La Presse Bisontine 142 - Avril 2013

ÉCONOMIE

La Presse Bisontine n° 142 - Avril 2013

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EN BREF

BESANÇON Mutualisation entre collectivités Ville et Conseil général évitent le coup de pompe Plutôt que reconstruire une station-service aux frais du contribuable, Ville et Conseil général ont choisi de mutua- liser les pompes à essence pour leurs véhicules. Une économie substantielle qui pourrait faire tache d’huile…

Ces années-là Du 28 mars au

25 août au musée des maisons comtoises de Nancray, retour sur les sixties, cette décennie de tous les possibles, de tous les changements, qui a été l’un des tournants de la société française. “Ces Années-là !” vous invite à voyager au cœur de ces années mythiques à travers des objets collectors, des affiches et des images d’époque dans une ambiance sténographiée et ludique ou chacun pourra découvrir un morceau d'histoire. À travers cette exposition, le musée de Nancray vous propose d’explorer ces changements et de réfléchir sur l'importance de cette période dont l’influence est toujours perceptible. Rens. 03 81 55 20 17. Brasserie À découvrir à la Brasserie de l’Espace (1, place de l’Europe à Besançon), le chanteur Franck Moulin qui chante Berger, Cabrel, Raphaël, Renaud… jeudi 21 mars à 19 heures. Entrée gratuite, possibilité de se restaurer. Renseignements au 03 81 80 31 49.

L es collectivités roulent à l’économie. Exemple concret à Besançon où la Ville s’est rap- prochée du Conseil général du Doubs dans le cadre de l’utilisation de sa station essence. Rap- pel des faits. En 2011, Besançon doit refaire à neuf ses pompes à essence - vétustes - installées aux ateliers muni- cipaux, rue Clemenceau. La mise aux normes imposée par l’État est de 350 000 euros. “En cas d’intempéries ou de grève, nous sommes tenus de dispo- ser de ce genre d’équipement” rappelle Christophe Lime, en charge du parc auto- mobile à la Ville de Besançon. Chaque année, Besançon consomme 882 000 litres de carburant pour un parc de 700 véhicules, 550 pour la Ville, 74 pour le Grand Besançon, 68 pour le C.C.A.S., celles du Sybert ou encore de la Citadelle. Cela représente un budget d’environ 1,1 million d’euros. Après avoir inauguré son espace flam- bant neuf en 2011, Besançon se rap- proche du Conseil général, confronté au même dilemme de réfection de sa sta- tion sise non loin des ateliers munici- paux bisontins. “Les travaux de mise aux normes s’élevaient à 250 000 euros” rap- porte le Conseil général.Après quelques

négociations, les deux collectivités, qui rappelons-le sont gérées par la même famille politique (P.S.), mutualisent ce service en signant une convention dans laquelle Besançon fait payer le Doubs (environ 4 centimes du litre). “L’idée n’est pas de faire de l’argent mais de payer les frais” ajoute l’élu de Besançon. Le C.G. y trouve son compte même s’il doit garder ses conventions qui le lient avec des stations privées. “L’idée est que nos

véhicules de Besançon se servent ici. Pas ceux de Montbéliard ou de Pon- tarlier bien sûr. En jan- vier, nous avons consom- mé par exemple 17 000 litres de carburant” rap- porte le Doubs. Grâce à l’accumulation de ces deux volumes, les collectivités négocient au plus fin : “On augmente le volume donc nous baissons le prix d’achat. Nous sommes quelques centimes moins cher que les grandes sur- faces” note le directeur du service de la Ville de Besançon en charge des carburants.

Ce “regroupe- ment” donne des idées.

Les 700 véhicules de la Ville consomment 800 000 litres par an. Le plein se fait dans la nouvelle station partagée avec le Conseil général pour des raisons d’économie.

Ce “regroupement” donne des idées à la collectivité qui pratique déjà le princi- pe de la mutualisation pour certaines fournitures (papiers,mobiliers de bureau, eau et assainissement, électricité). Le Conseil général va, lui, contractualiser un nouveau regroupement avec les pom- piers (S.D.I.S.) pour l’achat de carbu-

rant. Elle collabore également avec l’U.G.A.P., centrale d’achat public qui négocie les prix au niveau national. Avantageux, le regroupement possède des inconvénients comme celui d’étouffer le marché local. Besançon promet d’y veiller. E.Ch.

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