La Presse Bisontine 142 - Avril 2013

LE GRAND BESANÇON 30

La Presse Bisontine n° 142 - Avril 2013

FRANOIS

Chorale masculine 20 ans de Débandade On n’a pas tous les jours 20 ans. Le bel âge, celui de l’insouciance où naissent nombre de projets, y compris quand on est une association dont les maîtres mots sont chanson et amitié. Comme c’est le cas pour les vigoureux et virils choristes du chœur d’hommes la débandade.

Ces hommes de chœur se produiront

pour un concert

exceptionnel à l’occasion de leurs 20 ans le 28 avril au Kursaal.

“N otre nom n’a rien à voir avec une quel- conque infir- mité masculi- ne supposée.” Voilà comment en quelques mots couper court à toute insinuation quant à l’appellation du groupe “la Déban- dade”. L’origine est plus à cher- cher dans les bons mots échan- gés par les membres lors de leurs diverses rencontres. “Comme nous sommes souvent fâchés avec les dièses et les bémols, l’un d’entre nous s’est un jour écrié que c’était vraiment la débandade” explique le président de l’associationGilles Jambet. Car on le comprend très

vite, ce qui caractérise avant tout cette fine équipe c’est avant tout la convivialité, l’envie et le plai- sir d’être ensemble. De véritables compagnons de la chanson dont

gon qui est là depuis les débuts, il y a 20 ans” explique le prési- dent. Parmi eux, un professeur en médecine, un carreleur, des retraités… “On a même eu un prêtre.” Autant dire que le chœur est ouvert à tous. Mais pas à toutes. “Ce n’est pas de la miso- gynie, mais juste une question de voix” s’empresse-t-il de pré- ciser. Ces dames ne sont de tou- te façon jamais très loin, quand il s’agit de préparer les cos- tumes ou lors des sorties effec-

l’hymne pourrait être “les copains d’abord”. “Nous sommes 27 hommes venus de toute l’agglomération bisontine répartis en quatre pupitres selon la tonalité des voix. Nous répétons une fois par semai- ne sous la direction de Christian Bour-

tuées par l’association, le voya- ge annuel notamment, un grand moment : “À chaque fois, on s’arrête sur une place ou dans une rue pour improviser quelques chants et les gens s’arrêtent avec étonnement pour nous écouter comme à Chamo- nix, à Honfleur ou à Port Gri-

maud.” Là, comme sur scène, ils interprètent quelques mor- ceaux de leur vaste répertoire d’une centaine de chansons : des chants humoristiques qui vont des quatre barbus aux com- pagnons de la chanson en pas- sant par des classiques de la chanson française comme Tré-

net ou Nougaro sans oublier les airs de Tri Yann, les chants corses, bretons, basques “et mêmes croates ou russes que nous apprenons en phonétique.” Une preuve supplémentaire que la Débandade a non seulement du cœur mais aussi une belle vigueur ! D.A.

Un éclectisme musical et social.

TOURISME

Un projet aquatique

Osselle 2030, future plage des Bisontins ?

Un anniversaire prestigieux L e 28 avril à 17 heures au Kursaal de Besançon, les hommes de la Débandade interpréteront quelques-unes de leurs chansons fétiches et seront accompagnés par lʼorchestre national “À ventʼâge” pour chanter les plus célèbres airs dʼopéra. Un moment privilégié pour marquer un anniversaire qui sera fêté tout au long de 2013 avec quelques autres sur- prises au fil des mois. Plus dʼinformations sur www.la-deban- dade.com

L’agglomération dans sa “Prospective 2030” construit son futur territoire. Il est question d’économie, d’urbanisme, de tourisme. Pauvre en matière d’équipement aquatique, elle a ciblé Osselle comme point stratégique.

L e plan d’eau d’Osselle, son eau bleu turquoise, son sable fin, la véloroute à quelques encablures, fait partie des grands favoris pour devenir le futur complexe aquatique des habitants du Grand Besançon. C’est en tout cas le souhait émis par le Grand Besançon lors du conseil communautaire spécialement réuni pour évoquer l’agglomération en 2030. L’idée est de répondre à ces questions : À quoi ressemblera l’agglo dans 15 ans ? Comment y vivrons-nous ? Avec quels besoins et quelles attentes ? Faible en matière d’équipement tou- ristique aquatique, l’agglo a émis le souhait de se reporter sur ce site situé entre Besançon et Saint-Vit, sans don- ner de chiffres ni de planning. L’atout de taille pour Osselle : son emplace- ment géographique, largement supé- rieur à la piscine de Chalezeule coin- cée entre le périmètre du Doubs et une route nationale. L’équipement bisontin, vieillissant, est-il un inves- tissement à fonds perdu ? Depuis 2010,

100 000 euros par an ont été investis à Chalezeule et le seront encore jus- qu’en 2014 dans cette piscine à ciel ouvert. Au total, 500 000 euros auront été investis dans cette piscine alors que dans le même temps, la C.A.G.B. inves- tissait à Osselle pour créer un bâti-

Osselle, futur complexe aquatique des Bisontins ? L’été dernier, la fréquenta- tion fut en hausse grâce notamment à la mise en place de nouveaux plongeoirs.

ment pour accueillir les touristes de passage où ils pouvaient se doucher et se baigner. Le gérant de la baignade et du cam- ping, actuellement en conflit judiciaire avec la commune d’Osselle (pro- priétaire du site), se dit prêt à envisager l’avenir du site et négocier avec la C.A.G.B. L’été dernier, malgré une météo capricieuse, il a noté une progression de l’affluence. Preuve que l’endroit à des atouts à faire valoir.

La piscine de Chalezeule

en fin de course ?

Les Cordons Bleus en direct de la cuisine de France Bleu Besançon

vu d'ici

francebleu.fr

© Arnaud Castagné

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