif régional, que des consul- tations ont déjà été organisées, ouvertes au grand public. 75% des Francs-Comtois pour un réfé- rendum, mais combien pour la fusion ? Hélas, le sondage ne le dit pas.

Chalezeule : les anciens bénéficiaires disent merci à l’épicerie solidaire

L es bénévoles ont l’habitude de donner de leur temps. Sans rien attendre en retour. Alors lorsque ce sont d’anciens bénéficiaires de l’épicerie solidaire “Le

Cabas” installée à Chalezeule qui se réunis- sent en groupe pour remercier et aider ceux qui leur ont donné un coup de pouce, “cela fait chaud au cœur” témoignent Marie-Pier- re Sauget et Alain Loriguet, respectivement trésorière et président de cette association qui aide chaque année 926 familles (soit envi- ron 2 412 personnes) en leur vendant à bas coût des produits alimentaires. Créé en décembre 2012, le Cabas couvre 15 communes de l’est bisontin. Il a permis la réinsertion de quelques personnes : un est devenu animateur, un autre employé de mai- son, une autre assistante maternelle. Ces personnes ont choisi de se réunir une fois par semaine, avec l’aide d’une assistante

L’équipe de bénévoles du “Cabas” heureuse du geste d’anciens bénéficiaires.

15 communes de l’Est bisontin.

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sociale du Département, pour faire part de leur “gratitude” dans un premier temps. Elles ont d’abord remercié les béné- ficiaires du Cabas en écrivant sur des panneaux leur res- senti. “J’ai pu sortir de l’eau” , écrit Isabelle. “J’ai pris confian- ce” , dit une autre. Mais au-delà des messages convenus, quelques-uns vont plus loin. Ainsi, un individu (qui préfère rester anonyme) organisera lors de la fête de la musique un concert à Thise en vue de récupérer des denrées alimen- taires qui seront ensuite remises à l’épicerie solidaire. Ouverte le premier et le troisième vendredi de chaque mois au 15, rue de la Cure (salle Olivier Mettra), l’épicerie est accueillie dans une salle prêtée par la mairie. “Je l’avais créée car lorsque je gérais le C.C.A.S. à Thise, les bons d’achat que nous offrions coûtaient cher. Nous avons trou- vé ce système” explique l’actuel maire de Thise Alain Lori- guet. L’association a, comme les autres, besoins de dons. Une partie des sommes versées peut être déduite des impôts. À votre bon cœur.

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Épicerie sociale Le Cabas, 15 rue de la Cure à Chalezeule, ouverte le 1 er et 3 ème mercredi du mois. Tél. : 06 95 80 45 50

Votre conseillère : Martine 97 rue de dole- 25000 Besançon 03 81 48 95 34 / 06 61 55 23 07 fideliobesancon@orange.fr

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