La Presse Bisontine 148 - Novembre 2013

A g e n d a

La Presse Bisontine n° 148 - Novembre 2013

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BESANÇON - ALDEBERT PART EN TOURNÉE

“Musicalement, je suis volage” Des textes poétiques à la fois drôles et émouvants, des musiques qui sautent du jazz manouche au rock, le tout servi par une pléiade d’artistes venus chanter en duo, Enfantillages 2, le nouvel album d’Aldebert est un petit bonheur à savourer en famille.

L a Presse Bisontine : L’album Enfantillages 2 vient de sortir. Comment est-il accueilli ? Guillaume Aldebert : J’étais der- nièrement en promo à Paris. Il y a eu un showcase à la maison de disque. L’album démarre plu- tôt bien. On a de bons échos sur la base fan, il y a beaucoup de connexions, de partage, quelque chose de très chaleureux accom- pagne la sortie de cet album. L.P.B. :Vous réunissez un plateau d’invité à la fois éclectique et de qualité sur cet album dans lequel on trouve des duos avec Claire Keim, Alizée, Bénabar, San Severino, Ours, Kassav’, Jérôme Daran, Leeroy, François Morel ou Louis Che- did. Comment les avez-vous choisis ? G.A. : Beaucoup de ces artistes sont des coups de cœur, des gens dont j’apprécie les voix. Comme pour Enfantillages 1, mon but était de réunir une grande famil- le, à la fois très bigarrée et dif- férente de celle de l’album pré- cédent. Ces artistes m’ont rejoint plus facilement parce qu’il s’agissait d’un projet pour enfants. Il y a un côté plus fun et plus ludique qui leur a plu. J’ai vou- lu mêler à la fois les générations et les genres musicaux, la varié- té, le hip-hop, lamusique dumon- de. L.P.B. : Vous vous autorisez beaucoup plus de choses lorsque vous écrivez pour les enfants ? G.A. : Musicalement, je suis vola- ge. La chanson pour enfant per- met justement de passer d’un

style à l’autre. J’aurais plus de difficultés à le faire dans un réper- toire pour adulte. Par exemple, j’avais vraiment envie de réunir des artistes de musique du mon- de comme Jacob Desvarieux (Kas- sav’) pour la chanson “la maison monde” qui raconte l’histoire d’un gamin qui s’ennuie dans son immeuble. L.P.B. : Parmi les artistes, il y a Didier Wampas. Comment êtes-vous parve- nu à convaincre un des plus emblé- matiques personnages de la scène rock française de venir chanter le titre “La vie d’écolier” ? G.A. : En l’appelant tout simple- ment ! J’avais envie de le faire participer. Spécifiquement pour

tie d’Enfantillages 2 ? G.A. : C’est d’abord une manière pour moi d’entretenir un rapport très familial avec les gens qui me suivent. J’ai besoin aussi de raconter des choses autrement qu’en chanson, en réalisant des vidéos, des making offs. L.P.B. : Dans les vidéos, vous deman- dez à chaque invité quel genre d’élève il était. Et vous quel genre d’élève étiez- vous ? G.A. : J’étais un élève plutôt moyen. J’étais du genre à pratiquer l’école buissonnière. Mon parcours sco- laire s’est déroulé en dent de scies. J’étais cependant un élè- ve plutôt calme et introverti. À ce moment-là, je n’avais fran- chement pas l’intention de deve- nir chanteur. Mais cela me pas- sionnait au même titre que la B.D., le dessin, la photo. La chan- son est arrivée par hasard. J’ai été encouragé par des copains à poursuivre dans cette voie. L.P.B. : Enfantillages est écrit pour tous les publics et pas seulement pour les enfants. Vous l’a-t-on reproché ? G.A. : La chanson jeune public était au départ une parenthèse. Finalement, on s’est éclaté sur Enfantillages 1, on a voulu conti- nuer. Il est vrai que les pro- grammateurs craignaient que ce projet qui s’adressait à la fois aux petits et aux grands, ait du mal à trouver son public. Or, ce concept s’adresse à la famille et c’est ce qui plaît.

farfelus. Nous n’avons pas les moyens de Mylène Farmer, mais nous nous sommes tous investis dans la fabrication et dans la mise en scène pour apporter au public quelque chose de nouveau et d’original. Je pense proposer un concept différent de ce qui se fait traditionnellement pour les enfants. L’album est sorti, l’aventure se poursuit mainte- nant sur scène. L.P.B. : 80 000 albums vendus pour Enfantillages 1, 300 représentations du spectacle. On souhaite à cet album de connaître le même succès, dans la durée… G.A. : Un album pour adulte a une durée de vie d’un an et demi. Enfantillages s’est véritablement installé dans la durée. Quatre ans après la sortie du premier album, on a encore des demandes. L.P.B. : Quel regard portez-vous sur les nouvelles générations, sur la jeunesse

avec Maxime Le Forestier.

L.P.B. : Un album pour les personnes âgées de 2 à 102 ans dites-vous. Mais avez-vous rencontré une super-mamie ou un super-papy fan et centenaire ? G.A. : Je n’ai pas encore rencon- tré de centenaire.Mais on ne sait jamais (rires). L.P.B. :Vous partez en tournée. 80 dates sont déjà signées. Est-ce qu’on vous verra sur scène en duo avec certains des artistes qui chantent sur l’album ? G.A. : Oui, il y a trois Café de la danse qui sont complets, et un Olympia qui est prévu pour novembre 2014. Sur ces dates parisiennes, on a proposé aux invités de venir nous rejoindre sur scène le temps d’un duo. Nous verrons qui viendra en fonction de ses disponibilités. En dehors de ces dates-là, c’est très com- pliqué d’organiser les rencontres sur une tournée, à l’exception d’un festival peut-être où on peut se croiser. Pour Enfantillages 1, j’avais eu l’occasion de le faire

L.P.B. : Besançon n’est pas oublié, puisque deux concerts sont prévus à Micropolis en novembre… G.A. : Je vais être à Micropolis les 15 et 16 novembre, en même temps que Talents Comtois, un salon que je parraine. Je serais assez présent pendant ces deux jours. J’en profiterai pour aller à la rencontre des gens. C’est important pour moi d’être à Micropolis car le nouveau spec- tacle d’Enfantillages a été créé à Besançon. Nous l’avons répé- té pendant cinq jours à la Rodia. Ensuite, pendant douze jours, on l’a joué à Micropolis, dans les décors qui nous suivront sur tou- te la tournée. Il y a un vrai tra- vail de scénographie, de décor qui est interactif avec soucoupe volante qui atterrit sur scène. Elle est au centre du spectacle avec des jeux d’ombres, des pro- jections vidéos, des instruments

ce morceau, il me fallait quelqu’un pour interpréter un directeur d’école hors du commun. J’ai pen- sé à Didier Wam- pas, parfait dans ce rôle. L.P.B. :On peut décou- vrir sur Internet des vidéos tournées pen- dant la réalisation de l’album, qui donnent une idée de la bonne humeur qui régnait dans le studio. Mon- trer les coulisses du projet, est-ce une manière de créer une sorte de buzz néces- saire autour de la sor-

“J’étais un élève plutôt moyen.”

Lemurdu songeprésente

ALDEBERT

CALENDRIER

NOLWENN LEROY

ARNAUD TSAMERE

Nouvelalbum,octobre2013

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~)CV BűACN@SC 20h30 BESANÇON GRAND KURSALL

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