La Presse Bisontine 142 - Avril 2013

RETOUR SUR INFO - LE GRAND BESANÇON

La Presse Bisontine n° 142 - Avril 2013

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Le Chêne a retrouvé son pays

L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”.

A près une année consacrée à négocier et réunir les fonds nécessaires à l’achat du Chêne de Flagey à un collectionneur japonais, cette œuvre emblématique de Courbet a pris place le 9 mars au musée dédié au peintre à Ornans. Peint en 1864, le Chêne de Flagey avait quitté la Franche-Comté à la fin des années 1880 pour les États-Unis. Rache- té par un collectionneur japonais, il était à Tokyo depuis 1987. La collection permanente du musée Courbet est actuellement composée de 75 œuvres

(peintures, dessins, sculptures, lettres, archives) dont 41 peintures et quatre sculptures de Courbet. Si elle est constituée d’œuvres importantes, com- me L’Autoportrait à Sainte-Pélagie, Portrait d’une jeune fille d’Ornans, Taureau blanc et génisse blon- de… elle ne détenait pas encore d’œuvre majeure. C’est chose faite. Ce tableau appelé aussi Le Chê- ne de Vercingétorix n’a pas d’équivalent dans l’œuvre du peintre. Son originalité tient en partie de sa com- position : le chêne remplit la totalité de l’espace de la toile, jusqu’à donner l’impression qu’il en repous- se les bords. L’État, la Région de Franche-Comté, le Conseil géné- ral et d’autres collectivités du Doubs ont contribué ensemble à hauteur d’1,3 million d’euros sur les 4 mil- lions qu’a coûté le tableau. Les entreprises, les pro- fessions libérales, les associations et les particuliers ont apporté au total plus 2,7 millions. Dont une qua- rantaine de mécènes qui ont permis le financement de l’achat du tableau à hauteur de 2,5 millions. Parmi elles, les entreprises locales Biocoop du Haut-Doubs, Bras- serie Entre 2 Mondes, Cœurdor Surface synergie, De Giorgi Constructions, Créations Perrin, Cristel France, Duchesne Espaces verts, Intermarché des Hôpitaux- Neufs, Intermarché de Maîche et Morteau, Moyse Déve- loppement, R.Bourgeois, S.A.S. Jean-Louis Amiotte, S.M.C.I., Super U Besançon, etc.

Poubelles : “36 % de charges locatives en plus au centre”

quadrimestre 2012 : 490,57 euros. C’est une augmentation de 51 % explique Jean-Yves Normand, représentant le syndic de la copro- priété sise rue Mégevand. Si ce montant devait se confirmer, ceci représenterait une augmentation de 9 % de nos charges de copro- priété, et, pour les locataires, tous de conditionmodeste, un accrois- sement de 36 % de leurs charges locatives. Nous avons enlevé un bac. Du coup, la facture dimi- nuera.” LeGrandBesançon a reçu le repré- sentant de syndic de l’immeuble bisontin. “Onm’a donné des expli- cations sur la politique. On m’a convaincu mais le résultat n’est pas très satisfaisant même si on m’a expliqué qu’il fallait rééquili- brer le coût entre périphérie et le centre-ville, trop avantagé. C’est un objectif de justice. Je peux dif- ficilement m’élever contre” témoigne ce dernier. Là où les locataires sont volatiles, les étu- diants en particulier, il semble dif- ficile de faire prendre conscience de la nécessité de trier.

L a première facture des ordures ménagères à la levée et au poids a été éditée en début d’annéepour les habitantsduGrand Besançon. Lamoyenne du tarif est de 80 euros par habitant et par an. La Presse Bisontine en a fait l’écho dans son numéro de février. Un syndic de copropriété nous écrit pour évoquer sa “stupeur” quant à la facture qu’il doit régler. Il demande au comptable de la Tré- sorerie du Grand Besançon de “surseoir au prélèvement de la redevance.” Il semble que cemode de facturation demeure délicat à mettre en place dans les immeubles : “Nous avons décou- vert avec stupeur notre facture de ramassage des ordures du 3 ème

Dans les immeubles du centre, la facture des ordures ménagères engendre des hausses de charges.

Le Chêne de Flagey est désormais la pièce maîtresse du musée Courbet à Ornans.

Des verrues disparaissent du paysage

U ne ligne en moins dans le paysage bison- tin. R.T.E., réseau de transport d’électricité, modernise le réseau élec- trique du Grand Besançon pour répondre “au développement économique et paysager” en déposant des pylônes implantés en 1936… au milieu de champs devenus aujourd’hui des lotis- sements. Au total, 10 km de ligne électrique à haute ten- sion et 38 pylônes devenus inutiles disparais- sent donc du paysage des quartiers de Palen-

te et Saint-Ferjeux et des communes du Grand Besançon que sont École-Valentin, Pirey et Pouilley-les-Vignes. “Ces lignes sont rempla- cées par deux lignes enterrées” , rapporte Jean- Michel Kobuta, directeur de projet à R.T.E.. Quant à la ligne de 63 000 volts entre Palente et Saint-Ferjeux, elle est en cours de décons- truction. Idem pour le secteur d’École-Valen- tin. Le montant des travaux est de 15 millions d’euros. La fin du chantier devrait intervenir au milieu du printemps. 38 pylônes disparaissent du paysage d’Ecole-Valentin, Pirey et Pouilley-les-Vignes.

Les lignes étaient hors tension depuis octobre. Elles sont remplacées par des souterraines.

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