La Presse Bisontine 147 - Octobre 2013

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 147 - Octobre 2013

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Le collectif de Saône prêt à porter l’affaire devant la justice

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

L e collectif d’habitants qui se bat depuis plu- sieurs semaines à coup de pétition et de manifestations contre le projet de construc- tion du bâtiment “Saône centre-bourg” sur la place Charles de Gaulle est prêt cette fois-ci à por- ter l’affaire devant la justice. Ses représentants veulent à tout prix empêcher le démarrage des travaux initiale-

ment prévu pour la mi-septembre. Rappelons que le projet prévoit la construction au centre de Saône d’un bâtiment de 1 200 mètres carrés qui abritera au rez-de- chaussée une salle polyvalente communale de 375 mètres carrés et à l’étage un espace de bureaux. “Le recours se confirme et il a de bonnes chances d’aboutir” annonce Monique Billamboz, une des animatrices du collectif qui prétend que plus de 350 familles sont contre ce projet. Elle ajoute : “Nous disposons de suffisam- ment d’arguments pour stopper cette opération.” Le bras de fer est donc bien engagé cette fois-ci entre le collectif et la municipalité qui a délégué ce projet à la Société d’équipement du département du Doubs (S.E.D.D.) Alors que nous entrons dans une période préélectora- le, on ne peut pas s’empêcher de penser que la mobi- lisation tardive de ces habitants a un parfum de cam- pagne. Monique Billamboz dément. Ce combat n’est en rien politique pour ce collectif qui agit pour sauve- garder la place centrale de Saône. “La priorité est de sauver cet espace. Je le dis, personne dans notre col- lectif actuel ne s’engagera aux prochaines munici- pales.”

À la recherche de maraîchers bio

L e Grand Besançon, les Jardins de Cocagne et la Chambre d’agriculture ouvrent au printemps une pépiniè- re d’activités en maraîchage biologique à Chalezeule. Elle permettra à trois can- didats maraîchers de tester leur activi- té en grandeur réelle à Chalezeule, pen- dant 1 à 3 ans, sans créer leur propre entreprise. Chacun des maraîchers bénéficiera, dès mars-avril 2014 de 2 hectares de terrains irrigués, de 600 m 2 de tunnels maraîchers, d’un matériel de culture partagé (tracteur, outils de travail du sol, camionnette, petit maté- riel), d’un accompagnement à la ges- tion d’entreprise, de conseils en maraî- chage, collectifs et personnalisés. À partir de 2015, un bâtiment - com- prenant des espaces de stockage de récoltes, point de vente et hangar à matériel - sera disponible. Les candi- datures sont à déposer, par courrier ou par mail, auprès du Grand Besançon avant le 15 octobre. Pour candidater, il faut adresser un C.V. précisant notamment les formations et les expériences pratiques en maraî- chage ainsi qu’une lettre de motivation détaillant le projet d’installation en proxi- mité de Besançon et l’intérêt pour la pépinière.

Les pépinières à Chalezeule vont s’agrandir (Photo Jack Varlet).

Les banderoles accrochées autour de la place Charles de Gaulle par le collectif sont explicites.

Tramway : priorité à la sécurité

A lors que les premiers essais du tramway démarrent, l’Agglo a une obsession : la sécu- rité des usagers des voies empruntées par le tramway. Les services lancent à grands ren- forts de publicité une grande campagne de com- munication autour de ce thème, avec des slogans du genre “La voie du tram, c’est pour le tram” ou encore “le tram a toujours la priorité”, “le tram est silencieux, je reste attentif”. “Que vous soyez pié- ton, cycliste ou automobiliste, il vous est interdit de circuler sur les voies.” Ce n’est pas pour rien que l’on classe le tramway parmi les modes de transport en commun en “site propre”. Cette appel- lation permet d’identifier la plateforme du tram comme un espace de circulation qui lui est exclu- sivement réservé. Le tramway aura priorité́en toutes circonstances.

Aux carrefours, le tram est toujours prioritaire. “Pensez-y et quoi qu’il en soit, à̀l’approche de la plateforme, ralentissez et restez vigilants, même si les feux vous sont favorables” prévient l’Agglo. L’intérêt d’un transport en commun en site propre comme le tram, c’est bien de bénéficier d’une voie qui le protège des embouteillages et garan- tit sa régularité. Pas question par conséquent de lui imposer de s’arrêter àchaque carrefour pour laisser passer les voitures. Et attention à ce qui se cache derrière une rame. “Quand vous aurez laissé́passer une rame, ne vous élancez pas trop vite pour traverser les voies. Assurez-vous qu’elles sont bien libres toutes les deux !” Comme les trains, les trams circulent sur des rails parfaitement parallèles et comme sur les voies de chemin de fer, une rame peut en cacher une autre lorsqu’elles se croisent. En règle générale, le tramway roule sur la voie de droite, mais dans certains cas, il peut emprunter la voie de gauche. Il sera donc utile de regarder toujours des deux côtés avant de traverser. Les premières applications pratiques de ces quelques règles de base, c’est pour cette semai- ne, dès le 19 septembre, même si pour les pre- miers essais, des barrières protégeront les pié- tons d’éventuelles erreurs d’étourderie liées à la nouveauté. Les feux se multiplient tout au long du parcours du tram. Vigilance. (Photo J.-C. Sexe - Ville de Besançon).

Les Cordons Bleus en direct de la cuisine de France Bleu Besançon

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© Arnaud Castagné

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