La Presse Bisontine 161 - Janvier 2015

BESANÇON 20

La Presse Bisontine n° 161 - Janvier 2015

PATRIMOINE Cathédrale de Besançon Saint-Jean passé au scalpel

P erchés en haut d’un écha- faudage, munis d’un bis- touri, deux techniciens du bureau d’études E.C.M.H. cisèlent la peinture de la voûte d’une des chapelles de la cathé- drale Saint-Jean de Besançon. Ils ont entrepris un travail de recherche minutieux que détaille Marion Leca- nu, la responsable du chantier qui se déroule sous le contrôle de la direc- tion régionale des affaires culturelles (D.R.A.C). “L’objectif de l’opération est de rechercher et de comprendre les décors encore présents sur l’ensemble des voûtes de la cathédrale. Sur un édifice comme celui-ci de plusieurs siècles, il y a eu différentes campagnes de décor. À nous de les identifier” dit- elle. E.C.M.H. est donc engagé dans une étude diagnostic de ces peintures qui recouvrent les parties hautes de l’édifice. La méthode utilisée est cel- le de la stratigraphie. Il s’agit de grat- ter la première couche du décor pour voir ce qu’il y a derrière, et de remon- ter ainsi de suite jusqu’au support “afin d’avoir toute la genèse du décor. Enmoyenne, il y a trois à cinq couches, voire plus dans les chapelles. En revanche, il est très difficile de dater les décors, mais ce n’est pas le pro- pos.” Par leur intervention, ces spé- cialistes cherchent à définir l’aspect et l’état sanitaire des peintures.Autant d’éléments d’information que Marion Lecanu consignera dans un rapport qu’elle remettra à la D.R.A.C. une fois le chantier terminé. Si la responsable d’E.C.M.H. réserve

Un bureau d’études analyse les décors peints sur les voûtes de la cathédrale Saint-Jean. Avec un scalpel, les techniciens dégagent chaque couche de peinture jusqu’au support pour en déterminer l’état sanitaire et l’intérêt.

Avec un bistouri, les techniciens du bureau d’études E.C.M.H. grattent les différentes couches de décor dans une des chapelles.

ses conclusions à son donneur d’ordres, elle reconnaît néanmoins qu’il n’y a vraisemblablement pas de grandes surprises picturales sur les voûtes

bon état. En général, nous sommes principalement en présence de badi- geons colorés comme c’est le cas ici. Mais il n’y a pas de motifs. Il s’agit d’un décor monumental de mise en couleur. Cependant, on découvre tou- jours des petites pépites” poursuit Marion Lecanu. Ces sondages de poly- chromie interviennent avant un chan- tier de restauration des décors de la cathédrale. Ce diagnostic permet de les connaître avec précision. Une fois énoncés, ces éléments d’information “évitent au restaurateur de faire un faux historique.” T.C.

encrassées et empous- siérées de la cathédrale mais dont l’état sani- taire ne présente pas de problème majeur. “Quand on parle de décor, on parle de scènes historisées qui sont très rares sur ce genre d’édifice. Quand elles se présentent, c’est excep- tionnel de les trouver en

“On découvre toujours des petites pépites.”

C’est un décor de fausse pierre qui est peint sur les voûtes de la cathédrale. Depuis le sol, l’illusion est totale.

Klaus, le plaisir du chocolat Le chocolatier mortuacien a préparé des nouvelles recettes savoureuses de chocolat qui vont mettre en émoi tous les palais.

PUBLI-INFORMATION

Le magasin Klaus à Morteau, rue Victor-Hugo. Tous les plaisirs chocolatés sont là. Dégustation, idées cadeau aussi.

L e chocolat donne de la saveur aux fêtes de fin d’année. Un plaisir que la maison Klaus à Morteau tient en éveil depuis plus d’un siècle en fabricant des chocolats au goût subtil pour tou- te la famille. Dans son atelier de la rue Victor-Hugo, elle a préparé de nouvelles

recettes qui réussissent l’association délicate du chocolat aux pépites de framboise et crêpe dentelle, ou du cho- colat fourré praliné amande feuilleti- ne. “Nous voulons surprendre le consom- mateur avec un équilibre de saveurs qui sort de l’ordinaire et qui augmen- te le plaisir du chocolat en bouche”

explique Hubert Decreuse, nouveau dirigeant de Klaus. Depuis qu’il a repris le direction del’en- treprise, cet artisan passionné, fier des produits régionaux francs-comtois, conti- nue de valoriser le savoir-faire tradi- tionnel qui a fait l’histoire de la mai-

découvrir l’étendue de la gamme de chocolats et de caramels Klaus que l’on peut trouver dans l’un des 6 magasins de la marque. Ils sont situés à Mor- teau, Pontarlier, Besançon (2) et Bel- fort et Dijon. “En dehors de nos propres enseignes, les chocolats Klaus sont dis- tribués dans différents magasins, de l’épicerie fine à la grande distribution” précise Hubert Decreuse. Les chocolats de la marque sont immé- diatement reconnaissables à leur embal- lage soigné, qui leur confère une dimen- sion de cadeau raffiné. Ce qui vaut pour les particuliers vaut aussi pour les entreprises et les associations. Le cho- colat de qualité est bon pour le moral, part les temps qui courent il ne faut pas s’en priver.

deux mois. Désormais tout est rentré dans l’ordre” rassure Hubert Decreu- se. La fabrication de chocolat a repris son rythme pour que les produits Klaus traditionnels comme la boîte d’assor- timents de chocolats, et les nouveau- tés soient mis sur le marché dans des conditions idéales. réputation de cette grande maison. “Il y a des tendances nouvelles qui répon- dent aux attentes des clients. On sent par exemple qu’il y a une demande pour des portions plus petites, individuelles. Nous nous adaptons sans faire de conces- sion sur la qualité des chocolats.” Les clients sont toujours surpris de La marque évolue donc sans s’écarter des valeurs séculaires qui ont fait la

son Klaus. Entouré d’une trentaine de collabora- teurs, il insuffle une dynamique nouvelle pour

“Surprendre le consommateur.”

continuer à faire grandir la chocolate- rie en s’appuyant sur les valeurs qu’el- le véhicule depuis 1856. C’est avec des chocolats de qualité, des caramels aussi, toujours présentés dans des emballages originaux et soignés que le chocolatier a acquis une noto- riété incontestée en Franche-Comté et au-delà des frontières régionales et nationales. Tous les gourmets amateur du chocolat plaisir s’identifient à cet- te marque dont ils reconnaissent le goût. Récemment, le fonctionnement de l’en- treprise a été entravé par un sinistre “qui nous a compliqué la tâche pendant

Les caramels mous “les petits pâtres” rencontrent toujours le même succès auprès des enfants. Cela dure depuis des générations.

1, ruedeSalin à Pontarlier Tél. : 03 81 38 85 27 www.klaus.com

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